Face à la grave crise qui frappe la Polynésie française comme la France métropolitaine, les électeurs ont choisi de sanctionner les personnalités au pouvoir.
En Polynésie, l'inertie d'Oscar Temaru - sauf lorsqu'il s'agit de propagande pour son illusion indépendantiste - a été punie par une abstention importante de son électorat traditionnel qui n'a pas voté François Hollande comme il le demandait, ce qui est particulièrement sensible dans sa commune de Faa'a.
Ce vote sanction exprime les craintes des Polynésiens de voir notre Fenua précipité chaque jour un peu plus dans la récession et la pauvreté, et François Bayrou a également fait les frais d'un vote réactionnaire inspiré par la peur.
Néanmoins, les résultats du MoDem sont nuancés, avec des scores très encourageants dans les archipels où No Oe e te Nunaa a mené une campagne active ces dernières semaines : sur les Marquises 12,55% et aux Tuamotu 7,5% des suffrages exprimés.
En France métropolitaine également, c'est le président sortant Nicolas Sarkozy qui a été puni par les électeurs, dont la peur face à la crise a été habilement exploitée par les partis extrémistes, de droite comme de gauche. Le Front national d'un côté, les partis de la gauche dure de l'autre, ont recueilli le salaire de la peur qu'ils ont suscité dans l'électorat populaire.
Cette peur de l'avenir a entrainé un vote sanction, face auquel l'appel à la raison du leader centriste n'a pas été entendu. François Bayrou analyse ce scrutin comme la "conséquence de la crise que traverse la France, crise du chômage, crise économique, crise sociale, crise morale… et ces crises s'additionnent.".
No Oe e te Nunaa remercie les électeurs qui lui ont fait confiance et leur demande de ne pas se démobiliser d'ici les élections législatives.
Pour le second tour de l'élection présidentielle François Bayrou a annoncé son intention de questionner les deux candidats sélectionnés, et promis de "prendre ses responsabilités" après le débat télévisé qui doit avoir lieu entre François Hollande et Nicolas Sarkozy le 2 mai.
En Polynésie, l'inertie d'Oscar Temaru - sauf lorsqu'il s'agit de propagande pour son illusion indépendantiste - a été punie par une abstention importante de son électorat traditionnel qui n'a pas voté François Hollande comme il le demandait, ce qui est particulièrement sensible dans sa commune de Faa'a.
Ce vote sanction exprime les craintes des Polynésiens de voir notre Fenua précipité chaque jour un peu plus dans la récession et la pauvreté, et François Bayrou a également fait les frais d'un vote réactionnaire inspiré par la peur.
Néanmoins, les résultats du MoDem sont nuancés, avec des scores très encourageants dans les archipels où No Oe e te Nunaa a mené une campagne active ces dernières semaines : sur les Marquises 12,55% et aux Tuamotu 7,5% des suffrages exprimés.
En France métropolitaine également, c'est le président sortant Nicolas Sarkozy qui a été puni par les électeurs, dont la peur face à la crise a été habilement exploitée par les partis extrémistes, de droite comme de gauche. Le Front national d'un côté, les partis de la gauche dure de l'autre, ont recueilli le salaire de la peur qu'ils ont suscité dans l'électorat populaire.
Cette peur de l'avenir a entrainé un vote sanction, face auquel l'appel à la raison du leader centriste n'a pas été entendu. François Bayrou analyse ce scrutin comme la "conséquence de la crise que traverse la France, crise du chômage, crise économique, crise sociale, crise morale… et ces crises s'additionnent.".
No Oe e te Nunaa remercie les électeurs qui lui ont fait confiance et leur demande de ne pas se démobiliser d'ici les élections législatives.
Pour le second tour de l'élection présidentielle François Bayrou a annoncé son intention de questionner les deux candidats sélectionnés, et promis de "prendre ses responsabilités" après le débat télévisé qui doit avoir lieu entre François Hollande et Nicolas Sarkozy le 2 mai.