Crédit Delphine MAYEUR / AFP
Nouméa, France | AFP | mercredi 21/08/2024 - L'Union calédonienne (indépendantistes) a appelé mercredi Emmanuel Macron à prononcer clairement l’abandon pur et simple du projet de réforme constitutionnelle visant à ouvrir le corps électoral provincial et à accepter une mission de médiation neutre dans l'archipel.
Cette prise de position du principal parti indépendantiste fait partie des conclusions de son comité directeur qui s'est tenu le 17 août à Voh, dans le nord de l’archipel, dévoilées mercredi à la presse.
L'examen au Parlement d'un projet de réforme électorale accusé de marginaliser la population autochtone a été le point de départ d'une vaste mobilisation indépendantiste dégénérant en émeutes à partir du 13 mai.
Face à l'embrasement du territoire, Emmanuel Macron avait annoncé fin mai, lors d'une visite éclair à Nouméa, que le texte était "suspendu".
Une prise de position jugée insuffisante par le camp indépendantiste qui demande un abandon clair du projet, trois mois après le début des troubles qui se poursuivent sur le "Caillou".
L'UC réclame en outre "la mise en place d'une mission de médiation neutre, impartiale de portée nationale et internationale" sur la situation dans l'archipel.
Gilbert Tyuienon, premier vice-président de l’UC, a également expliqué à la presse mercredi attendre du Président de la République "une réponse politique et pas seulement judiciaire quant aux prisonniers politiques, a minima un retour au pays".
Sept militants sont placés en détention provisoire en métropole depuis juin, dont le leader de la CCAT (Cellule de coordination des actions de terrain), Christian Tein, incarcéré à Mulhouse (Haut-Rhin) où il affirme être "un prisonnier politique".
"Nous assumons la CCAT qui a toujours appelé à une mobilisation politique et pacifique. Le responsable des débordements que l’on a connu, c'est l’État", a accusé le vice-président du parti indépendantiste, réaffirmant la "détermination" de l’UC à accéder à la pleine souveraineté.
Ce comité directeur avait vocation à définir les positions de l'UC avant le Congrès très attendu du FLNKS, prévu le 31 août, dans le Nord de la Grande Terre. Il réunira l’ensemble des membres du FLNKS ainsi que les autres mouvements nationalistes et indépendantistes, sur fond de divergences entre l’UC et le Palika, les deux principaux partis.
Le bureau de l’UC a souligné l'importance de l'unité de la mouvance indépendantiste, annonçant la candidature de Christian Tein au poste de président du FLNKS, vacant depuis 2001.
Cette prise de position du principal parti indépendantiste fait partie des conclusions de son comité directeur qui s'est tenu le 17 août à Voh, dans le nord de l’archipel, dévoilées mercredi à la presse.
L'examen au Parlement d'un projet de réforme électorale accusé de marginaliser la population autochtone a été le point de départ d'une vaste mobilisation indépendantiste dégénérant en émeutes à partir du 13 mai.
Face à l'embrasement du territoire, Emmanuel Macron avait annoncé fin mai, lors d'une visite éclair à Nouméa, que le texte était "suspendu".
Une prise de position jugée insuffisante par le camp indépendantiste qui demande un abandon clair du projet, trois mois après le début des troubles qui se poursuivent sur le "Caillou".
L'UC réclame en outre "la mise en place d'une mission de médiation neutre, impartiale de portée nationale et internationale" sur la situation dans l'archipel.
Gilbert Tyuienon, premier vice-président de l’UC, a également expliqué à la presse mercredi attendre du Président de la République "une réponse politique et pas seulement judiciaire quant aux prisonniers politiques, a minima un retour au pays".
Sept militants sont placés en détention provisoire en métropole depuis juin, dont le leader de la CCAT (Cellule de coordination des actions de terrain), Christian Tein, incarcéré à Mulhouse (Haut-Rhin) où il affirme être "un prisonnier politique".
"Nous assumons la CCAT qui a toujours appelé à une mobilisation politique et pacifique. Le responsable des débordements que l’on a connu, c'est l’État", a accusé le vice-président du parti indépendantiste, réaffirmant la "détermination" de l’UC à accéder à la pleine souveraineté.
Ce comité directeur avait vocation à définir les positions de l'UC avant le Congrès très attendu du FLNKS, prévu le 31 août, dans le Nord de la Grande Terre. Il réunira l’ensemble des membres du FLNKS ainsi que les autres mouvements nationalistes et indépendantistes, sur fond de divergences entre l’UC et le Palika, les deux principaux partis.
Le bureau de l’UC a souligné l'importance de l'unité de la mouvance indépendantiste, annonçant la candidature de Christian Tein au poste de président du FLNKS, vacant depuis 2001.