A gauche : Victor Gogny (photo d'archives). Crédit Ludovic MARIN / POOL / AFP
Nouméa, France | AFP | samedi 09/09/2023 - Le Sénat coutumier de Nouvelle-Calédonie a confirmé samedi Victor Gogny à sa présidence, signe d'un apaisement des tensions au sein des institutions coutumières kanak, divisées depuis des mois à la suite de la destitution du précédent président.
Le Sénat coutumier, institution consultative dont le rôle est de défendre l'identité kanak, est composé de huit binômes de sénateurs, représentant chacun une des huit aires coutumières de l'archipel.
Victor Gogny, représentant de l'aire iaai qui correspond à l'atoll d'Ouvéa, a été reconduit pour un an à sa tête, par consensus, lors du 23e Congrès du pays kanak, qui rassemblait les instances coutumières.
Il avait remplacé en février Hugues Vhemavhe, destitué de la présidence après avoir été condamné pour conduite en état d'ivresse.
Les divisions qui s'étaient manifestées à cette occasion avaient affaibli la légitimité du Sénat coutumier comme interlocuteur de l'Etat dans les discussions sur l'avenir de la Nouvelle-Calédonie.
Après plusieurs réunions importantes cette semaine à Paris à l'Elysée, Matignon, Bercy et place Beauvau, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et le ministre délégué chargé des Outre-mer Philippe Vigier sont attendus en octobre en Nouvelle-Calédonie pour poursuivre les discussions sur le statut du territoire, les institutions locales ou encore l'avenir de la filière nickel.
Le monde coutumier kanak compte être entendu dans le cadre de ces discussions pour permettre "au peuple autochtone et à sa civilisation de résister et de peser sur la société moderne", a dit M. Gogny dans son discours d'ouverture du congrès.
Les institutions kanak ont également adopté une réforme du mode de désignation des présidents des conseils d'aires et des sénateurs coutumiers, afin d'y apporter davantage de transparence.
"Nous allons passer à un mode électif pour que l'on soit un peu plus considérés", a précisé Victor Gogny.
Le président a dit souhaiter que le Sénat coutumier acquière "un pouvoir décisionnel. On pourra alors parler de bicaméralisme, c'est-à-dire d'un pouvoir à deux têtes" avec le Congrès, l'assemblée territoriale qui représente tous les Calédoniens.
Une autre motion adoptée vise à créer un groupe de travail sur la politique mémorielle.
Le Sénat coutumier, institution consultative dont le rôle est de défendre l'identité kanak, est composé de huit binômes de sénateurs, représentant chacun une des huit aires coutumières de l'archipel.
Victor Gogny, représentant de l'aire iaai qui correspond à l'atoll d'Ouvéa, a été reconduit pour un an à sa tête, par consensus, lors du 23e Congrès du pays kanak, qui rassemblait les instances coutumières.
Il avait remplacé en février Hugues Vhemavhe, destitué de la présidence après avoir été condamné pour conduite en état d'ivresse.
Les divisions qui s'étaient manifestées à cette occasion avaient affaibli la légitimité du Sénat coutumier comme interlocuteur de l'Etat dans les discussions sur l'avenir de la Nouvelle-Calédonie.
Après plusieurs réunions importantes cette semaine à Paris à l'Elysée, Matignon, Bercy et place Beauvau, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et le ministre délégué chargé des Outre-mer Philippe Vigier sont attendus en octobre en Nouvelle-Calédonie pour poursuivre les discussions sur le statut du territoire, les institutions locales ou encore l'avenir de la filière nickel.
Le monde coutumier kanak compte être entendu dans le cadre de ces discussions pour permettre "au peuple autochtone et à sa civilisation de résister et de peser sur la société moderne", a dit M. Gogny dans son discours d'ouverture du congrès.
Les institutions kanak ont également adopté une réforme du mode de désignation des présidents des conseils d'aires et des sénateurs coutumiers, afin d'y apporter davantage de transparence.
"Nous allons passer à un mode électif pour que l'on soit un peu plus considérés", a précisé Victor Gogny.
Le président a dit souhaiter que le Sénat coutumier acquière "un pouvoir décisionnel. On pourra alors parler de bicaméralisme, c'est-à-dire d'un pouvoir à deux têtes" avec le Congrès, l'assemblée territoriale qui représente tous les Calédoniens.
Une autre motion adoptée vise à créer un groupe de travail sur la politique mémorielle.