Nouveau rebondissement dans la campagne présidentielle, François Fillon a "reporté" mercredi matin sans explication sa visite prévue au Salon de l'agriculture. Affaibli par l'affaire des emplois présumés fictifs de son épouse, sur laquelle enquêtent trois juges, il doit s'exprimer à 12h00 depuis son QG.
Les spéculations allaient bon train mercredi matin sur la teneur de cette déclaration, après l'annonce subite de ce report qu'a semblé découvrir en direct l'ensemble de la droite et même l'équipe de campagne du candidat, déjà présente sur le site du Salon Porte de Versailles.
Le Journal du Dimanche avance sur son site internet que M. Fillon est convoqué par les juges d'instructions chargés d'enquêter sur l'emploi présumé fictif de son épouse comme collaboratrice parlementaire.
Triomphalement désigné lors de la primaire de la droite fin novembre, M. Fillon est en grande difficulté depuis la révélation de cette affaire fin janvier par Le Canard enchaîné. Il avait lui-même indiqué qu'il se retirerait s'il était mis en examen, avant de faire machine arrière, expliquant s'en remettre désormais "au seul suffrage universel".
C'est par un bref communiqué, à 08h10 précises, que les rédactions ont appris le report sans explications de la visite de M. Fillon au salon de la Porte de Versailles, au moment même ou celui-ci était attendu, une heure avant l'ouverture au public, par des élus et par une partie de son équipe de campagne.
"Il y a certainement un aléa que je ne connais pas. Un aléa d'emploi du temps certainement", a déclaré sur place le député (LR) Dominique Busserau, qui attendait M. Fillon pour l'accueillir ainsi qu'une partie de son équipe de campagne. Autre proche de M. Fillon, le président du groupe LR au Sénat Bruno Retailleau était également présent au Salon.
L'entourage du candidat a dans un premier temps évoqué un "nouveau rendez-vous" qui serait "communiqué ultérieurement" avant d'annoncer une "déclaration à la presse" du candidat à la mi-journée.
Les principaux dirigeants des Républicains présents sur les antennes mercredi matin ont eux aussi découvert ce report en direct, tels le vice-président du parti, Laurent Wauquiez, ou le député de l'Oise, Eric Woerth. S'exprimant quelques minutes auparavant sur RTL, le secrétaire général de LR Bernard Accoyer a annoncé comme si de rien n'était la conclusion d'un accord électoral avec les centristes de l'UDI.
"Je ne sais pas". "Je ne vais pas me livrer à des spéculations", a pour sa part répondu sur France Inter le député LR Jérôme Chartier, proche soutien de M. Fillon, avant d'invoquer une "situation quasi insurrectionnelle en France".
Dimanche, M. Fillon avait dénoncé un "climat de quasi-guerre civile" en France après les incidents autour d'un meeting de Marine Le Pen (FN) à Nantes, s'attirant en retour critiques et ironie du gouvernement.
La plupart des réunions publiques de M. Fillon sont accompagnées de concerts de casseroles, souvent brandies par des militants de La France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon, depuis les révélations du Canard enchaîné sur l'emploi de son épouse et de deux de ses enfants au parlement.
Passage traditionnel obligé des responsables politiques, le Salon de l'agriculture voit cette année défiler les candidats à la présidentielle. Outre François Fillon, est ainsi attendu mercredi matin Emmanuel Macron, au lendemain de la visite de la présidente du Front national Marine Le Pen qui y a passé une journée entière. "C'est un moment important dans la vie publique française de venir au Salon de l'agriculture", a rappelé Dominique Bussereau.
Selon une source policière, "il n'y a pas de problème de sécurité au Salon de l'Agriculture", "pas de menaces particulières" sur la visite de M. Fillon. "Il n'y a pas eu d'incidents en marge des déplacements des personnalités" depuis l'ouverture du Salon samedi par François Hollande, selon la même source.
Les spéculations allaient bon train mercredi matin sur la teneur de cette déclaration, après l'annonce subite de ce report qu'a semblé découvrir en direct l'ensemble de la droite et même l'équipe de campagne du candidat, déjà présente sur le site du Salon Porte de Versailles.
Le Journal du Dimanche avance sur son site internet que M. Fillon est convoqué par les juges d'instructions chargés d'enquêter sur l'emploi présumé fictif de son épouse comme collaboratrice parlementaire.
Triomphalement désigné lors de la primaire de la droite fin novembre, M. Fillon est en grande difficulté depuis la révélation de cette affaire fin janvier par Le Canard enchaîné. Il avait lui-même indiqué qu'il se retirerait s'il était mis en examen, avant de faire machine arrière, expliquant s'en remettre désormais "au seul suffrage universel".
C'est par un bref communiqué, à 08h10 précises, que les rédactions ont appris le report sans explications de la visite de M. Fillon au salon de la Porte de Versailles, au moment même ou celui-ci était attendu, une heure avant l'ouverture au public, par des élus et par une partie de son équipe de campagne.
"Il y a certainement un aléa que je ne connais pas. Un aléa d'emploi du temps certainement", a déclaré sur place le député (LR) Dominique Busserau, qui attendait M. Fillon pour l'accueillir ainsi qu'une partie de son équipe de campagne. Autre proche de M. Fillon, le président du groupe LR au Sénat Bruno Retailleau était également présent au Salon.
L'entourage du candidat a dans un premier temps évoqué un "nouveau rendez-vous" qui serait "communiqué ultérieurement" avant d'annoncer une "déclaration à la presse" du candidat à la mi-journée.
- "Spéculations" -
Les principaux dirigeants des Républicains présents sur les antennes mercredi matin ont eux aussi découvert ce report en direct, tels le vice-président du parti, Laurent Wauquiez, ou le député de l'Oise, Eric Woerth. S'exprimant quelques minutes auparavant sur RTL, le secrétaire général de LR Bernard Accoyer a annoncé comme si de rien n'était la conclusion d'un accord électoral avec les centristes de l'UDI.
"Je ne sais pas". "Je ne vais pas me livrer à des spéculations", a pour sa part répondu sur France Inter le député LR Jérôme Chartier, proche soutien de M. Fillon, avant d'invoquer une "situation quasi insurrectionnelle en France".
Dimanche, M. Fillon avait dénoncé un "climat de quasi-guerre civile" en France après les incidents autour d'un meeting de Marine Le Pen (FN) à Nantes, s'attirant en retour critiques et ironie du gouvernement.
La plupart des réunions publiques de M. Fillon sont accompagnées de concerts de casseroles, souvent brandies par des militants de La France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon, depuis les révélations du Canard enchaîné sur l'emploi de son épouse et de deux de ses enfants au parlement.
Passage traditionnel obligé des responsables politiques, le Salon de l'agriculture voit cette année défiler les candidats à la présidentielle. Outre François Fillon, est ainsi attendu mercredi matin Emmanuel Macron, au lendemain de la visite de la présidente du Front national Marine Le Pen qui y a passé une journée entière. "C'est un moment important dans la vie publique française de venir au Salon de l'agriculture", a rappelé Dominique Bussereau.
Selon une source policière, "il n'y a pas de problème de sécurité au Salon de l'Agriculture", "pas de menaces particulières" sur la visite de M. Fillon. "Il n'y a pas eu d'incidents en marge des déplacements des personnalités" depuis l'ouverture du Salon samedi par François Hollande, selon la même source.