Nouméa, France | AFP | vendredi 29/01/2016 - Glencore va continuer à investir en Nouvelle-Calédonie en 2016 pour "réussir" à maîtriser le procédé métallurgique de son usine Koniambo, en dépit de pertes financières colossales et d'un cours du nickel au plus bas, a annoncé vendredi le président de Koniambo Nickel.
Egalement chef des actifs nickel du géant suisse, Marc Boissonneault a pris ce mois-ci la direction du site de Koniambo, au nord de la Nouvelle-Calédonie.
Il a déclaré à la presse que 2016 était "cruciale" pour cette usine dont le coût est évalué à "environ 7 milliards de dollars", reconnaissant qu'il s'agissait possiblement de sa dernière chance.
L'usine Koniambo est entrée en production en avril 2013, mais fin 2014, en raison d'un défaut de conception, à l'origine d'une fuite de métal, l'un des deux fours a dû être entièrement reconstruit pour un coût de 60 millions de dollars.
Identique, le second four devra lui-aussi être refait, mais l'industriel n'a pas fixé de calendrier.
"Notre défi cette année est de réussir la montée en puissance du four 1, qui a été reconstruit. La première coulée a eu lieu le 20 janvier et ça se passe bien", a déclaré M.Boissonneault.
En fin d'année dernière, Yvan Glasenberg, PDG de Glencore, avait prévenu "si le four ne fonctionne pas, nous nous en irons", refusant de "brûler du cash".
M.Boissonneault n'a pas souhaité communiquer le montant des pertes de Koniambo en 2015. Des observateurs calédoniens les estiment toutefois à plus de 280 millions de dollars.
Détenue à 49% par Glencore et à 51% par les indépendantistes kanak de la province Nord de Nouvelle-Calédonie, l'usine devrait produire 16.000 tonnes de nickel en 2016 contre 10.000 l'an dernier, alors que sa capacité nominale est de 60.000 tonnes annuelles.
"A ce niveau de production, ce n'est évidemment pas rentable économiquement. En 2016, notre défi est plus technique qu'économique, même si nous allons continuer à diminuer nos coûts", a également déclaré le président de Koniambo Nickel.
Victime du ralentissement chinois et de stocks très élevés, le cours du nickel, environ 8.500 dollars la tonne, est à son plus bas niveau depuis douze ans. "70% des producteurs perdent l'argent actuellement", a-t-il ajouté.
Egalement chef des actifs nickel du géant suisse, Marc Boissonneault a pris ce mois-ci la direction du site de Koniambo, au nord de la Nouvelle-Calédonie.
Il a déclaré à la presse que 2016 était "cruciale" pour cette usine dont le coût est évalué à "environ 7 milliards de dollars", reconnaissant qu'il s'agissait possiblement de sa dernière chance.
L'usine Koniambo est entrée en production en avril 2013, mais fin 2014, en raison d'un défaut de conception, à l'origine d'une fuite de métal, l'un des deux fours a dû être entièrement reconstruit pour un coût de 60 millions de dollars.
Identique, le second four devra lui-aussi être refait, mais l'industriel n'a pas fixé de calendrier.
"Notre défi cette année est de réussir la montée en puissance du four 1, qui a été reconstruit. La première coulée a eu lieu le 20 janvier et ça se passe bien", a déclaré M.Boissonneault.
En fin d'année dernière, Yvan Glasenberg, PDG de Glencore, avait prévenu "si le four ne fonctionne pas, nous nous en irons", refusant de "brûler du cash".
M.Boissonneault n'a pas souhaité communiquer le montant des pertes de Koniambo en 2015. Des observateurs calédoniens les estiment toutefois à plus de 280 millions de dollars.
Détenue à 49% par Glencore et à 51% par les indépendantistes kanak de la province Nord de Nouvelle-Calédonie, l'usine devrait produire 16.000 tonnes de nickel en 2016 contre 10.000 l'an dernier, alors que sa capacité nominale est de 60.000 tonnes annuelles.
"A ce niveau de production, ce n'est évidemment pas rentable économiquement. En 2016, notre défi est plus technique qu'économique, même si nous allons continuer à diminuer nos coûts", a également déclaré le président de Koniambo Nickel.
Victime du ralentissement chinois et de stocks très élevés, le cours du nickel, environ 8.500 dollars la tonne, est à son plus bas niveau depuis douze ans. "70% des producteurs perdent l'argent actuellement", a-t-il ajouté.