SYDNEY, 22 janvier 2014 (AFP) - Les passagers d'un bateau bloqué plusieurs jours par les glaces dans l'Antarctique ont enfin foulé la terre ferme mercredi, en présentant leurs excuses, alors que reste à régler la question du coût de l'opération de secours qui a mobilisé plusieurs navires scientifiques.
Les 52 passagers du MV Akademik Chokalskiï --des scientifiques, touristes et journalistes australiens, britanniques et néo-zélandais--, avaient été transportés par hélicoptère le 2 janvier sur un navire australien venu à leur secours.
Le MV Akademik Chokalskiï était pris dans les glaces depuis le 24 décembre à environ 100 milles marins (180 kilomètres) à l'est de la base française Dumont d'Urville.
"Nous sommes effroyablement désolés pour l'impact que (l'opération de secours) a pu avoir sur nos camarades (scientifiques), dont les travaux ont été retardés par cette opération. Mais tout scientifique qui connaît l'Antarctique sait qu'il y a un risque inhérent" à cette région, a déclaré le responsable de l'expédition Chris Turney à son arrivée à Hobart, sur l'île australienne de Tasmanie.
"Le principal problème est qu'il y a eu un bouleversement dans le mouvement des glaces sur la mer, causé ailleurs en Antarctique (...). Nous ne l'avions pas décelé sur les images satellite et nous avons été piégés", a ajouté Chris Turney, qui travaille à l'université de Nouvelle-Galles du Sud à Sydney.
"Nous nous sommes malheureusement retrouvés au mauvais endroit, au mauvais moment", a-t-il dit.
L'opération de secours, effectuée en milieu extrême et par très mauvais temps, a mobilisé plusieurs navires des missions scientifiques qui profitent de l'été austral, de très courte durée, pour conduire leurs recherches.
Le bateau français n'a pas pu fendre la banquise trop épaisse, l'australien a dû s'y prendre à plusieurs reprises, ainsi qu'un brise-glace chinois, qui s'est lui aussi retrouvé prisonnier.
C'est grâce à son hélicoptère que les passagers ont été évacués. Les douze membres d'équipage du navire russe sont restés à bord, jusqu'à ce que le bateau parvienne enfin à se dégager, le 7 janvier.
Le coût du sauvetage a été estimée entre 1,8 et 2,4 millions de dollars australiens (1,18 et 1,57 million d'euros).
La division australienne pour l'Antarctique (AAD), une agence nationale, va tenter de récupérer une partie des fonds dépensés, via l'assureur du bateau russe et l'université derrière l'expédition.
"Le gouvernement va essayer par tous les moyens de recouvrer l'argent et minimiser le fardeau pour les contribuables australiens", a déclaré le directeur de l'ADD Tony Fleming.
Les passagers du navire russe reproduisaient l'expédition historique menée dans l'Antarctique il y a un siècle (1911-1914) par l'explorateur australien Sir Douglas Mawson.
La mésaventure du MV Akademik Chokalskiï a suscité des grincements de dents dans la communauté scientifique internationale, qui a pesté contre les jours perdus pour la recherche.
Yves Frenot, directeur de l'Institut polaire français Paul-Emile Victor, avait ainsi estimé que "ce genre d'expéditions commémoratives n'a(vait) aucun intérêt scientifique".
Les 52 passagers du MV Akademik Chokalskiï --des scientifiques, touristes et journalistes australiens, britanniques et néo-zélandais--, avaient été transportés par hélicoptère le 2 janvier sur un navire australien venu à leur secours.
Le MV Akademik Chokalskiï était pris dans les glaces depuis le 24 décembre à environ 100 milles marins (180 kilomètres) à l'est de la base française Dumont d'Urville.
"Nous sommes effroyablement désolés pour l'impact que (l'opération de secours) a pu avoir sur nos camarades (scientifiques), dont les travaux ont été retardés par cette opération. Mais tout scientifique qui connaît l'Antarctique sait qu'il y a un risque inhérent" à cette région, a déclaré le responsable de l'expédition Chris Turney à son arrivée à Hobart, sur l'île australienne de Tasmanie.
"Le principal problème est qu'il y a eu un bouleversement dans le mouvement des glaces sur la mer, causé ailleurs en Antarctique (...). Nous ne l'avions pas décelé sur les images satellite et nous avons été piégés", a ajouté Chris Turney, qui travaille à l'université de Nouvelle-Galles du Sud à Sydney.
"Nous nous sommes malheureusement retrouvés au mauvais endroit, au mauvais moment", a-t-il dit.
L'opération de secours, effectuée en milieu extrême et par très mauvais temps, a mobilisé plusieurs navires des missions scientifiques qui profitent de l'été austral, de très courte durée, pour conduire leurs recherches.
Le bateau français n'a pas pu fendre la banquise trop épaisse, l'australien a dû s'y prendre à plusieurs reprises, ainsi qu'un brise-glace chinois, qui s'est lui aussi retrouvé prisonnier.
C'est grâce à son hélicoptère que les passagers ont été évacués. Les douze membres d'équipage du navire russe sont restés à bord, jusqu'à ce que le bateau parvienne enfin à se dégager, le 7 janvier.
Le coût du sauvetage a été estimée entre 1,8 et 2,4 millions de dollars australiens (1,18 et 1,57 million d'euros).
La division australienne pour l'Antarctique (AAD), une agence nationale, va tenter de récupérer une partie des fonds dépensés, via l'assureur du bateau russe et l'université derrière l'expédition.
"Le gouvernement va essayer par tous les moyens de recouvrer l'argent et minimiser le fardeau pour les contribuables australiens", a déclaré le directeur de l'ADD Tony Fleming.
Les passagers du navire russe reproduisaient l'expédition historique menée dans l'Antarctique il y a un siècle (1911-1914) par l'explorateur australien Sir Douglas Mawson.
La mésaventure du MV Akademik Chokalskiï a suscité des grincements de dents dans la communauté scientifique internationale, qui a pesté contre les jours perdus pour la recherche.
Yves Frenot, directeur de l'Institut polaire français Paul-Emile Victor, avait ainsi estimé que "ce genre d'expéditions commémoratives n'a(vait) aucun intérêt scientifique".