Nouméa, France | AFP | vendredi 16/12/2022 - Plusieurs milliers de manifestants ont participé vendredi à Nouméa à une marche en direction du siège du Mouvement des entreprises (Medef), alors qu'une intersyndicale y concluait un accord avec le patronat sur une revalorisation des bas salaire du secteur privé.
Selon les forces de police, 1.500 manifestants s'étaient mobilisées, 5.000 selon les organisateurs.
Au siège du Medef à Nouméa, les syndicats ont obtenu une hausse de 4,17 % pour les bas salaires compris entre le salaire minimum garanti (SMG) (1.359 euros) et 200.000 francs (environ 1.700 euros), à compter du premier janvier.
Cet accord intervient dans un contexte de forte hausse des prix et du salaire minimum garanti (SMG), revalorisé en septembre dernier.
"Le SMG a augmenté de 4,2 %. Ces fortes augmentations ont contribué à tasser le bas des grilles salariales", a indiqué à l'AFP le directeur de l’Institut de la statistique et des études économiques de Nouvelle-Calédonie (ISEE), Olivier Fagnot. "On constate que les ouvriers ont subi une dégradation de leur pouvoir d’achat depuis 2016 et un salarié sur quatre perçoit un bas salaire", a-t-il ajouté.
Face à l’échec des négociations annuelles obligatoires, un appel à la grève générale le 16 décembre avait été lancé par l’intersyndicale regroupant six des principaux syndicats de Nouvelle-Calédonie (USOENC, CTSNC, USTKE, COGETRA, FO, Fédération des fonctionnaires), à l’exception de l’UT CFE-CGC.
Pour atteindre les 6 % initialement revendiqués, les partenaires sociaux se sont entendus afin de porter d’une même voix un projet de réforme des cotisations sociales devant les institutions et travailler sur la compétitivité des entreprises.
Le gouvernement organisera une conférence sur les salaires, les 29 et 30 décembre en Nouvelle-Calédonie, dont l’un des objectifs est de contribuer à une réforme fiscale d’ampleur, répondant à la crise des finances publiques du territoire.
Selon les forces de police, 1.500 manifestants s'étaient mobilisées, 5.000 selon les organisateurs.
Au siège du Medef à Nouméa, les syndicats ont obtenu une hausse de 4,17 % pour les bas salaires compris entre le salaire minimum garanti (SMG) (1.359 euros) et 200.000 francs (environ 1.700 euros), à compter du premier janvier.
Cet accord intervient dans un contexte de forte hausse des prix et du salaire minimum garanti (SMG), revalorisé en septembre dernier.
"Le SMG a augmenté de 4,2 %. Ces fortes augmentations ont contribué à tasser le bas des grilles salariales", a indiqué à l'AFP le directeur de l’Institut de la statistique et des études économiques de Nouvelle-Calédonie (ISEE), Olivier Fagnot. "On constate que les ouvriers ont subi une dégradation de leur pouvoir d’achat depuis 2016 et un salarié sur quatre perçoit un bas salaire", a-t-il ajouté.
Face à l’échec des négociations annuelles obligatoires, un appel à la grève générale le 16 décembre avait été lancé par l’intersyndicale regroupant six des principaux syndicats de Nouvelle-Calédonie (USOENC, CTSNC, USTKE, COGETRA, FO, Fédération des fonctionnaires), à l’exception de l’UT CFE-CGC.
Pour atteindre les 6 % initialement revendiqués, les partenaires sociaux se sont entendus afin de porter d’une même voix un projet de réforme des cotisations sociales devant les institutions et travailler sur la compétitivité des entreprises.
Le gouvernement organisera une conférence sur les salaires, les 29 et 30 décembre en Nouvelle-Calédonie, dont l’un des objectifs est de contribuer à une réforme fiscale d’ampleur, répondant à la crise des finances publiques du territoire.