Nouméa, France | AFP | mardi 01/07/2019 - Les indépendantistes de Nouvelle-Calédonie ne sont pas parvenus à s'entendre mardi pour désigner le vice-président du gouvernement collégial, déjà perturbé en juin par des bisbilles à droite, a constaté l'AFP.
Après les élections provinciales du 12 mai, les institutions se mettent péniblement en place, compte tenu de l'éclatement de l'échiquier.
Vendredi dernier, les six "ministres" non indépendantistes, quatre de l'Avenir en confiance (AEC), un de l'Eveil Océanien et un de Calédonie Ensemble (CE), ont élu Thierry Santa (AEC) à la tête de l'exécutif, après deux semaines de blocage faute de consensus.
Le gouvernement avait été élu par les 54 membres du Congrès le 13 juin.
La désignation de la vice-présidence, qui revient traditionnellement à l'opposition au nom de la collégialité de l'institution, avait déjà capoté vendredi, à cause cette fois des tensions entre les deux poids lourds du FLNKS, l'Union Calédonienne et l'UNI-Palika.
Mardi, un nouvelle tentative a également conduit à l'échec malgré les discussions conduites ce week-end entre les protagonistes.
"On n'a pas réussi à s'entendre", a regretté Jean-Pierre Djaiwé (UNI-Palika), reprochant à l'UC de ne pas avoir respecté "la démarche concertée", initiée par le FLNKS lors de la campagne des provinciales, dans la mise en place des différentes institutions.
M.Djaiwé a obtenu 2 voix sur 11 tandis que son rival, Gilbert Tyuiénon (UC) en a recueilli 3. Les six autres membres du gouvernement non indépendantistes se sont abstenus.
En dépit de cette vacance et conformément aux règles de l'accord de Nouméa (1998), le gouvernement calédonien entrera pleinement en exercice à partir de vendredi.
Ces querelles politiciennes interviennent à un moment crucial de l'histoire institutionnelle de la Nouvelle-Calédonie, où un processus de décolonisation par étapes est en place.
Il s'agit du dernier mandat de l'accord de Nouméa (2019-2024). Après un premier référendum sur l'indépendance le 4 novembre dernier, remporté avec 56,7% par les pro-français, deux autres scrutins du même type auront lieu en 2020 puis en 2022.
Après les élections provinciales du 12 mai, les institutions se mettent péniblement en place, compte tenu de l'éclatement de l'échiquier.
Vendredi dernier, les six "ministres" non indépendantistes, quatre de l'Avenir en confiance (AEC), un de l'Eveil Océanien et un de Calédonie Ensemble (CE), ont élu Thierry Santa (AEC) à la tête de l'exécutif, après deux semaines de blocage faute de consensus.
Le gouvernement avait été élu par les 54 membres du Congrès le 13 juin.
La désignation de la vice-présidence, qui revient traditionnellement à l'opposition au nom de la collégialité de l'institution, avait déjà capoté vendredi, à cause cette fois des tensions entre les deux poids lourds du FLNKS, l'Union Calédonienne et l'UNI-Palika.
Mardi, un nouvelle tentative a également conduit à l'échec malgré les discussions conduites ce week-end entre les protagonistes.
"On n'a pas réussi à s'entendre", a regretté Jean-Pierre Djaiwé (UNI-Palika), reprochant à l'UC de ne pas avoir respecté "la démarche concertée", initiée par le FLNKS lors de la campagne des provinciales, dans la mise en place des différentes institutions.
M.Djaiwé a obtenu 2 voix sur 11 tandis que son rival, Gilbert Tyuiénon (UC) en a recueilli 3. Les six autres membres du gouvernement non indépendantistes se sont abstenus.
En dépit de cette vacance et conformément aux règles de l'accord de Nouméa (1998), le gouvernement calédonien entrera pleinement en exercice à partir de vendredi.
Ces querelles politiciennes interviennent à un moment crucial de l'histoire institutionnelle de la Nouvelle-Calédonie, où un processus de décolonisation par étapes est en place.
Il s'agit du dernier mandat de l'accord de Nouméa (2019-2024). Après un premier référendum sur l'indépendance le 4 novembre dernier, remporté avec 56,7% par les pro-français, deux autres scrutins du même type auront lieu en 2020 puis en 2022.