MARC LE CHELARD / AFP
Nouméa, France | AFP | vendredi 19/10/2023 - Le blocage des vols de la compagnie aérienne Air Calédonie, menés par des collectifs d'usagers en Nouvelle-Calédonie, ne reprendront pas à l'issue des vacances scolaires comme annoncé initialement, ont indiqué les responsables coutumiers de l'île de Maré jeudi dans un communiqué.
Lors d'une réunion jeudi, ceux-ci ont décidé de ne pas reprendre le blocage des rotations aériennes assurées par la compagnie domestique, initialement prévu le 23 octobre.
Les responsables appellent toutefois "les différents protagonistes [à] se mettre autour d'une table afin de trouver ensemble une solution à ce conflit".
La compagnie, qui assure les liaisons intérieures de l'archipel, faisait l'objet de blocages de collectifs d'usagers à Lifou, Maré et l'île des Pins depuis le 26 septembre.
Ceux-ci réclamaient notamment l'instauration d'un prix unique et fixe, ainsi que des aides supplémentaires sur le coût des transports pour les résidents des îles se déplaçant vers la Grande Terre.
Une suspension des blocages avait été décidée, au début du mois d'octobre pour les vacances scolaires, à l'initiative des différents conseils coutumiers des îles desservies par Air Calédonie.
Dans un communiqué diffusé le 12 octobre, la compagnie, qui relie les différentes îles de l'archipel à la Grande Terre, avait annoncé des pertes de l'ordre de 1,5 million d'euros du fait de ce mouvement.
Malgré ce retour à la normale de l'activité, Air Calédonie est dans une situation financière critique.
Une procédure préventive de règlement des difficultés sera mise en œuvre dans le courant de la semaine prochaine, au plus tard, afin de "se donner trois mois pour sortir la tête de l'eau", a fait savoir vendredi le service communication de la compagnie aérienne à l'AFP.
Début octobre, un local d'Air Calédonie avait été incendié à Wé sur l'île de Lifou. La piste criminelle est privilégiée par la justice.
En 2011, un vaste mouvement de protestation des usagers avait entraîné une paralysie du trafic durant plusieurs semaines. Sur l'île de Maré, le conflit s'était greffé à des différends politico-coutumiers et avait dégénéré en flambée de violences, causant la mort de quatre personnes tandis que trente autres avaient été blessées. Des magasins, des cases et des voitures avaient été incendiés.
Lors d'une réunion jeudi, ceux-ci ont décidé de ne pas reprendre le blocage des rotations aériennes assurées par la compagnie domestique, initialement prévu le 23 octobre.
Les responsables appellent toutefois "les différents protagonistes [à] se mettre autour d'une table afin de trouver ensemble une solution à ce conflit".
La compagnie, qui assure les liaisons intérieures de l'archipel, faisait l'objet de blocages de collectifs d'usagers à Lifou, Maré et l'île des Pins depuis le 26 septembre.
Ceux-ci réclamaient notamment l'instauration d'un prix unique et fixe, ainsi que des aides supplémentaires sur le coût des transports pour les résidents des îles se déplaçant vers la Grande Terre.
Une suspension des blocages avait été décidée, au début du mois d'octobre pour les vacances scolaires, à l'initiative des différents conseils coutumiers des îles desservies par Air Calédonie.
Dans un communiqué diffusé le 12 octobre, la compagnie, qui relie les différentes îles de l'archipel à la Grande Terre, avait annoncé des pertes de l'ordre de 1,5 million d'euros du fait de ce mouvement.
Malgré ce retour à la normale de l'activité, Air Calédonie est dans une situation financière critique.
Une procédure préventive de règlement des difficultés sera mise en œuvre dans le courant de la semaine prochaine, au plus tard, afin de "se donner trois mois pour sortir la tête de l'eau", a fait savoir vendredi le service communication de la compagnie aérienne à l'AFP.
Début octobre, un local d'Air Calédonie avait été incendié à Wé sur l'île de Lifou. La piste criminelle est privilégiée par la justice.
En 2011, un vaste mouvement de protestation des usagers avait entraîné une paralysie du trafic durant plusieurs semaines. Sur l'île de Maré, le conflit s'était greffé à des différends politico-coutumiers et avait dégénéré en flambée de violences, causant la mort de quatre personnes tandis que trente autres avaient été blessées. Des magasins, des cases et des voitures avaient été incendiés.