Nouméa, France | AFP | jeudi 30/01/2019 - Harold Martin (LR) a annoncé jeudi sa démission de maire de la commune de Païta en Nouvelle-Calédonie, au lendemain de l'examen par la Cour de cassation d'un pourvoi formé suite à une condamnation pour prise illégale d'intérêt, ont rapporté les médias.
"C'est une annonce importante. (...) J'ai décidé de démissionner de mon poste de maire de Païta", a déclaré à la radio locale RRB, M.Martin, cacique de la droite calédonienne, également élu au Congrés de l'archipel.
"Je prends cette mesure de précaution parce ce que je veux que la commune ne soit pas inquiétée", a-t-il justifié alors que la cour de cassation a examiné mercredi une affaire le concernant et que l'arrêt de la haute juridiction sera rendu le 20 mars.
"A Païta, on a un budget unique et on le vote toujours en mars", a déclaré M.Martin ne souhaitant pas de télescopage entre son agenda judiciaire et celui de la comune dont il est maire depuis 1995, au cas où ses peines seraient confirmées.
L'élu de 64 ans s'était pourvu en cassation après avoir été condamné en février 2017 par la cour d'appel de Nouméa à deux ans d'inéligibilité, six mois de prison avec sursis et 58.000 euros d'amende pour prise illégale d'intérêt.
L'affaire porte sur l'attribution en 2010 par l'OPT (Office des Postes et Télécommunications) du montage financier du marché défiscalisé de la téléphonie 3G, d’un montant de 3,2 milliards CFP (26,8 millions euros), au cabinet La Calédonienne d'Ingénierie dirigé par un homme avec lequel Harold Martin avait des liens d'amitié et d'affaires.
A l'époque des faits, M.Martin était président du conseil d'administration de l'OPT et président du Congrès.
"Ce qui était inéluctable va se produire. Harold Martin préfère anticiper pour organiser sa sucession. Sa carrière politique s'achève en charpie", a déclaré à l'AFP, Frédéric de Greslan, chef de l'opposition au conseil municipal de Païta.
Habitué des tribunaux, Harold Martin a été relaxé en appel le 13 novembre dernier dans une autre affaire de prise d'illégal d'intérêt, portant sur la vente d'un terrain familial à Païta. Le parquet a formé un pourvoi en cassation.
Signataire de l'accord de Nouméa (1998), Harold Martin doit en outre comparaitre le 7 juin prochain devant le tribunal correctionnel de Nouméa pour achat de voix, lors des élections municipales de 2014.
"C'est une annonce importante. (...) J'ai décidé de démissionner de mon poste de maire de Païta", a déclaré à la radio locale RRB, M.Martin, cacique de la droite calédonienne, également élu au Congrés de l'archipel.
"Je prends cette mesure de précaution parce ce que je veux que la commune ne soit pas inquiétée", a-t-il justifié alors que la cour de cassation a examiné mercredi une affaire le concernant et que l'arrêt de la haute juridiction sera rendu le 20 mars.
"A Païta, on a un budget unique et on le vote toujours en mars", a déclaré M.Martin ne souhaitant pas de télescopage entre son agenda judiciaire et celui de la comune dont il est maire depuis 1995, au cas où ses peines seraient confirmées.
L'élu de 64 ans s'était pourvu en cassation après avoir été condamné en février 2017 par la cour d'appel de Nouméa à deux ans d'inéligibilité, six mois de prison avec sursis et 58.000 euros d'amende pour prise illégale d'intérêt.
L'affaire porte sur l'attribution en 2010 par l'OPT (Office des Postes et Télécommunications) du montage financier du marché défiscalisé de la téléphonie 3G, d’un montant de 3,2 milliards CFP (26,8 millions euros), au cabinet La Calédonienne d'Ingénierie dirigé par un homme avec lequel Harold Martin avait des liens d'amitié et d'affaires.
A l'époque des faits, M.Martin était président du conseil d'administration de l'OPT et président du Congrès.
"Ce qui était inéluctable va se produire. Harold Martin préfère anticiper pour organiser sa sucession. Sa carrière politique s'achève en charpie", a déclaré à l'AFP, Frédéric de Greslan, chef de l'opposition au conseil municipal de Païta.
Habitué des tribunaux, Harold Martin a été relaxé en appel le 13 novembre dernier dans une autre affaire de prise d'illégal d'intérêt, portant sur la vente d'un terrain familial à Païta. Le parquet a formé un pourvoi en cassation.
Signataire de l'accord de Nouméa (1998), Harold Martin doit en outre comparaitre le 7 juin prochain devant le tribunal correctionnel de Nouméa pour achat de voix, lors des élections municipales de 2014.