Paris, France | AFP | mercredi 11/09/2024 - La présidente du Medef de Nouvelle-Calédonie, Mimsy Daly, a pressé mercredi les assureurs de conclure d'ici la "fin septembre" leurs expertises auprès des entreprises sinistrées lors des récentes émeutes sur l'archipel, afin que celles-ci puissent être indemnisées.
"Les assurances aujourd'hui sont assez réticentes à payer a priori", a regretté auprès de l'AFP la représentante patronale, de passage en métropole pour une série de réunions, notamment avec France Assureurs, la fédération du secteur de l'assurance.
"Au début, dans les courriers d'indemnités, Allianz a par exemple renvoyé l'adresse" du Haut-Commissariat de la République (le représentant de l'Etat dans l'archipel, NDLR) "en disant +contactez l'Etat+. C'était un peu brutal", a jugé Mme Daly.
"Le message que je passe à France Assureurs, c'est +engagez-vous si possible d'ici la fin du mois de septembre à avoir fait réaliser la totalité des expertises attendues+", a-t-elle exhorté, en soulignant que plusieurs centaines d'entreprises néo-calédoniennes avaient été détruites depuis le déclenchement des émeutes à la mi-mai.
"Sur 1.250 expertises nécessaires" auprès des entreprises du territoire, 520 rapports d'expertises ont été rédigés au 5 septembre, a détaillé Mme Daly.
Une petite soixantaine de millions d'euros d'indemnités ont été versés par les assureurs, "sur un total de sinistres (assurés, NDLR) de près d'un milliard d'euros", a-t-elle poursuivi.
"Ce n'est pas normal", a conclu la présidente du Medef NC, en relevant que le début des émeutes remontait à près de quatre mois.
"Je dirais que le gros de la crise, en tout cas des destructions et incendies, est aujourd'hui derrière nous. L'occurrence de nouveaux sinistres est faible maintenant", a-t-elle noté.
Mais "on en est encore à mesurer l'étendue des dégâts, parce qu'il nous manque beaucoup d'expertises d'assurance qui n'ont pas encore été finalisées", a-t-elle ajouté.
Selon les chiffres du gouvernement néo-calédonien, les destructions, pillages et incendies ont causé au moins 2,2 milliards d'euros de dégâts dans l'archipel, répartis entre les entreprises et les pouvoirs publics. Près d'un salarié sur cinq y est au chômage, total ou partiel.
"Les assurances aujourd'hui sont assez réticentes à payer a priori", a regretté auprès de l'AFP la représentante patronale, de passage en métropole pour une série de réunions, notamment avec France Assureurs, la fédération du secteur de l'assurance.
"Au début, dans les courriers d'indemnités, Allianz a par exemple renvoyé l'adresse" du Haut-Commissariat de la République (le représentant de l'Etat dans l'archipel, NDLR) "en disant +contactez l'Etat+. C'était un peu brutal", a jugé Mme Daly.
"Le message que je passe à France Assureurs, c'est +engagez-vous si possible d'ici la fin du mois de septembre à avoir fait réaliser la totalité des expertises attendues+", a-t-elle exhorté, en soulignant que plusieurs centaines d'entreprises néo-calédoniennes avaient été détruites depuis le déclenchement des émeutes à la mi-mai.
"Sur 1.250 expertises nécessaires" auprès des entreprises du territoire, 520 rapports d'expertises ont été rédigés au 5 septembre, a détaillé Mme Daly.
Une petite soixantaine de millions d'euros d'indemnités ont été versés par les assureurs, "sur un total de sinistres (assurés, NDLR) de près d'un milliard d'euros", a-t-elle poursuivi.
"Ce n'est pas normal", a conclu la présidente du Medef NC, en relevant que le début des émeutes remontait à près de quatre mois.
"Je dirais que le gros de la crise, en tout cas des destructions et incendies, est aujourd'hui derrière nous. L'occurrence de nouveaux sinistres est faible maintenant", a-t-elle noté.
Mais "on en est encore à mesurer l'étendue des dégâts, parce qu'il nous manque beaucoup d'expertises d'assurance qui n'ont pas encore été finalisées", a-t-elle ajouté.
Selon les chiffres du gouvernement néo-calédonien, les destructions, pillages et incendies ont causé au moins 2,2 milliards d'euros de dégâts dans l'archipel, répartis entre les entreprises et les pouvoirs publics. Près d'un salarié sur cinq y est au chômage, total ou partiel.