Paris, France | AFP | mardi 27/09/2022 - La Société Le Nickel (SLN), fililale du groupe Eramet, a annoncé mardi 53 licenciements dans le cadre d’un plan de sauvegarde dans le centre minier de Kouaoua en Nouvelle-Calédonie, fortement déficitaire.
"Après 6 ans d'exercices déficitaires, dans un contexte de sécurisation financière indispensable, la SLN a engagé les discussions avec ses salariés du centre minier de Kouaoua pour ajuster les moyens aux capacités extractives du centre", indique la SLN dans un communiqué.
"Le projet envisage ainsi une réduction de 53 emplois sur les 198 postes occupés que compte aujourd’hui le site", annonce la SLN.
L'industriel, premier employeur privé du territoire, explique que le site où a eu lieu une "montée en puissance pour permettre une production annuelle de 900.000 tonnes de minerai humide par an", "n'en produit que 360.000 tonnes en moyenne" et qu'il est "structurellement déficitaire (-1 milliard de XPF/an soit 8,3 millions d'euros) depuis 6 ans".
La Société Le Nickel avait annoncé en février un investissement de 250 millions d'euros d'ici 2025 en Nouvelle-Calédonie, dans le cadre d'une convention signée avec le gouvernement local qui a autorisé l'industriel à augmenter ses exportations de minerai brut de 4 à 6 millions de tonnes par an, ce qu'il refusait jusqu'alors faute de lisibilité stratégique.
"Après 6 ans d'exercices déficitaires, dans un contexte de sécurisation financière indispensable, la SLN a engagé les discussions avec ses salariés du centre minier de Kouaoua pour ajuster les moyens aux capacités extractives du centre", indique la SLN dans un communiqué.
"Le projet envisage ainsi une réduction de 53 emplois sur les 198 postes occupés que compte aujourd’hui le site", annonce la SLN.
L'industriel, premier employeur privé du territoire, explique que le site où a eu lieu une "montée en puissance pour permettre une production annuelle de 900.000 tonnes de minerai humide par an", "n'en produit que 360.000 tonnes en moyenne" et qu'il est "structurellement déficitaire (-1 milliard de XPF/an soit 8,3 millions d'euros) depuis 6 ans".
La Société Le Nickel avait annoncé en février un investissement de 250 millions d'euros d'ici 2025 en Nouvelle-Calédonie, dans le cadre d'une convention signée avec le gouvernement local qui a autorisé l'industriel à augmenter ses exportations de minerai brut de 4 à 6 millions de tonnes par an, ce qu'il refusait jusqu'alors faute de lisibilité stratégique.