Oslo, Norvège | AFP | mardi 02/10/2018 - Il avait fait tronçonner en deux le cabanon de jardin des voisins: la justice norvégienne a décidé mardi d'envoyer un homme indélicat pendant quatre mois à l'ombre.
Dans un conflit de voisinage à rebondissements, une cour d'appel d'Oslo a jugé qu'Arne Vigeland, un ancien gestionnaire de fonds de 44 ans, s'était rendu coupable de graves atteintes à l'intégrité du voisinage et a alourdi la peine prononcée en première instance.
En 2014, pendant que les propriétaires étaient en vacances, M. Vigeland avait fait tronçonner leur cabanon, irrité parce qu'il empiétait --depuis des décennies-- sur le terrain qu'il avait acheté quelques années plus tôt.
Les photos du bâtiment en bois, désormais sévèrement amputé, ont depuis largement circulé dans les médias, témoignant de l'extrême virulence de certaines querelles de voisinage.
L'accusé avait aussi fait abattre un vieux mur en pierres d'autres voisins, ainsi que deux arbres et des arbustes fruitiers.
La peine aurait pu être plus sévère et s'élever à six mois de prison, ont noté les juges, qui ont toutefois accordé un rabais en raison des délais pris par la procédure judiciaire.
Ils ont aussi condamné M. Vigeland à payer environ 764.000 couronnes (81.000 euros) de dommages aux voisins, de frais de justice et de remboursements à la compagnie d'assurance.
L'affaire pourrait désormais être portée devant la Cour suprême, plus haute instance judiciaire du pays.
Dans un conflit de voisinage à rebondissements, une cour d'appel d'Oslo a jugé qu'Arne Vigeland, un ancien gestionnaire de fonds de 44 ans, s'était rendu coupable de graves atteintes à l'intégrité du voisinage et a alourdi la peine prononcée en première instance.
En 2014, pendant que les propriétaires étaient en vacances, M. Vigeland avait fait tronçonner leur cabanon, irrité parce qu'il empiétait --depuis des décennies-- sur le terrain qu'il avait acheté quelques années plus tôt.
Les photos du bâtiment en bois, désormais sévèrement amputé, ont depuis largement circulé dans les médias, témoignant de l'extrême virulence de certaines querelles de voisinage.
L'accusé avait aussi fait abattre un vieux mur en pierres d'autres voisins, ainsi que deux arbres et des arbustes fruitiers.
La peine aurait pu être plus sévère et s'élever à six mois de prison, ont noté les juges, qui ont toutefois accordé un rabais en raison des délais pris par la procédure judiciaire.
Ils ont aussi condamné M. Vigeland à payer environ 764.000 couronnes (81.000 euros) de dommages aux voisins, de frais de justice et de remboursements à la compagnie d'assurance.
L'affaire pourrait désormais être portée devant la Cour suprême, plus haute instance judiciaire du pays.