Theo Rouby / AFP
Nouméa, France | AFP | vendredi 21/10/2022 -) Le Front de libération kanak socialiste (FLNKS) et la majorité de ses composantes ne se rendront pas aux réunions sur l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, organisées à Paris les 27 et 28 octobre par l'État, tandis que le Parti de libération kanak (Palika) réserve sa décision.
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin doit d'abord recevoir les indépendantistes d'un côté et les loyalistes de l'autre, lors de deux réunions bilatérales.
Le lendemain à Matignon, la Première ministre Elisabeth Borne doit réunir pour la première fois la "Convention des partenaires", nouveau format de discussion qui prend la suite du "Comité des signataires" de l'accord de Nouméa de 1998.
Ces rendez-vous parisiens sont censés dessiner le contour des futures discussions sur l'avenir institutionnel du territoire, alors que le dialogue entre l'État et les indépendantistes est au point mort.
Le FLNKS avait annoncé la semaine dernière qu'il n'enverrait pas de délégation à Paris pour les discussions bilatérales avec le ministre de l'Intérieur et des Outre-mer, mais avait laissé la possibilité à chacun des mouvements qui le composent de se rendre à la "Convention des partenaires".
Seule l'UNI (Union nationale pour l'indépendance, qui regroupe le Palika et l'UPM) avait plaidé en faveur d'un déplacement à Paris.
Réunie hier soir, l'UNI a décidé de décliner également l'invitation, au nom de l'unité du camp indépendantiste, mais aussi du format proposé pour la "Convention des partenaires".
Lors de sa visite destinée à "renouer les fils du dialogue" en septembre, le ministre délégué aux Outre-mer, Jean-François Carenco, avait en effet évoqué une réunion tripartite, réunissant Etat, indépendantistes et non-indépendantistes, destinée à définir la méthode et le calendrier des futurs discussions.
Mais la Convention a été élargie notamment aux collectivités territoriales, aux chambres consulaires et aux associations de maires, un format qui laisse perplexe les indépendantistes, pointant aussi l'absence d'ordre du jour.
Reste à savoir si le Palika (indépendantiste) dont est issu le président du gouvernement local Louis Mapou, se rendra, en son propre nom, à Paris. Le parti n'a pas encore fait connaître sa décision.
Le Palika est en effet partagé entre la volonté de montrer son soutien à la politique de réforme de Louis Mapou, menée en étroite collaboration avec l'État, en participant à cette Convention, et le désir de maintenir la cohésion du camp indépendantiste.
La Nouvelle-Calédonie doit se doter d'un nouveau statut, alors que le cycle de consultations sur l'indépendance prévu par l'accord de Nouméa signé en 1998 s'est achevé avec le troisième référendum d'autodétermination de 2021, remporté par les non-indépendantistes.
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin doit d'abord recevoir les indépendantistes d'un côté et les loyalistes de l'autre, lors de deux réunions bilatérales.
Le lendemain à Matignon, la Première ministre Elisabeth Borne doit réunir pour la première fois la "Convention des partenaires", nouveau format de discussion qui prend la suite du "Comité des signataires" de l'accord de Nouméa de 1998.
Ces rendez-vous parisiens sont censés dessiner le contour des futures discussions sur l'avenir institutionnel du territoire, alors que le dialogue entre l'État et les indépendantistes est au point mort.
Le FLNKS avait annoncé la semaine dernière qu'il n'enverrait pas de délégation à Paris pour les discussions bilatérales avec le ministre de l'Intérieur et des Outre-mer, mais avait laissé la possibilité à chacun des mouvements qui le composent de se rendre à la "Convention des partenaires".
Seule l'UNI (Union nationale pour l'indépendance, qui regroupe le Palika et l'UPM) avait plaidé en faveur d'un déplacement à Paris.
Réunie hier soir, l'UNI a décidé de décliner également l'invitation, au nom de l'unité du camp indépendantiste, mais aussi du format proposé pour la "Convention des partenaires".
Lors de sa visite destinée à "renouer les fils du dialogue" en septembre, le ministre délégué aux Outre-mer, Jean-François Carenco, avait en effet évoqué une réunion tripartite, réunissant Etat, indépendantistes et non-indépendantistes, destinée à définir la méthode et le calendrier des futurs discussions.
Mais la Convention a été élargie notamment aux collectivités territoriales, aux chambres consulaires et aux associations de maires, un format qui laisse perplexe les indépendantistes, pointant aussi l'absence d'ordre du jour.
Reste à savoir si le Palika (indépendantiste) dont est issu le président du gouvernement local Louis Mapou, se rendra, en son propre nom, à Paris. Le parti n'a pas encore fait connaître sa décision.
Le Palika est en effet partagé entre la volonté de montrer son soutien à la politique de réforme de Louis Mapou, menée en étroite collaboration avec l'État, en participant à cette Convention, et le désir de maintenir la cohésion du camp indépendantiste.
La Nouvelle-Calédonie doit se doter d'un nouveau statut, alors que le cycle de consultations sur l'indépendance prévu par l'accord de Nouméa signé en 1998 s'est achevé avec le troisième référendum d'autodétermination de 2021, remporté par les non-indépendantistes.