Nouméa, France | AFP | vendredi 10/03/2022 - Deux formations du FLNKS se réunissent samedi en congrès en Nouvelle-Calédonie, trois mois après le référendum sur l'indépendance du 12 décembre, pour élaborer une stratégie de reprise des discussions institutionnelles, ont indiqué leurs dirigeants.
"A l'issue des élections nationales (présidentielle et législatives), nous souhaitons des discussions bilatérales avec l'Etat, notamment sur les compétences régaliennes", a déclaré à l'AFP Jean Creugnet, secrétaire général de l'UPM (Union progressiste en Mélanésie).
"Mais je rappelle que nous ne reconnaissons pas la troisième consultation. Un recours a été déposé en décembre au Conseil d'Etat et d'autres vont suivre", a-t-il ajouté, précisant que la Cour internationale de Justice serait notamment saisie.
Le troisième et dernier référendum sur l'indépendance de l'accord de Nouméa (1998) a vu le 12 décembre dernier la victoire écrasante des pro-France avec 96,5%.
Mais opposés au choix de sa date, en raison de la crise Covid, les indépendantistes kanak ont refusé de prendre part au scrutin, dont la participation (43,90%) s'est écroulée par rapport aux deux précédents.
Le Parti de libération kanak (Palika) sera également en congrès à Voh (nord) pour définir "une stratégie pour la suite des discussions avec l'Etat et préciser leur contenu".
L'Union calédonienne (FLNKS) tient pour sa part un comité directeur samedi avant un congrès du 11 au 13 avril avec "la volonté de défendre les acquis de l'accord de Nouméa".
"Il n'y aura pas de retour en arrière. Cet accord est un accord de décolonisation, qui a tracé une ligne et des perspectives sur lesquelles on ne lâchera pas", a déclaré à l'AFP Daniel Goa, président de l'UC.
En juin dernier à Paris, avec le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu, l'après-référendum avait été balisé avec une période de transition de 18 mois devant mener à un référendum de projet d'ici juin 2023. Le FLNKS n'a cependant pas validé ce calendrier.
"Aujourd'hui, notre priorité est de faire avancer nos valeurs et de mettre en oeuvre le programme politique que l'on porte depuis 20 ans", a déclaré Jean Creugnet alors que les indépendantistes président le gouvernement depuis juillet, pour la première fois de l'accord de Nouméa.
"A l'issue des élections nationales (présidentielle et législatives), nous souhaitons des discussions bilatérales avec l'Etat, notamment sur les compétences régaliennes", a déclaré à l'AFP Jean Creugnet, secrétaire général de l'UPM (Union progressiste en Mélanésie).
"Mais je rappelle que nous ne reconnaissons pas la troisième consultation. Un recours a été déposé en décembre au Conseil d'Etat et d'autres vont suivre", a-t-il ajouté, précisant que la Cour internationale de Justice serait notamment saisie.
Le troisième et dernier référendum sur l'indépendance de l'accord de Nouméa (1998) a vu le 12 décembre dernier la victoire écrasante des pro-France avec 96,5%.
Mais opposés au choix de sa date, en raison de la crise Covid, les indépendantistes kanak ont refusé de prendre part au scrutin, dont la participation (43,90%) s'est écroulée par rapport aux deux précédents.
Le Parti de libération kanak (Palika) sera également en congrès à Voh (nord) pour définir "une stratégie pour la suite des discussions avec l'Etat et préciser leur contenu".
L'Union calédonienne (FLNKS) tient pour sa part un comité directeur samedi avant un congrès du 11 au 13 avril avec "la volonté de défendre les acquis de l'accord de Nouméa".
"Il n'y aura pas de retour en arrière. Cet accord est un accord de décolonisation, qui a tracé une ligne et des perspectives sur lesquelles on ne lâchera pas", a déclaré à l'AFP Daniel Goa, président de l'UC.
En juin dernier à Paris, avec le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu, l'après-référendum avait été balisé avec une période de transition de 18 mois devant mener à un référendum de projet d'ici juin 2023. Le FLNKS n'a cependant pas validé ce calendrier.
"Aujourd'hui, notre priorité est de faire avancer nos valeurs et de mettre en oeuvre le programme politique que l'on porte depuis 20 ans", a déclaré Jean Creugnet alors que les indépendantistes président le gouvernement depuis juillet, pour la première fois de l'accord de Nouméa.