(Crédit photo : la présidence)
PAPEETE, le 11 août 2017 - Ce vendredi, en milieu d'après-midi, la ministre de l'Education, Tea Frogier, et le vice-recteur, Philippe Couturaud ont convié les médias à une conférence de presse. Le but de cette rencontre était de faire un point sur le fonctionnement Etat/Pays en matière d'éducation et sur la rentrée scolaire.
Objectif clairement affiché : montrer que l'Etat et le Pays travaillent main dans la main pour l'éducation des élèves polynésiens. Ce vendredi, le ministre de l'Education, Tea Frogier, le vice-recteur Philippe Couturaud ont réuni la presse locale pour faire un point sur la rentrée scolaire 2017. Celle-ci aura lieu les 16 et 17 août prochains.
Le premier sujet abordé était la convention décennale Etat/Pays du 22 octobre dernier en matière d'éducation. "Nous avons deux têtes et nous avons deux voix, a souligné Tea Frogier dans son introduction. Nous parlons d'un même sujet : l'éducation de nos enfants." Une phrase sur laquelle a rebondi le vice-recteur, expliquant que cette nouvelle convention était intelligente et permettait de mieux travailler ensemble. "Nous passons de la théorie des puits à la théorie des étangs", a commenté Philippe Couturaud.
Après avoir redéfini les missions de chacun dans l'éducation, la ministre et le vice-recteur sont revenus sur la charte de l'éducation. Devenue loi du Pays en juillet dernier, elle permet de mettre en place la politique éducative du gouvernement local et de mesurer sa performance.
La ministre a affirmé continuer dans la lignée de son prédécesseur Nicole Sanquer. Lutte contre le décrochage scolaire, apprentissage des langues polynésiennes ou encore travaux dans les établissements et créations d'internats, rien ne sera remis en cause. A la rentrée, une nouveauté sera expérimentée en école élémentaire : les élèves ne seront plus que 12 avec un professeur ou 24 avec deux professeurs en cours préparatoire. L'objectif est de favoriser l'apprentissage.
C'est avec ces outils que Philippe Couturaud et Tea Frogier iront ensemble, en métropole, en novembre prochain. Ils rencontreront le ministre de l'Éducation du gouvernement Philippe. "Nous irons défendre notre bilan" a expliqué le vice-recteur.
Objectif clairement affiché : montrer que l'Etat et le Pays travaillent main dans la main pour l'éducation des élèves polynésiens. Ce vendredi, le ministre de l'Education, Tea Frogier, le vice-recteur Philippe Couturaud ont réuni la presse locale pour faire un point sur la rentrée scolaire 2017. Celle-ci aura lieu les 16 et 17 août prochains.
Le premier sujet abordé était la convention décennale Etat/Pays du 22 octobre dernier en matière d'éducation. "Nous avons deux têtes et nous avons deux voix, a souligné Tea Frogier dans son introduction. Nous parlons d'un même sujet : l'éducation de nos enfants." Une phrase sur laquelle a rebondi le vice-recteur, expliquant que cette nouvelle convention était intelligente et permettait de mieux travailler ensemble. "Nous passons de la théorie des puits à la théorie des étangs", a commenté Philippe Couturaud.
Après avoir redéfini les missions de chacun dans l'éducation, la ministre et le vice-recteur sont revenus sur la charte de l'éducation. Devenue loi du Pays en juillet dernier, elle permet de mettre en place la politique éducative du gouvernement local et de mesurer sa performance.
La ministre a affirmé continuer dans la lignée de son prédécesseur Nicole Sanquer. Lutte contre le décrochage scolaire, apprentissage des langues polynésiennes ou encore travaux dans les établissements et créations d'internats, rien ne sera remis en cause. A la rentrée, une nouveauté sera expérimentée en école élémentaire : les élèves ne seront plus que 12 avec un professeur ou 24 avec deux professeurs en cours préparatoire. L'objectif est de favoriser l'apprentissage.
C'est avec ces outils que Philippe Couturaud et Tea Frogier iront ensemble, en métropole, en novembre prochain. Ils rencontreront le ministre de l'Éducation du gouvernement Philippe. "Nous irons défendre notre bilan" a expliqué le vice-recteur.
Quelques chiffres
Le nombre d'enseignants dans le 1er degré et dans le 2nd degré est quasi similaire. 1845 personnes enseignent dans le 1er degré et 1842 dans le second.
Dans le premier degré, 96 % des enseignants sont polynésiens.
Dans le secondaire, 50 % des professeurs sont des personnes originaires de Polynésie et 30 % des personnels de direction sont des locaux. Des statistiques sur lesquelles s'est arrêtée la ministre de l'Éducation. "Il faut arrêter de dire que l'on nous empêche de travailler chez nous. C'est à nous de nous impliquer dans la formation", a déclaré Tea Frogier.
Dans le premier degré, 96 % des enseignants sont polynésiens.
Dans le secondaire, 50 % des professeurs sont des personnes originaires de Polynésie et 30 % des personnels de direction sont des locaux. Des statistiques sur lesquelles s'est arrêtée la ministre de l'Éducation. "Il faut arrêter de dire que l'on nous empêche de travailler chez nous. C'est à nous de nous impliquer dans la formation", a déclaré Tea Frogier.
"Le numérique est une nécessité"
Cinq collèges ont été labellisés "Collège numérique" lors de l'année scolaire précédente. Le vice-recteur et la ministre de l'Éducation ne comptent pas en rester là. Des projets sont en cours pour continuer le développement du numérique à l'école, et notamment dans les îles les plus éloignées.