PAPEETE, le 27 juillet 2015 - Après un très mauvais début d'année pour notre commerce extérieur, le mois de juin a effacé tout notre retard avec 76,6% d'augmentation pour nos exportations, et 8,6% d'augmentation des importations.
C'est la perle qui tirait nos chiffres vers le bas depuis janvier, et un excellent mois de juin (les ventes ont été deux fois plus importantes que le mois de juin 2014) permet de rattraper une partie du retard accumulé. 785 000 perles de Tahiti sont parties vers l'étranger, soit 1,55 tonne, qui ont généré 812 millions de francs à l'exportation le mois dernier. Du coup, en cumulé depuis janvier les chiffres ne sont plus en baisse "que" de 12,3%.
Mais une source proche des dernières ventes aux enchères qui ont eu lieu en juillet n'est pas forcément très optimiste sur une remontée des ventes au-delà des niveaux de 2014 : "il y a eu moins d'acheteurs que l'année dernière, et les prix étaient déjà à la baisse après les ventes aux enchères de mars..."
8 fois plus d'huile de coprah exportée
L'autre forte augmentation dans les chiffres du commerce extérieur est l'huile de coprah, dont l'exportation augmente de... 700% ! L'explication est cette fois toute simple : après un mois et demi de grève, lors de la reprise du travail le 14 mai la presse avait un très important stock de coprah à traiter et à exporter. Malgré tout, depuis janvier les volumes exportés ont doublé, montrant la forte reprise de la coprahculture dans les îles face à la crise.
Dans le reste des chiffres, la flambée des exportations de noni, constante depuis janvier, se confirme. En cumulé sur les 5 premiers mois de l'année, les ventes à l'étranger de la purée de ce fruit médicinal très à la mode sont en augmentation de 92%. Les cours mondiaux du monoï et de la vanille sont également à la hausse.
Les importations montrent des signes de reprise économique
Les importations, elles, sont en hausse de 8,6%. Les principaux postes en augmentation sont les biens intermédiaires (la consommation des entreprises, ce mois-ci du ciment et du bois principalement), les biens d’équipements (investissements industriels, pour ce cas précis un turboréacteur) et les biens de consommation courante (l'ISPF note une hausse notable des importations de médicaments).
Deux baisses importantes sont à noter : les produits pétroliers en valeur, à cause de la baisse des cours mondiaux, et les automobiles après un bon restockage en début d'année.
C'est la perle qui tirait nos chiffres vers le bas depuis janvier, et un excellent mois de juin (les ventes ont été deux fois plus importantes que le mois de juin 2014) permet de rattraper une partie du retard accumulé. 785 000 perles de Tahiti sont parties vers l'étranger, soit 1,55 tonne, qui ont généré 812 millions de francs à l'exportation le mois dernier. Du coup, en cumulé depuis janvier les chiffres ne sont plus en baisse "que" de 12,3%.
Mais une source proche des dernières ventes aux enchères qui ont eu lieu en juillet n'est pas forcément très optimiste sur une remontée des ventes au-delà des niveaux de 2014 : "il y a eu moins d'acheteurs que l'année dernière, et les prix étaient déjà à la baisse après les ventes aux enchères de mars..."
8 fois plus d'huile de coprah exportée
L'autre forte augmentation dans les chiffres du commerce extérieur est l'huile de coprah, dont l'exportation augmente de... 700% ! L'explication est cette fois toute simple : après un mois et demi de grève, lors de la reprise du travail le 14 mai la presse avait un très important stock de coprah à traiter et à exporter. Malgré tout, depuis janvier les volumes exportés ont doublé, montrant la forte reprise de la coprahculture dans les îles face à la crise.
Dans le reste des chiffres, la flambée des exportations de noni, constante depuis janvier, se confirme. En cumulé sur les 5 premiers mois de l'année, les ventes à l'étranger de la purée de ce fruit médicinal très à la mode sont en augmentation de 92%. Les cours mondiaux du monoï et de la vanille sont également à la hausse.
Les importations montrent des signes de reprise économique
Les importations, elles, sont en hausse de 8,6%. Les principaux postes en augmentation sont les biens intermédiaires (la consommation des entreprises, ce mois-ci du ciment et du bois principalement), les biens d’équipements (investissements industriels, pour ce cas précis un turboréacteur) et les biens de consommation courante (l'ISPF note une hausse notable des importations de médicaments).
Deux baisses importantes sont à noter : les produits pétroliers en valeur, à cause de la baisse des cours mondiaux, et les automobiles après un bon restockage en début d'année.