Nouméa, France | AFP | jeudi 20/11/2014 - Nicolas Hulot, représentant spécial de François Hollande pour la protection de la planète, a promis que la France serait "le porte-voix des pays insulaires" directement frappés par les effets du réchauffement global, au terme d'une visite mercredi en Nouvelle-Calédonie.
"Nous serons les porte-voix des états insulaires à la conférence sur le climat à Paris (en 2015), qu'ils soient du Pacifique, de l'océan indien ou des Caraïbes. Nous sommes convaincus que notre capacité à aider ces états est une condition à nous protéger nous-mêmes de ces phénomènes", a-t-il déclaré à la presse.
"Nous, les états du nord, avons des responsabilités importantes dans la situation atmosphérique dont les conséquences pèsent prioritairement sur des états qui n'en sont pas responsables", a affirmé M. Hulot, au terme d'une visite de trois jours en Nouvelle-Caldonie où il a multiplié visites de terrain et échanges.
Ses déclarations interviennent après l'intervention du président de la République lundi au siège de la Communauté du Pacifique (CPS), qui réunit 26 états ou territoires dont plusieurs sont confrontés à une montée des eaux en raison du réchauffement climatique.
Le chef de l'Etat s'était engagé auprès des leaders de la région à ce que la France soit "au service du Pacifique et de l'Océanie". Il a promis d'aider ces pays à avoir accès aux fonds internationaux et à se faire entendre lors de la conférence mondiale sur le climat à Paris.
Directeur général de la CPS, Colin Tukuitonga a estimé "qu'à terme l'élévation du niveau de la mer laisse entrevoir une vision apocalyptique: des pays tout entiers d'Océanie pourraient être engloutis par les eaux".
A Nouméa, où cohabitent industrie minière et biodiversité unique au monde, Nicolas Hulot a par ailleurs préconisé que l'archipel se dote d'une stratégie énergétique.
"Nous serons les porte-voix des états insulaires à la conférence sur le climat à Paris (en 2015), qu'ils soient du Pacifique, de l'océan indien ou des Caraïbes. Nous sommes convaincus que notre capacité à aider ces états est une condition à nous protéger nous-mêmes de ces phénomènes", a-t-il déclaré à la presse.
"Nous, les états du nord, avons des responsabilités importantes dans la situation atmosphérique dont les conséquences pèsent prioritairement sur des états qui n'en sont pas responsables", a affirmé M. Hulot, au terme d'une visite de trois jours en Nouvelle-Caldonie où il a multiplié visites de terrain et échanges.
Ses déclarations interviennent après l'intervention du président de la République lundi au siège de la Communauté du Pacifique (CPS), qui réunit 26 états ou territoires dont plusieurs sont confrontés à une montée des eaux en raison du réchauffement climatique.
Le chef de l'Etat s'était engagé auprès des leaders de la région à ce que la France soit "au service du Pacifique et de l'Océanie". Il a promis d'aider ces pays à avoir accès aux fonds internationaux et à se faire entendre lors de la conférence mondiale sur le climat à Paris.
Directeur général de la CPS, Colin Tukuitonga a estimé "qu'à terme l'élévation du niveau de la mer laisse entrevoir une vision apocalyptique: des pays tout entiers d'Océanie pourraient être engloutis par les eaux".
A Nouméa, où cohabitent industrie minière et biodiversité unique au monde, Nicolas Hulot a par ailleurs préconisé que l'archipel se dote d'une stratégie énergétique.