Crédit Ludovic MARIN / AFP
Nouméa, France | AFP | vendredi 13/10/2023 - L'année 2022 aura permis à la Nouvelle-Calédonie de retrouver la croissance pour la première fois depuis le début de la crise sanitaire, selon une étude parue vendredi, mais l'année 2023 s'annonce déjà beaucoup moins favorable.
Après trois ans de décroissance, le Produit intérieur brut de la Nouvelle-Calédonie affiche une hausse de 3,5% pour 2022, selon l'étude "Comptes rapides économiques Outre-mer" publiée conjointement par l'Institut d'émission d'Outre-mer (IEOM), l'Institut statistique des études économiques (Isee) de Nouvelle-Calédonie et l'Agence française de développement.
"Ce rebond est lié à un retour de la confiance avec notamment la fin du processus référendaire, une inflation plus contenue en Nouvelle-Calédonie qu'ailleurs et à un niveau d'investissement significatif", a estimé Olivier Fagnot, le directeur de l'Isee, lors d'une conférence de presse à Nouméa.
La consommation des ménages a ainsi augmenté de 2,6% en volume, en dépit de l'inflation et d'une baisse démographique.
Quant aux investissements, ils sont en hausse de 7,3% en volume. "C'est le signe d'un rebond de l'économie, mais aussi d'un rattrapage des années précédentes, lorsque les entreprises attentistes en raison de la crise sanitaire et des incertitudes sur l'avenir institutionnel ont reporté un certain nombre d'investissements", note Olivier Fagnot.
Mais dès la fin 2022 l'économie calédonienne montrait déjà des signes d'essoufflement. "Les indicateurs sont au vert sur les trois premiers trimestres 2022, mais l'on observe un fléchissement en fin d'année, qui s'est confirmé sur la première moitié de l'année 2023", souligne Yann Caron, le directeur de l'IEOM.
Alors que la Nouvelle-Calédonie doit se doter d'un nouveau statut à l'issue du cycle de trois référendums sur l'indépendance qui s'est achevé en 2021, "l'incertitude pèse à nouveau sur l'archipel. Par ailleurs, les entreprises qui ont contracté des prêts garantis par l'État pendant la crise sanitaire entrent maintenant dans la phase de remboursement. Tout cela concourt à un climat moins favorable", poursuit M. Caron.
L'économie calédonienne doit enfin faire face à de nombreux défis structurels: importante dette publique contractée pendant la crise Covid, déficit des comptes sociaux et difficultés de l'industrie du nickel.
Après trois ans de décroissance, le Produit intérieur brut de la Nouvelle-Calédonie affiche une hausse de 3,5% pour 2022, selon l'étude "Comptes rapides économiques Outre-mer" publiée conjointement par l'Institut d'émission d'Outre-mer (IEOM), l'Institut statistique des études économiques (Isee) de Nouvelle-Calédonie et l'Agence française de développement.
"Ce rebond est lié à un retour de la confiance avec notamment la fin du processus référendaire, une inflation plus contenue en Nouvelle-Calédonie qu'ailleurs et à un niveau d'investissement significatif", a estimé Olivier Fagnot, le directeur de l'Isee, lors d'une conférence de presse à Nouméa.
La consommation des ménages a ainsi augmenté de 2,6% en volume, en dépit de l'inflation et d'une baisse démographique.
Quant aux investissements, ils sont en hausse de 7,3% en volume. "C'est le signe d'un rebond de l'économie, mais aussi d'un rattrapage des années précédentes, lorsque les entreprises attentistes en raison de la crise sanitaire et des incertitudes sur l'avenir institutionnel ont reporté un certain nombre d'investissements", note Olivier Fagnot.
Mais dès la fin 2022 l'économie calédonienne montrait déjà des signes d'essoufflement. "Les indicateurs sont au vert sur les trois premiers trimestres 2022, mais l'on observe un fléchissement en fin d'année, qui s'est confirmé sur la première moitié de l'année 2023", souligne Yann Caron, le directeur de l'IEOM.
Alors que la Nouvelle-Calédonie doit se doter d'un nouveau statut à l'issue du cycle de trois référendums sur l'indépendance qui s'est achevé en 2021, "l'incertitude pèse à nouveau sur l'archipel. Par ailleurs, les entreprises qui ont contracté des prêts garantis par l'État pendant la crise sanitaire entrent maintenant dans la phase de remboursement. Tout cela concourt à un climat moins favorable", poursuit M. Caron.
L'économie calédonienne doit enfin faire face à de nombreux défis structurels: importante dette publique contractée pendant la crise Covid, déficit des comptes sociaux et difficultés de l'industrie du nickel.