Nouveaux duos et temps forts à Polynésie 1ère


La direction de Polynésie 1ère a présenté ses programmes de la rentrée.
PAPEETE, le 4 septembre 2017 - Nouveaux visages, émissions api et changements de formule, la station de Pamatai se pare de ses plus beaux atours pour la rentrée. Outre ses missions d'information et de divertissement, Polynésie 1ère souhaite s'immerger toujours plus au cœur du quotidien de la population.


C'était la grande rentrée de Polynésie 1ère ce matin, sur les hauteurs de Pamatai. Sur le plateau fraîchement refait de "Fare ma'ohi", le directeur régional de la station a reçu la presse, entouré de ses équipes, coproducteurs et autres collaborateurs, afin de présenter les nouveautés de la saison 2017-2018. "Informer, partager, vibrer, découvrir, s'enraciner. Cinq verbes, cinq actions, cinq directions, cinq objectifs, cinq archipels. Cinq raisons d'exister. Notre mission première est de capter au quotidien la vie de tous les jours en Polynésie et dans le reste du monde ; nous serons sur tous les fronts", s'est enthousiasmé Gérald Prufer dans son discours d'ouverture. Et d'ajouter : "Nous visons une information attractive moderne." Jean-Philippe Lemée, directeur d'antenne TV, corrobore ces propos : "Nos programmes seront axés autour de quatre thèmes : l'information, qui est bien sûr notre colonne vertébrale, la production locale (800 heures par an), la fiction et le divertissement. Nous souhaitons cultiver encore plus, grâce notamment à des sujets de société passionnants et des documentaires époustouflants."

Natacha Szilagyi et Teupoo Fatupua-Avae, le nouveau duo de l'info.
Les journaux télévisés sont désormais présentés par le nouveau duo "de choc et de charme" de l'info : Teupoo Fatupua-Avae (en tahitien, à 18h30) et Natacha Szilagyi (en français, à 19 heures). Natacha sera aussi aux commandes de "Sans tabu", une fois par mois, tous les lundis soir. Changement de formule également pour "Fare ma'ohi" avec Lovaina Chapman, rejointe par Emere Teiva (qui remplace le retraité Mario Brothers). Vous pouvez d'ailleurs retrouver les deux jeunes femmes pétillantes sur Facebook via un live continu dès midi, du lundi au vendredi. Quant à "Tu'aro sports", c'est un tandem masculin qui va animer l'émission chaque dimanche à 17h30 : Maruki Dury et David Chang. En outre, "Vevo" est un nouveau magazine d'information, en français et tahitien, à découvrir le 11 septembre. Une fois par mois, Lucile Guichet proposera des reportages économiques, sociaux ou culturels. "Heheu", avec Heia Parau, s'intéressera pour sa part au patrimoine local.

"Fare ma'ohi" est de retour avec Lovaina Chapman, rejointe par Emere Teiva.
Parmi les incontournables à ne pas manquer, notez sur vos agendas : la journée de la Francophonie qui nous plongera une heure dans chaque pays avec TV5 Monde (le 21 septembre), "Ni haine ni rancune", un documentaire réalisé par Jacques Navarro-Rovira sur Pouvanaa a Oopa (le 9 octobre), les plateaux télé en duplex avec France Ô autour de l'exposition consacrée à Paul Gauguin au Grand Palais de Paris (le 22 octobre), le festival des Marquises (du 18 au 21 décembre), ou encore le Fifo (du 3 au 11 février 2018). Côté fiction, la série tournée à Tahiti, "Al Dorsey", sera diffusée en primeur tous les vendredis (dès le 8 septembre), tandis que les suites de "Tupapa'u" (samedi à 17h35) et "Maui et Coco" (du lundi au vendredi à 18h50) ont déjà démarré sur votre petit écran. Enfin, Polynésie 1ère couvrira tous les grands événements sportifs : Hawaiki Nui Va'a (du 1er au 3 novembre), les mini-Jeux du Pacifique (du 4 au 15 décembre), la Billabong Pro Tahiti (en août prochain)… Une rentrée sur les chapeaux de roues !

Nadine Félix, rédactrice en chef
"Observer, respecter et perpétuer"


Quelle est la ligne éditoriale de cette saison ?
"Nous avons retravaillé le journal afin qu'il soit plus innovant, plus attractif, et qu'il colle mieux aux nouvelles écritures de la télévision. On utilise beaucoup notre mur d'images, nos écrans, et dans nos lancements, on veille également à ce que chaque téléspectateur ait le sentiment qu'on s'adresse à lui en particulier. La proximité, c'est être auprès des gens sur le terrain, et c'est aussi la façon dont on s'adresse à eux. Certes on informe les gens, mais on partage avec eux, on les fait vibrer ; et puis on est enraciné dans ce pays, sa culture, son histoire, et ça on y tient. C'est ça la ligne éditoriale qu'on souhaite suivre, avec toujours plus de modernité dans notre approche. Pour le JT, Natacha Szilagyi et Teupoo Fatupua-Avae forment le nouveau duo de choc, elles sont dynamiques, elles ont envie et elles vivent elles-mêmes leur journal."

Polynésie 1ère est-elle toujours leader en termes d'audience ?
"Nous allons bientôt avoir une nouvelle vague de sondages, donc nous aurons une photographie plus précise. Mais j'ai un grand respect pour mes confrères - et non concurrents -, je trouve que la presse est riche en Polynésie. Nous avons en face de nous une autre télévision qui est Tahiti Nui Télévision. À mon sens, on doit être complémentaires, la pluralité est importante pour le public. Polynésie 1ère est leader mais TNTV nous talonne, et ils font le boulot pour cela. Nous partageons le même gâteau et au fil du temps, il faudra le partager avec le plus grand nombre, mais il y a de la place pour tout le monde. Nous allons bien sûr nous battre pour rester leader. Cependant, je pense qu'il faut se battre pour la complémentarité. Tout le monde ne peut pas tout faire et si les autres peuvent apporter une note plus riche aux téléspectateurs, c'est gagnant-gagnant pour tous."

On sent une volonté d'être encore plus proche des Polynésiens ?
"Je ne suis pas Polynésienne mais je suis ultra-marine. J'ai donc une sensibilité particulière depuis que je vis - cela fait maintenant vingt mois - dans ce pays, qui a une culture magnifique et une identité très forte. Mon premier devoir est d'observer, mon deuxième est de respecter, et mon troisième est de perpétuer et que cela vive bien. Les Polynésiens doivent pouvoir s'exprimer dans leur langue mais le JT et le ve'a tahiti ne sont pas forcément la photocopie de l'autre, car il y a des particularités à prendre en compte. L'ancrage est primordial ici, et il ne faut pas être schizophrène on est Français, on est Polynésien, on est Guyanais, on est Calédonien… on est tout ça en même temps. Mais je crois que ce n'est pas parce qu'on accepte l'un qu'il faut renoncer à l'autre. Les Polynésiens ont toutes les raisons d'être fiers de ce qu'ils sont, de leur histoire, leur passé, leur présent, leur culture, et il faut valoriser ça."

La culture et le patrimoine restent au cœur des préoccupations de la station.

Rédigé par Dominique Schmitt le Lundi 4 Septembre 2017 à 17:07 | Lu 1968 fois