Crédit Theo Rouby / AFP
Nouméa, France | AFP | mercredi 13/09/2023 - Le gouvernement calédonien a adopté mercredi plusieurs mesures pour renflouer la Caisse locale de retraites, chargée du versement des pensions des fonctionnaires territoriaux, qui risque la cessation de paiement.
La Caisse locale de retraites (CLR) est dans un "état d’urgence absolue", écrit le gouvernement calédonien dans un communiqué publié mercredi.
L’exécutif souhaite donc augmenter progressivement les cotisations des fonctionnaires et des employeurs de 1%, ce qui devrait générer près de 8 millions d’euros de recettes nouvelles par an.
Les pensionnés seront également touchés avec un "taux de minoration" qui passera de 5% à 6%, pour une économie attendue d’environ 1,68 million d’euros par an.
Si aucune mesure immédiate n’était prise, la CLR pourrait ne pas être en mesure de verser les pensions à ses 5.600 ayants droit d’ici à la fin de l’année. Chaque mois, le déficit structurel, estimé en juillet dernier par la caisse à 14,3 millions d’euros, s’aggrave de près d’un million d’euros.
Outre le déficit structurel lié à la baisse constante du ratio fonctionnaires/pensionnés qui s’est progressivement dégradé depuis les années 1990 pour atteindre 1,76 au 31 juillet 2023, la CLR fait face à des impayés: au total les collectivités et établissements publics débiteurs – dont les hôpitaux publics eux-même en difficulté majeure - lui doivent 12,6 millions d’euros.
Malgré tout, l’ensemble de ces mesures qui doivent maintenant être avalisées par le congrès de la Nouvelle-Calédonie, "risque de ne pas produire assez rapidement d’effets positifs", précise le gouvernement calédonien qui a donc "sollicité auprès de l’État une aide financière qui, combinée aux mesures d’urgence, permettrait d’assurer le paiement des pensions jusqu’en septembre 2025."
La semaine dernière, en marge des discussions sur l’avenir institutionnel du territoire, le ministre de l’Intérieur et des Outremers, Gérald Darmanin, a confirmé la volonté de l’État d’accompagner les collectivités calédoniennes en difficulté.
La pérennisation du système de retraites au-delà de 2025 fait par ailleurs l’objet de discussions avec les partenaires sociaux, les syndicats pointant de leur côté le recours massif des collectivités à des agents contractuels, qui cotisent donc dans le privé, au lieu de fonctionnaires, comme frein au rétablissement de finances saines.
La Caisse locale de retraites (CLR) est dans un "état d’urgence absolue", écrit le gouvernement calédonien dans un communiqué publié mercredi.
L’exécutif souhaite donc augmenter progressivement les cotisations des fonctionnaires et des employeurs de 1%, ce qui devrait générer près de 8 millions d’euros de recettes nouvelles par an.
Les pensionnés seront également touchés avec un "taux de minoration" qui passera de 5% à 6%, pour une économie attendue d’environ 1,68 million d’euros par an.
Si aucune mesure immédiate n’était prise, la CLR pourrait ne pas être en mesure de verser les pensions à ses 5.600 ayants droit d’ici à la fin de l’année. Chaque mois, le déficit structurel, estimé en juillet dernier par la caisse à 14,3 millions d’euros, s’aggrave de près d’un million d’euros.
Outre le déficit structurel lié à la baisse constante du ratio fonctionnaires/pensionnés qui s’est progressivement dégradé depuis les années 1990 pour atteindre 1,76 au 31 juillet 2023, la CLR fait face à des impayés: au total les collectivités et établissements publics débiteurs – dont les hôpitaux publics eux-même en difficulté majeure - lui doivent 12,6 millions d’euros.
Malgré tout, l’ensemble de ces mesures qui doivent maintenant être avalisées par le congrès de la Nouvelle-Calédonie, "risque de ne pas produire assez rapidement d’effets positifs", précise le gouvernement calédonien qui a donc "sollicité auprès de l’État une aide financière qui, combinée aux mesures d’urgence, permettrait d’assurer le paiement des pensions jusqu’en septembre 2025."
La semaine dernière, en marge des discussions sur l’avenir institutionnel du territoire, le ministre de l’Intérieur et des Outremers, Gérald Darmanin, a confirmé la volonté de l’État d’accompagner les collectivités calédoniennes en difficulté.
La pérennisation du système de retraites au-delà de 2025 fait par ailleurs l’objet de discussions avec les partenaires sociaux, les syndicats pointant de leur côté le recours massif des collectivités à des agents contractuels, qui cotisent donc dans le privé, au lieu de fonctionnaires, comme frein au rétablissement de finances saines.