Abuja, Nigeria | AFP | samedi 20/05/2017 - Les 82 lycéennes de Chibok enlevées par Boko Haram et récemment libérées ont retrouvé samedi pour la première fois leurs parents qu'elles n'avaient pas vus depuis trois ans.
Les jeunes filles n'avaient eu aucun contact avec leurs parents depuis avril 2014, date de l'enlèvement par les jihadistes de plus de 200 lycéennes dans le nord-est du Nigeria.
Au cours de la réunion qui a eu lieu dans la capitale fédérale, Abuja, les pères ont tenu serrées leurs filles pour les embrasser tandis que les mères poussaient des cris de joie, des larmes coulant sur leurs joues.
Un des pères a pris sa fille dans ses bras, la faisant se balancer en l'air comme si elle était encore une petite fille.
"Je me sens très heureux. J'ai dansé avec elle. Elle est très contente," a lancé Yakubu Nkeki, dont la nièce Maimuna, qu'il a élevée comme sa propre fille fait partie des 82 lycéennes libérées.
"Tout le monde a dansé aujourd'hui, même les vieux," a déclaré M. Nkeki à l'AFP. "Tout le monde avait perdu espoir. Nous pensions que les filles ne reviendraient jamais."
M. Nkeki, qui parle au nom des parents de Chibok, a précisé que tous participeraient dimanche à un service religieux et rentreraient à la maison au début de la semaine prochaine.
En avril 2014, 276 jeunes filles âgées de 12 à 17 ans avaient été enlevées dans la localité de Chibok. 57 avaient réussi à s'échapper juste après.
Cet enlèvement de masse avait provoqué une vague d'indignation mondiale, relayée sur Twitter sous le hashtag #bringbackourgirls.
Début mai, 82 lycéennes ont été libérées contre des prisonniers après de longues négociations, 21 autres avaient été libérées en octobre 2016 avec l'aide du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et de la Suisse et trois ont été retrouvées au cours des 12 derniers mois.
Plus de cent sont toujours aux mains du groupe.
Le gouvernement du Nigeria a été critiqué pour avoir gardé les lycéennes entre ses mains et avoir limité l'accès des parents à leurs enfants.
"Les autorités devraient indiquer aux familles si les filles sauvées sont en détention préventive ou détenues comme suspectes," a récemment déclaré l'ONG Human Rights Watch.
str-sf/jh/bds
© Agence France-Presse
Les jeunes filles n'avaient eu aucun contact avec leurs parents depuis avril 2014, date de l'enlèvement par les jihadistes de plus de 200 lycéennes dans le nord-est du Nigeria.
Au cours de la réunion qui a eu lieu dans la capitale fédérale, Abuja, les pères ont tenu serrées leurs filles pour les embrasser tandis que les mères poussaient des cris de joie, des larmes coulant sur leurs joues.
Un des pères a pris sa fille dans ses bras, la faisant se balancer en l'air comme si elle était encore une petite fille.
"Je me sens très heureux. J'ai dansé avec elle. Elle est très contente," a lancé Yakubu Nkeki, dont la nièce Maimuna, qu'il a élevée comme sa propre fille fait partie des 82 lycéennes libérées.
"Tout le monde a dansé aujourd'hui, même les vieux," a déclaré M. Nkeki à l'AFP. "Tout le monde avait perdu espoir. Nous pensions que les filles ne reviendraient jamais."
M. Nkeki, qui parle au nom des parents de Chibok, a précisé que tous participeraient dimanche à un service religieux et rentreraient à la maison au début de la semaine prochaine.
En avril 2014, 276 jeunes filles âgées de 12 à 17 ans avaient été enlevées dans la localité de Chibok. 57 avaient réussi à s'échapper juste après.
Cet enlèvement de masse avait provoqué une vague d'indignation mondiale, relayée sur Twitter sous le hashtag #bringbackourgirls.
Début mai, 82 lycéennes ont été libérées contre des prisonniers après de longues négociations, 21 autres avaient été libérées en octobre 2016 avec l'aide du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et de la Suisse et trois ont été retrouvées au cours des 12 derniers mois.
Plus de cent sont toujours aux mains du groupe.
Le gouvernement du Nigeria a été critiqué pour avoir gardé les lycéennes entre ses mains et avoir limité l'accès des parents à leurs enfants.
"Les autorités devraient indiquer aux familles si les filles sauvées sont en détention préventive ou détenues comme suspectes," a récemment déclaré l'ONG Human Rights Watch.
str-sf/jh/bds
© Agence France-Presse