Crédit Theo Rouby / AFP
Nouméa, France | AFP | mercredi 30/08/2023 - Le leader indépendantiste Roch Wamytan a été réélu mercredi dès le premier tour au poste de président du congrès de la Nouvelle-Calédonie, l'assemblée délibérante de ce territoire français du Pacifique sud, a-t-on appris auprès de l'institution.
Ce chef coutumier kanak âgé de 72 ans, membre de l'Union calédonienne, le principal parti indépendantiste, occupe sans discontinuer depuis 2019 le perchoir du congrès.
Ses réélections successives, pour des mandats d'un an, ont été rendues possibles par l'alliance conclue par les indépendantistes avec l'Eveil océanien, jeune parti dont la vocation est de représenter la communauté de Wallis-et-Futuna, nombreuse dans l'archipel calédonien.
Le groupe Les Loyalistes (non-indépendantiste) a dénoncé dans un communiqué une majorité "artificielle" ne reflétant "pas la majorité réelle de la population, qui s'est exprimée par trois fois pour maintenir la Nouvelle-Calédonie au sein de la République".
Le cycle de trois référendums prévu par l'accord de Nouméa signé en 1998 s'est achevé en 2021 sur un scrutin boycotté par les indépendantistes. Le territoire doit désormais se doter d'un nouveau statut.
Dans son discours, Roch Wamytan a souligné que les "prochaines semaines s'annoncent denses et difficiles".
"Les discussions seront âpres car nous sommes toutes et tous animés par la défense d'une vision, de valeurs et d'idées au nom de l'intérêt supérieur de la Nouvelle-Calédonie et de ses habitants", a-t-il poursuivi, estimant que les élus avaient pour "responsabilité fondamentale de maintenir, quelles que soient nos divergences, cette paix qui est, pour tous les Calédoniens, le bien le plus précieux".
De nouvelles réunions doivent se tenir à Paris la semaine prochaine entre l'État, les indépendantistes et les non-indépendantistes.
Ce chef coutumier kanak âgé de 72 ans, membre de l'Union calédonienne, le principal parti indépendantiste, occupe sans discontinuer depuis 2019 le perchoir du congrès.
Ses réélections successives, pour des mandats d'un an, ont été rendues possibles par l'alliance conclue par les indépendantistes avec l'Eveil océanien, jeune parti dont la vocation est de représenter la communauté de Wallis-et-Futuna, nombreuse dans l'archipel calédonien.
Le groupe Les Loyalistes (non-indépendantiste) a dénoncé dans un communiqué une majorité "artificielle" ne reflétant "pas la majorité réelle de la population, qui s'est exprimée par trois fois pour maintenir la Nouvelle-Calédonie au sein de la République".
Le cycle de trois référendums prévu par l'accord de Nouméa signé en 1998 s'est achevé en 2021 sur un scrutin boycotté par les indépendantistes. Le territoire doit désormais se doter d'un nouveau statut.
Dans son discours, Roch Wamytan a souligné que les "prochaines semaines s'annoncent denses et difficiles".
"Les discussions seront âpres car nous sommes toutes et tous animés par la défense d'une vision, de valeurs et d'idées au nom de l'intérêt supérieur de la Nouvelle-Calédonie et de ses habitants", a-t-il poursuivi, estimant que les élus avaient pour "responsabilité fondamentale de maintenir, quelles que soient nos divergences, cette paix qui est, pour tous les Calédoniens, le bien le plus précieux".
De nouvelles réunions doivent se tenir à Paris la semaine prochaine entre l'État, les indépendantistes et les non-indépendantistes.