Crédit Alain JOCARD / AFP
Nouméa, France | AFP | samedi 25/11/2023 - Le ministre de l’Intérieur et des Outre-Mer, Gérald Darmanin, n’est pas parvenu à ramener les indépendantistes de l’Union calédonienne (UC) autour de la table des discussions, et s’est dit samedi à Nouméa "un peu échaudé" par le résultat des réunions qu’il a tenues avec eux.
Lors d’un entretien avec la radio RRB et les chaînes de télévision Nouvelle-Calédonie la 1ere et Calédonia, Gérald Darmanin a toutefois précisé qu'il pourrait revenir les 4 et 5 décembre à Nouméa, "à condition que se tiennent des réunions à trois", incluant l'Etat, les indépendantistes et les non-indépendantistes (loyalistes).
Pour la cinquième fois en un an, Gérald Darmanin s'est rendu en Nouvelle-Calédonie, vendredi et samedi, afin d'échanger avec les partis locaux sur le futur statut du territoire.
Il a longuement reçu l’Union calédonienne, principale composante du Front de libération kanak socialiste (FLNKS), vendredi et de nouveau samedi, sans réussir à convaincre le mouvement de s'engager dans des discussions tripartites.
"Des discussions nombreuses ont été menées, c'est la cinquième fois que je viens en Nouvelle-Calédonie pour mener ces discussions, j'ai un peu été échaudé de voir qu'une partie des indépendantistes ne voulaient pas rentrer dans la discussion", a-t-il commenté, tout en se disant prêt à revenir "pour la sixième fois" en vue d'obtenir "un accord plus large".
L’UC, qui rejette le projet présenté par l’Etat début septembre, avait confirmé lors de son congrès mi-novembre refuser de discuter du texte, tout en réaffirmant sa volonté de dialoguer avec l'Etat, sous la forme de réunions bilatérales.
L’autre principale composante du FLNKS, le Palika, participe en revanche aux discussions.
Le ministre a rappelé que, même en l’absence de réunion, l’Etat maintiendrait son calendrier, qui prévoit une réforme constitutionnelle en 2024 concernant la Nouvelle-Calédonie.
L'éventuel dégel du corps électoral aux élections provinciales (qui pourrait bousculer les équilibres politiques) est l'un des points d'achoppement, l'UC y étant opposée. Ce scrutin est crucial en Nouvelle-Calédonie, où les provinces détiennent une grande partie des compétences.
"Un avis a été demandé au Conseil d’Etat, qui se prononcera le 8 ou le 9 décembre", a dit le ministre, sur la possibilité juridique de modifier ce corps électoral. Et, à moins d’un consensus qui permette d'envisager la poursuite des discussions, "un texte sera déposé le 31 décembre pour modifier le corps électoral, pour que les élections se tiennent en 2024", a-t-il poursuivi.
Lors d’un entretien avec la radio RRB et les chaînes de télévision Nouvelle-Calédonie la 1ere et Calédonia, Gérald Darmanin a toutefois précisé qu'il pourrait revenir les 4 et 5 décembre à Nouméa, "à condition que se tiennent des réunions à trois", incluant l'Etat, les indépendantistes et les non-indépendantistes (loyalistes).
Pour la cinquième fois en un an, Gérald Darmanin s'est rendu en Nouvelle-Calédonie, vendredi et samedi, afin d'échanger avec les partis locaux sur le futur statut du territoire.
Il a longuement reçu l’Union calédonienne, principale composante du Front de libération kanak socialiste (FLNKS), vendredi et de nouveau samedi, sans réussir à convaincre le mouvement de s'engager dans des discussions tripartites.
"Des discussions nombreuses ont été menées, c'est la cinquième fois que je viens en Nouvelle-Calédonie pour mener ces discussions, j'ai un peu été échaudé de voir qu'une partie des indépendantistes ne voulaient pas rentrer dans la discussion", a-t-il commenté, tout en se disant prêt à revenir "pour la sixième fois" en vue d'obtenir "un accord plus large".
L’UC, qui rejette le projet présenté par l’Etat début septembre, avait confirmé lors de son congrès mi-novembre refuser de discuter du texte, tout en réaffirmant sa volonté de dialoguer avec l'Etat, sous la forme de réunions bilatérales.
L’autre principale composante du FLNKS, le Palika, participe en revanche aux discussions.
Le ministre a rappelé que, même en l’absence de réunion, l’Etat maintiendrait son calendrier, qui prévoit une réforme constitutionnelle en 2024 concernant la Nouvelle-Calédonie.
L'éventuel dégel du corps électoral aux élections provinciales (qui pourrait bousculer les équilibres politiques) est l'un des points d'achoppement, l'UC y étant opposée. Ce scrutin est crucial en Nouvelle-Calédonie, où les provinces détiennent une grande partie des compétences.
"Un avis a été demandé au Conseil d’Etat, qui se prononcera le 8 ou le 9 décembre", a dit le ministre, sur la possibilité juridique de modifier ce corps électoral. Et, à moins d’un consensus qui permette d'envisager la poursuite des discussions, "un texte sera déposé le 31 décembre pour modifier le corps électoral, pour que les élections se tiennent en 2024", a-t-il poursuivi.