Jeudi, à Matignon, des décisions sont attendues au Comité des signataires de l'accord de Nouméa pour tenter de faire avancer les choses.
Dans son article un consacré à l'identité kanak, cet accord stipule que des signes identitaires - nom, drapeau, hymne, devise et graphisme des billets de banque - seront recherchés "pour exprimer l'identité kanak et le futur partagé entre tous".
Péniblement, un hymne, une devise et des illustrations pour la monnaie ont été présentés, à l'occasion de la célébration des dix ans de l'accord de Nouméa, en juin 2008.
En raison de réticences politiques, notamment dans les rangs du Rassemblement-UMP, ces symboles n'ont cependant jamais été présentés aux élus du Congrès, qui doivent les entériner à une majorité des trois-cinquièmes.
Depuis quelques mois, c'est la question du drapeau qui agite le landerneau. Contre toute attente, le député UMP Pierre Frogier a proposé d'accepter le drapeau indépendantiste (à cinq couleurs), à condition qu'il flotte à côté de l'emblème tricolore.
"C'est la reconnaissance de nos deux légitimités. Je n'accepterai jamais un troisième drapeau, car cela peut nous mener à l'indépendance et je n'en veux pas", a-t-il récemment martelé.
Le parti indépendantiste Union calédonienne a bien accueilli cette initiative et Pierre Frogier a affirmé que, lors de son entretien en mai avec Nicolas Sarkozy, le président avait trouvé l'idée "géniale".
En charge du dossier au gouvernement, Dewe Gorodé (indépendantiste) a stigmatisé "l'obstruction politique" infligée aux trois premiers signes identitaires, s'opposant au projet de M.Frogier.
Calédonie Ensemble, parti de droite modérée du président du gouvernement Philippe Gomes, a pour sa part proposé un drapeau mêlant couleurs et illustrations du drapeau tricolore et du drapeau des indépendantistes.
Dans son article un consacré à l'identité kanak, cet accord stipule que des signes identitaires - nom, drapeau, hymne, devise et graphisme des billets de banque - seront recherchés "pour exprimer l'identité kanak et le futur partagé entre tous".
Péniblement, un hymne, une devise et des illustrations pour la monnaie ont été présentés, à l'occasion de la célébration des dix ans de l'accord de Nouméa, en juin 2008.
En raison de réticences politiques, notamment dans les rangs du Rassemblement-UMP, ces symboles n'ont cependant jamais été présentés aux élus du Congrès, qui doivent les entériner à une majorité des trois-cinquièmes.
Depuis quelques mois, c'est la question du drapeau qui agite le landerneau. Contre toute attente, le député UMP Pierre Frogier a proposé d'accepter le drapeau indépendantiste (à cinq couleurs), à condition qu'il flotte à côté de l'emblème tricolore.
"C'est la reconnaissance de nos deux légitimités. Je n'accepterai jamais un troisième drapeau, car cela peut nous mener à l'indépendance et je n'en veux pas", a-t-il récemment martelé.
Le parti indépendantiste Union calédonienne a bien accueilli cette initiative et Pierre Frogier a affirmé que, lors de son entretien en mai avec Nicolas Sarkozy, le président avait trouvé l'idée "géniale".
En charge du dossier au gouvernement, Dewe Gorodé (indépendantiste) a stigmatisé "l'obstruction politique" infligée aux trois premiers signes identitaires, s'opposant au projet de M.Frogier.
Calédonie Ensemble, parti de droite modérée du président du gouvernement Philippe Gomes, a pour sa part proposé un drapeau mêlant couleurs et illustrations du drapeau tricolore et du drapeau des indépendantistes.