Genève, Suisse | | samedi 14/03/2015 - La Suisse a acheté à une entreprise allemande un nouveau radar d'approche pour ses aérodromes militaires, mais il y a un gros problème: l'appareil confond avion ennemi et vaches suisses.
"Apparemment cela fonctionne en plaine mais en montagne, lorsque par exemple une vache se déplace sur les versants, le radar identifie l'animal comme un objet ennemi", a expliqué le ministre de la défense, Ulie Maurer, à la commission de la sécurité de la chambre basse du Parlement, selon le journal Blick.
Armasuisse, l'agence fédérale qui s'occupe des fournitures pour la défense, assure l'intégration de ce matériel acheté à une entreprise qui n'est pas identifiée.
Armasuisse a précisé à Blick que tout devait être prêt en 2016, mais que le dispositif serait désormais opérationnel au plus tôt en 2020. Les premiers problèmes ont été identifiés en 2013, le fournisseur a obtenu un délai mais les premiers tests d'une version modifiée en 2014 ont été un échec, selon Armasuisse.
Les Allemands qui utilisent le même système rencontreraient aussi des difficultés. La Suisse a signé un contrat de 296 millions de francs suisses (279 millions d'euros au taux de change actuel) pour ce matériel.
Thomas Urter, le président de la commission parlementaire de la sécurité, a confirmé l'information à La Tribune de Genève et expliqué que les radars actuels, obsolètes, devaient absolument être remplacés. Pour lui, "le système est totalement nouveau. Il est normal de devoir faire des ajustements. Il s'agit d'un ennui, mais pour l'instant ce n'est pas une catastrophe".
"Apparemment cela fonctionne en plaine mais en montagne, lorsque par exemple une vache se déplace sur les versants, le radar identifie l'animal comme un objet ennemi", a expliqué le ministre de la défense, Ulie Maurer, à la commission de la sécurité de la chambre basse du Parlement, selon le journal Blick.
Armasuisse, l'agence fédérale qui s'occupe des fournitures pour la défense, assure l'intégration de ce matériel acheté à une entreprise qui n'est pas identifiée.
Armasuisse a précisé à Blick que tout devait être prêt en 2016, mais que le dispositif serait désormais opérationnel au plus tôt en 2020. Les premiers problèmes ont été identifiés en 2013, le fournisseur a obtenu un délai mais les premiers tests d'une version modifiée en 2014 ont été un échec, selon Armasuisse.
Les Allemands qui utilisent le même système rencontreraient aussi des difficultés. La Suisse a signé un contrat de 296 millions de francs suisses (279 millions d'euros au taux de change actuel) pour ce matériel.
Thomas Urter, le président de la commission parlementaire de la sécurité, a confirmé l'information à La Tribune de Genève et expliqué que les radars actuels, obsolètes, devaient absolument être remplacés. Pour lui, "le système est totalement nouveau. Il est normal de devoir faire des ajustements. Il s'agit d'un ennui, mais pour l'instant ce n'est pas une catastrophe".