La France peut atteindre d'ici 2050 un modèle énergétique durable, avec une électricité 100% renouvelable et une plus grande efficacité dans toutes les consommations d'énergie, selon un nouveau scénario prospectif mais se voulant "réaliste" dévoilé mercredi par l'association négaWatt.
Citant l'accord international sur le climat, la loi sur la transition énergétique en France ou la stagnation des émissions de CO2 en 2015 dans le monde, les énergéticiens de l'association affirment qu'il y a "suffisamment de bonnes nouvelles pour accréditer de manière de plus en plus solide la faisabilité d'une ambition telle que celle portée par le scénario négaWatt".
Ce scénario est l'actualisation d'une précédente version publiée en 2011, au début du débat sur la transition énergétique en France mais sur fond à l'époque d'échec des négociations internationales sur le climat.
Si le contexte paraît désormais plus favorable, l'association juge que les ambitions françaises - 32% d'énergies renouvelables en 2030, et une baisse de moitié de la consommation d'énergie en 2050 - sont freinées par des "résistances au changement", notamment sur le diesel ou le nucléaire, et des mesures concrètes "loin des ambitions".
Selon négaWatt, en 2050, la France peut réduire de moitié sa consommation d'énergie finale grâce notamment "à la maîtrise" du nombre et des usages des appareils et équipements, surtout électriques, à la réduction dreastique des transports individuels en voiture et à une rénovation énergétique des bâtiments massive.
Grâce à cette plus grande efficacité, les énergies renouvelables pourraient couvrir 100% de la consommation d'électricité et presque 100% de la consommation d'énergie. NégaWatt confirme ainsi sa vision d'une France sans nucléaire dès 2035, avec la fermeture progressive de ses 58 réacteurs.
Et la quasi-disparition des combustibles fossiles (gaz, pétrole, charbon), sauf pour quelques usages spécifiques dans l'industrie, permettrait à la France d'atteindre des émissions nettes de gaz à effet de serre nulles en 2050.
Ces évolutions ne feront appel "qu'à des technologies aujourd'hui suffisamment matures" et "disponibles à temps", assure l'association qui défend un scenario "réaliste".
Le montant des investissements dans l'énergie, les transports ou la construction pour mettre en application ce projet, "se distingue peu du scénario" issu de l'application de la loi sur la transition énergétique, les premières années, prévoit en outre négaWatt.
Mais d'ici à 2050, son plan d'action permettrait une économie de près de 400 milliards d'euros, et la création de 400.000 emplois nets d'ici 2030, calcule l'association.
avec AFP
Citant l'accord international sur le climat, la loi sur la transition énergétique en France ou la stagnation des émissions de CO2 en 2015 dans le monde, les énergéticiens de l'association affirment qu'il y a "suffisamment de bonnes nouvelles pour accréditer de manière de plus en plus solide la faisabilité d'une ambition telle que celle portée par le scénario négaWatt".
Ce scénario est l'actualisation d'une précédente version publiée en 2011, au début du débat sur la transition énergétique en France mais sur fond à l'époque d'échec des négociations internationales sur le climat.
Si le contexte paraît désormais plus favorable, l'association juge que les ambitions françaises - 32% d'énergies renouvelables en 2030, et une baisse de moitié de la consommation d'énergie en 2050 - sont freinées par des "résistances au changement", notamment sur le diesel ou le nucléaire, et des mesures concrètes "loin des ambitions".
Selon négaWatt, en 2050, la France peut réduire de moitié sa consommation d'énergie finale grâce notamment "à la maîtrise" du nombre et des usages des appareils et équipements, surtout électriques, à la réduction dreastique des transports individuels en voiture et à une rénovation énergétique des bâtiments massive.
Grâce à cette plus grande efficacité, les énergies renouvelables pourraient couvrir 100% de la consommation d'électricité et presque 100% de la consommation d'énergie. NégaWatt confirme ainsi sa vision d'une France sans nucléaire dès 2035, avec la fermeture progressive de ses 58 réacteurs.
Et la quasi-disparition des combustibles fossiles (gaz, pétrole, charbon), sauf pour quelques usages spécifiques dans l'industrie, permettrait à la France d'atteindre des émissions nettes de gaz à effet de serre nulles en 2050.
Ces évolutions ne feront appel "qu'à des technologies aujourd'hui suffisamment matures" et "disponibles à temps", assure l'association qui défend un scenario "réaliste".
Le montant des investissements dans l'énergie, les transports ou la construction pour mettre en application ce projet, "se distingue peu du scénario" issu de l'application de la loi sur la transition énergétique, les premières années, prévoit en outre négaWatt.
Mais d'ici à 2050, son plan d'action permettrait une économie de près de 400 milliards d'euros, et la création de 400.000 emplois nets d'ici 2030, calcule l'association.
avec AFP