EMMANUEL DUNAND / AFP
Paris, France | AFP | mardi 28/05/2024 - Les chefs des députés et sénateurs socialistes, Boris Vallaud et Patrick Kanner, ont réclamé mardi au Premier ministre un débat au Parlement sur les travaux de la mission de médiation en Nouvelle-Calédonie, où le calme reste très relatif après deux semaines d'émeutes.
MM. Vallaud et Kanner ont adressé un courrier à Gabriel Attal pour que les "conclusions de la mission de médiation" menée par trois hauts fonctionnaires soient "portées à la connaissance des parlementaires" le moment venu. Ils demandent une déclaration du gouvernement et un débat dans les deux chambres au titre de l'article 50-1 de la Constitution.
"Il est inenvisageable que la représentation nationale ne puisse examiner les voies et moyens qui favoriseront la conclusion d'un accord global sur l'avenir politique et institutionnel de la Nouvelle-Calédonie", insistent les deux responsables socialistes.
Emmanuel Macron a donné jusqu'à la fin juin aux élus et responsables politiques de l'archipel, aidés par une "mission de médiation" de trois hauts fonctionnaires, pour trouver "un accord global" qui "puisse être soumis au vote des Calédoniens".
Le détonateur des troubles a été le vote à Paris d'une réforme prévoyant d'élargir le corps électoral des élections provinciales à environ 25.000 personnes établies depuis au moins dix ans en Nouvelle-Calédonie, un casus belli pour les indépendantistes qui demandent le retrait du texte.
MM. Vallaud et Kanner ont adressé un courrier à Gabriel Attal pour que les "conclusions de la mission de médiation" menée par trois hauts fonctionnaires soient "portées à la connaissance des parlementaires" le moment venu. Ils demandent une déclaration du gouvernement et un débat dans les deux chambres au titre de l'article 50-1 de la Constitution.
"Il est inenvisageable que la représentation nationale ne puisse examiner les voies et moyens qui favoriseront la conclusion d'un accord global sur l'avenir politique et institutionnel de la Nouvelle-Calédonie", insistent les deux responsables socialistes.
Emmanuel Macron a donné jusqu'à la fin juin aux élus et responsables politiques de l'archipel, aidés par une "mission de médiation" de trois hauts fonctionnaires, pour trouver "un accord global" qui "puisse être soumis au vote des Calédoniens".
Le détonateur des troubles a été le vote à Paris d'une réforme prévoyant d'élargir le corps électoral des élections provinciales à environ 25.000 personnes établies depuis au moins dix ans en Nouvelle-Calédonie, un casus belli pour les indépendantistes qui demandent le retrait du texte.