Paris, France | AFP | mercredi 06/07/2016 - L’État "ne reviendra pas sur sa promesse" d'un prêt de 200 millions d'euros pour venir en aide à la Société Le Nickel (SLN), premier employeur de Nouvelle-Calédonie en situation financière difficile suite à la chute des cours, et propose le prêt "directement" à la SNL, sans passer par l'actionnaire, a annoncé mercredi Manuel Valls.
"L'heure est à la sauvegarde du potentiel économique de la Nouvelle-Calédonie", a déclaré le Premier ministre à l'Assemblée nationale, répondant à une question de la députée UDI de Nouvelle-Calédonie Sonia Lagarde.
Lors de son déplacement en Nouvelle-Calédonie en avril, le M. Valls avait proposé une aide de l’État pouvant aller "jusqu'à 200 millions d'euros" à la STCPI, société porteuse des parts des trois provinces calédoniennes dans le capital de la SLN (34%), afin qu'elles puissent "assumer pleinement (leurs) devoirs d'actionnaires pour (...) passer la crise".
Mais fin juin, les élus indépendantistes de la province Sud et ceux de celles du Nord, où ils ont la majorité, ont refusé que la STCPI, cède une action à l’État, comme le nécessitait "le montage juridique" du prêt, "alors que la majorité était nécessaire pour valider ce prêt".
"Sans méconnaître la dimension symbolique de cette décision (des indépendantistes, ndlr), je la regrette", a déclaré Manuel Valls, "car elle prive les acteurs calédoniens de leur rôle d'actionnaires aux yeux des salariés et du marché".
"Mais face au risque de solvabilité qui menace le plus ancien opérateur industriel de Nouvelle-Calédonie et l'emploi de milliers de Calédoniens, l’État ne reviendra pas sur sa promesse", a-t-il assuré.
"L’État a proposé de mettre en œuvre directement ce prêt de 200 millions d'euros auprès de la SLN, sans passer par l'intermédiaire de la STCPI", a-t-il déclaré.
Le dossier doit être examiné le 11 juillet par le conseil d'administration de la SLN, a-t-il précisé.
caz/frd/sd
"L'heure est à la sauvegarde du potentiel économique de la Nouvelle-Calédonie", a déclaré le Premier ministre à l'Assemblée nationale, répondant à une question de la députée UDI de Nouvelle-Calédonie Sonia Lagarde.
Lors de son déplacement en Nouvelle-Calédonie en avril, le M. Valls avait proposé une aide de l’État pouvant aller "jusqu'à 200 millions d'euros" à la STCPI, société porteuse des parts des trois provinces calédoniennes dans le capital de la SLN (34%), afin qu'elles puissent "assumer pleinement (leurs) devoirs d'actionnaires pour (...) passer la crise".
Mais fin juin, les élus indépendantistes de la province Sud et ceux de celles du Nord, où ils ont la majorité, ont refusé que la STCPI, cède une action à l’État, comme le nécessitait "le montage juridique" du prêt, "alors que la majorité était nécessaire pour valider ce prêt".
"Sans méconnaître la dimension symbolique de cette décision (des indépendantistes, ndlr), je la regrette", a déclaré Manuel Valls, "car elle prive les acteurs calédoniens de leur rôle d'actionnaires aux yeux des salariés et du marché".
"Mais face au risque de solvabilité qui menace le plus ancien opérateur industriel de Nouvelle-Calédonie et l'emploi de milliers de Calédoniens, l’État ne reviendra pas sur sa promesse", a-t-il assuré.
"L’État a proposé de mettre en œuvre directement ce prêt de 200 millions d'euros auprès de la SLN, sans passer par l'intermédiaire de la STCPI", a-t-il déclaré.
Le dossier doit être examiné le 11 juillet par le conseil d'administration de la SLN, a-t-il précisé.
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