Une fuite de métal s'est produite vendredi matin à l'usine métallurgique de nickel Koniambo du géant suisse des matières premières Glencore en Nouvelle-Calédonie, nécessitant une évacuation des employés dont aucun n'a été blessé, a indiqué la direction du site.
"Nous avons une fuite sur l'un des deux fours, qui libère du métal sur une dalle prévue à cet effet. Les 300 employés de l'usine ont été évacués mais il n'y a aucun blessé et aucun impact sur l'environnement", a affirmé à l'AFP, Laurent Fogliani, responsable de la communication de Koniambo Nickel.
Le métal en fusion chauffé à 1.500 degrés se serait échappé du four, en raison d'un problème "au niveau des réfractaires".
"La gestion du plan opérationnel avec les autorités a fonctionné et le risque est maîtrisé", a également assuré M. Fiogliani.
En retard sur son calendrier initial, l'usine Koniambo, confrontée à des problèmes techniques notamment au niveau de sa centrale thermique au charbon, devrait produire 14.000 tonnes de nickel en 2014.
La production pour 2015 avait été fixée à 30.000 tonnes mais cet accident pourrait remettre en question cet objectif. La pleine capacité de production de 60.000 tonnes annuelles doit être atteinte mi-2016.
L'usine Koniambo, dans le nord de la Nouvelle-Calédonie, est détenue à 49% par le géant de la mine et du négoce Glencore et à 51% par les indépendantistes kanaks de la Province nord.
Cette unité, qui exploite l'un des plus beaux gisements au monde de minerai de nickel, indispensable à la fabrication d'acier inoxydable, a connu une importante inflation de son coût d'investissement. Glencore, firme basée à Zoug (Suisse), l'a récemment estimé à 7 milliards de dollars (5,7 milliards euros).
"Nous avons une fuite sur l'un des deux fours, qui libère du métal sur une dalle prévue à cet effet. Les 300 employés de l'usine ont été évacués mais il n'y a aucun blessé et aucun impact sur l'environnement", a affirmé à l'AFP, Laurent Fogliani, responsable de la communication de Koniambo Nickel.
Le métal en fusion chauffé à 1.500 degrés se serait échappé du four, en raison d'un problème "au niveau des réfractaires".
"La gestion du plan opérationnel avec les autorités a fonctionné et le risque est maîtrisé", a également assuré M. Fiogliani.
En retard sur son calendrier initial, l'usine Koniambo, confrontée à des problèmes techniques notamment au niveau de sa centrale thermique au charbon, devrait produire 14.000 tonnes de nickel en 2014.
La production pour 2015 avait été fixée à 30.000 tonnes mais cet accident pourrait remettre en question cet objectif. La pleine capacité de production de 60.000 tonnes annuelles doit être atteinte mi-2016.
L'usine Koniambo, dans le nord de la Nouvelle-Calédonie, est détenue à 49% par le géant de la mine et du négoce Glencore et à 51% par les indépendantistes kanaks de la Province nord.
Cette unité, qui exploite l'un des plus beaux gisements au monde de minerai de nickel, indispensable à la fabrication d'acier inoxydable, a connu une importante inflation de son coût d'investissement. Glencore, firme basée à Zoug (Suisse), l'a récemment estimé à 7 milliards de dollars (5,7 milliards euros).