Le Monarque de Tahiti doit coexister avec une dizaine d'espèces exotiques envahissantes et parmi les plus nuisibles au monde. Un exploit ! ( Crédit photo : Alain Petit )
Tahiti, le 14 mars 2025 - Ce samedi 15 mars, au parc Paofai, l'association SOP Manu organise son événement “Life Stop Extinction”, une journée de sensibilisation dédiée à la préservation de la biodiversité polynésienne. L'occasion pour l'association d'alerter le public quant à la situation critique de cinq espèces d'oiseaux endémiques menacées d'extinction : le Monarque de Fatu Hiva, la Gallicolombe erythroptère, le Ptilope de Rapa, le Monarque de Tahiti et le Puffin de Rapa.
Ils se font rares et ont tendance, hélas, à se faire oublier. Nos oiseaux endémiques peinent à survivre dans un environnement de plus en plus impacté par les espèces exotiques envahissantes (EEE). Pour rappel, la Polynésie française est le troisième pays au monde comptant la plus grande proportion d'oiseaux menacés. Aujourd'hui, sur les 30 espèces endémiques restantes, 20 sont menacées, dont dix en danger critique d'extinction. Parmi elles, cinq de ces espèces comptent moins de 200 individus : le Monarque de Fatu Hiva (19 individus), la Gallicolombe erythroptèe (180 individus), la Ptilope de Rapa (140 individus), le Monarque de Tahiti (150 individus) et le Puffin de Rapa (120 individus). Et chacune de ces espèces doit faire face à des problématiques différentes. À l'exemple du Monarque de Fatu Hiva et du Ptilope de Rapa dont les principales menaces sont les maladies aviaires, tandis que pour le Puffin de Rapa, le Monarque de Tahiti et la Gallicolombe erythroptère, il s'agit davantage des espèces exotiques envahissantes.
Des problématiques différentes exigeant chacune des solutions adaptées. Une approche portée par le projet “Life Stop Extinction” : “Les oiseaux ciblés par le projet bénéficieront de mesures de biosécurité et d'actions de contrôle ou d'éradication des espèces exotiques envahissantes”, assure l'association SOP Manu. “Certains verront leur habitat amélioré, tandis que trois espèces feront l'objet de programmes de création de population de sécurité. Parallèlement, les communautés locales seront sensibilisées et formées à protéger nos écosystèmes insulaires fragiles.” Et l'association met en garde : “Avec 50 espèces d'oiseaux déjà disparues, la Polynésie est un sanctuaire en péril. Les espèces exotiques envahissantes, véhiculées par l'Homme, continuent la destruction de cet équilibre fragile. Qu'on se le dise, ces oiseaux ne sont pas juste des espèces en danger. Ils sont des symboles de notre culture et de notre identité. Ils participent à l'équilibre des écosystèmes tant marins que terrestres, et sont des indicateurs de la bonne santé d'une île.”
Le grand public est invité à se rendre au parc Paofai, ce samedi 15 mars, à partir de 15 heures et jusqu'à 21 heures, où il trouvera un village d'associations de protection de l'environnement de Polynésie française, plusieurs animations ainsi que des jeux, avec la possibilité de gagner des lots. Et à partir de 19 heures, l'organisation propose une projection gratuite du film Rio sur grand écran.
Ils se font rares et ont tendance, hélas, à se faire oublier. Nos oiseaux endémiques peinent à survivre dans un environnement de plus en plus impacté par les espèces exotiques envahissantes (EEE). Pour rappel, la Polynésie française est le troisième pays au monde comptant la plus grande proportion d'oiseaux menacés. Aujourd'hui, sur les 30 espèces endémiques restantes, 20 sont menacées, dont dix en danger critique d'extinction. Parmi elles, cinq de ces espèces comptent moins de 200 individus : le Monarque de Fatu Hiva (19 individus), la Gallicolombe erythroptèe (180 individus), la Ptilope de Rapa (140 individus), le Monarque de Tahiti (150 individus) et le Puffin de Rapa (120 individus). Et chacune de ces espèces doit faire face à des problématiques différentes. À l'exemple du Monarque de Fatu Hiva et du Ptilope de Rapa dont les principales menaces sont les maladies aviaires, tandis que pour le Puffin de Rapa, le Monarque de Tahiti et la Gallicolombe erythroptère, il s'agit davantage des espèces exotiques envahissantes.
Des problématiques différentes exigeant chacune des solutions adaptées. Une approche portée par le projet “Life Stop Extinction” : “Les oiseaux ciblés par le projet bénéficieront de mesures de biosécurité et d'actions de contrôle ou d'éradication des espèces exotiques envahissantes”, assure l'association SOP Manu. “Certains verront leur habitat amélioré, tandis que trois espèces feront l'objet de programmes de création de population de sécurité. Parallèlement, les communautés locales seront sensibilisées et formées à protéger nos écosystèmes insulaires fragiles.” Et l'association met en garde : “Avec 50 espèces d'oiseaux déjà disparues, la Polynésie est un sanctuaire en péril. Les espèces exotiques envahissantes, véhiculées par l'Homme, continuent la destruction de cet équilibre fragile. Qu'on se le dise, ces oiseaux ne sont pas juste des espèces en danger. Ils sont des symboles de notre culture et de notre identité. Ils participent à l'équilibre des écosystèmes tant marins que terrestres, et sont des indicateurs de la bonne santé d'une île.”
Le grand public est invité à se rendre au parc Paofai, ce samedi 15 mars, à partir de 15 heures et jusqu'à 21 heures, où il trouvera un village d'associations de protection de l'environnement de Polynésie française, plusieurs animations ainsi que des jeux, avec la possibilité de gagner des lots. Et à partir de 19 heures, l'organisation propose une projection gratuite du film Rio sur grand écran.