PAPEETE, le 13 septembre 2018 - Le samedi 24 novembre prochain aura lieu un grand festival d'électro en plein Papeete. 17 DJs pour deux scènes et une ambiance festive en perspective. Tous les fonds récoltés seront reversés à des associations de lutte contre la pauvreté.
Le 24 novembre, c'est sur le front de mer que ça se passera ! Direction parc Paofai au niveau du monument de l'Autonomie pour vivre le premier grand festival d'électro de Papeete. Tous les bénéfices seront reversés aux associations de lutte contre la pauvreté. L'ordre du Malte et l'association du père Christophe principalement, ou directement aux familles dans le besoin sélectionnées par les services sociaux, sous forme de denrées.
L'objectif de la soirée est ainsi fixé : permettre aux sans-abris et aux familles nécessiteuses d'avoir un peu de réconfort, surtout à l'approche des fêtes. "Nous voulons faire de ce festival un évènement aussi dantesque que solidaire" nous dit Wilfred Johnston, à l'initiative du projet. Emu par l'insalubrité dans laquelle vivent certaines familles polynésiennes, il a décidé d'agir. Ce festival c'est son idée, son bébé, qui couple l'univers de la musique et la solidarité.
ETRE SOLIDAIRES EN FAISANT LA FÊTE !
Les organisateurs ont mis les bouchées doubles pour rendre cette soirée inoubliable. Placée sous le thème du monde du Magicien d'Oz, ce festival se veut fantaisiste avec des hôtesses d'accueil déguisées en sorcières. Les festivaliers pourront donc laisser libre cours à leur imagination en termes de cosplays et autres maquillages farfelus.
En tête d'affiche, deux DJs locaux incontournables : DJ Tommy Driker et DJ T-Unit. Au programme, feux d'artifices à chaque changement de DJ, stands de nourriture, cadeaux des partenaires… Et un énorme feu d'artifice pour clôturer cette soirée, à 22h. L'évènement sera diffusé en live sur Facebook et filmé par des drones.
Le festival pourra accueillir plus de 5000 fêtards. S'il est un succès, le jeune Wilfred et ses partenaires espèrent organiser une deuxième édition de Nation Music Festival. Ils la rêvent plus grande encore avec, pourquoi pas, des DJs internationaux?
Le 24 novembre, c'est sur le front de mer que ça se passera ! Direction parc Paofai au niveau du monument de l'Autonomie pour vivre le premier grand festival d'électro de Papeete. Tous les bénéfices seront reversés aux associations de lutte contre la pauvreté. L'ordre du Malte et l'association du père Christophe principalement, ou directement aux familles dans le besoin sélectionnées par les services sociaux, sous forme de denrées.
L'objectif de la soirée est ainsi fixé : permettre aux sans-abris et aux familles nécessiteuses d'avoir un peu de réconfort, surtout à l'approche des fêtes. "Nous voulons faire de ce festival un évènement aussi dantesque que solidaire" nous dit Wilfred Johnston, à l'initiative du projet. Emu par l'insalubrité dans laquelle vivent certaines familles polynésiennes, il a décidé d'agir. Ce festival c'est son idée, son bébé, qui couple l'univers de la musique et la solidarité.
ETRE SOLIDAIRES EN FAISANT LA FÊTE !
Les organisateurs ont mis les bouchées doubles pour rendre cette soirée inoubliable. Placée sous le thème du monde du Magicien d'Oz, ce festival se veut fantaisiste avec des hôtesses d'accueil déguisées en sorcières. Les festivaliers pourront donc laisser libre cours à leur imagination en termes de cosplays et autres maquillages farfelus.
En tête d'affiche, deux DJs locaux incontournables : DJ Tommy Driker et DJ T-Unit. Au programme, feux d'artifices à chaque changement de DJ, stands de nourriture, cadeaux des partenaires… Et un énorme feu d'artifice pour clôturer cette soirée, à 22h. L'évènement sera diffusé en live sur Facebook et filmé par des drones.
Le festival pourra accueillir plus de 5000 fêtards. S'il est un succès, le jeune Wilfred et ses partenaires espèrent organiser une deuxième édition de Nation Music Festival. Ils la rêvent plus grande encore avec, pourquoi pas, des DJs internationaux?
En pratique
Quand : 24 novembre, de 15h à 22h
Où : Festival au parc Paofai, puis "after" au Helios (interdit aux mineurs)
Combien : 2000 francs en prévente (Taaroa Shop), 3000 francs sur place
L'événement : 2 scènes, 17 DJs dont Tommy Driker et T-Unit
Où : Festival au parc Paofai, puis "after" au Helios (interdit aux mineurs)
Combien : 2000 francs en prévente (Taaroa Shop), 3000 francs sur place
L'événement : 2 scènes, 17 DJs dont Tommy Driker et T-Unit
Wilfred Johnston, organisateur du festival
Wilfred Johnston, organisateur du Nation Music Festival. Il est avec Aroma Salmon, gérant du Helios, la boite de nuit où se déroulera l'after du festival.
Quels sont tes objectifs pour cette soirée ?
Je veux proposer une expérience nouvelle de festival. Que ce lieu devienne un village de festivaliers en s'inspirant de grands festivals faits dans le monde. Ce sera un évènement dantesque et solidaire.
Qu'est-ce qui t'as donné envie de créer un festival électro pour aider les personnes défavorisées ?
Écouter les histoires de chacun nous permet de voir dans quelles conditions ils vivent et avoir de la peine, tout simplement. Quand je vais en ville on me demande souvent de l'argent dans la rue mais je n'en ai pas forcément. Du coup je donne de mon temps pour en récolter pour eux. Tous les bénéfices seront reversés aux associations qui œuvrent pour les sans-abris comme l'association de père Christophe ou l'ordre de Malte.
Sur place il n'y aura pas d'alcool ?
Non, pas d'alcool. Nous voulons que ça soit ouvert aux familles, que les parents puissent venir avec leurs enfants et ainsi gagner leur confiance. On veut effacer toute la mauvaise image qui existe autour des DJs et en construire une plus positive. Nous voulons que le monde de la musique soit bien vu, aussi bien par le gouvernement que par les familles.
Le côté festivités sera mis en avant avec le thème du monde d'Oz. Nous encourageons donc les gens à venir déguisés ! On est en train de réfléchir à un cadeau pour les gens qui viendront habillés en cosplay.
Il y aura des lots à jeter aux publics des partenaires et peut-être une élection miss Nation!
Vous avez prévu aussi des dispositifs pour nettoyer le parc après l'événement ?
Oui, j'ai ma propre équipe de nettoyage qui va venir à la fin du festival pour tout remettre en ordre.
Est-ce que c'est l'aspect solidaire du projet qui a convaincu le parc de vous prêter cet endroit exceptionnel ?
Oui ! Il faut savoir que quand quelqu'un fonctionne avec le cœur, il y a beaucoup de choses qui se développent facilement.
Donc si ça fonctionne bien on peut s'attendre à d'autres festivals encore plus grands en Polynésie ?
Oui car ça va nous permettre de refaire l'image des festivals. Quand on va proposer la Nation Music Festival 2, encore plus de personnes voudront être là parce que l'organisation est nickel, tout s'est bien passé et tout le monde est rentré chez soi tranquillement.
Je veux proposer une expérience nouvelle de festival. Que ce lieu devienne un village de festivaliers en s'inspirant de grands festivals faits dans le monde. Ce sera un évènement dantesque et solidaire.
Qu'est-ce qui t'as donné envie de créer un festival électro pour aider les personnes défavorisées ?
Écouter les histoires de chacun nous permet de voir dans quelles conditions ils vivent et avoir de la peine, tout simplement. Quand je vais en ville on me demande souvent de l'argent dans la rue mais je n'en ai pas forcément. Du coup je donne de mon temps pour en récolter pour eux. Tous les bénéfices seront reversés aux associations qui œuvrent pour les sans-abris comme l'association de père Christophe ou l'ordre de Malte.
Sur place il n'y aura pas d'alcool ?
Non, pas d'alcool. Nous voulons que ça soit ouvert aux familles, que les parents puissent venir avec leurs enfants et ainsi gagner leur confiance. On veut effacer toute la mauvaise image qui existe autour des DJs et en construire une plus positive. Nous voulons que le monde de la musique soit bien vu, aussi bien par le gouvernement que par les familles.
Le côté festivités sera mis en avant avec le thème du monde d'Oz. Nous encourageons donc les gens à venir déguisés ! On est en train de réfléchir à un cadeau pour les gens qui viendront habillés en cosplay.
Il y aura des lots à jeter aux publics des partenaires et peut-être une élection miss Nation!
Vous avez prévu aussi des dispositifs pour nettoyer le parc après l'événement ?
Oui, j'ai ma propre équipe de nettoyage qui va venir à la fin du festival pour tout remettre en ordre.
Est-ce que c'est l'aspect solidaire du projet qui a convaincu le parc de vous prêter cet endroit exceptionnel ?
Oui ! Il faut savoir que quand quelqu'un fonctionne avec le cœur, il y a beaucoup de choses qui se développent facilement.
Donc si ça fonctionne bien on peut s'attendre à d'autres festivals encore plus grands en Polynésie ?
Oui car ça va nous permettre de refaire l'image des festivals. Quand on va proposer la Nation Music Festival 2, encore plus de personnes voudront être là parce que l'organisation est nickel, tout s'est bien passé et tout le monde est rentré chez soi tranquillement.
Tommy Driker, DJ
Le DJ Tommy Driker, en tête d'affiche de l'évènement.
Peux-tu te présenter ?
Cela fait 12 ans que je suis dans le métier. J'ai commencé à 12 ans sur un tout petit ordinateur. Aujourd'hui je suis sur NRJ, directeur artistique du Morrison et DJ.
Qu'est-ce qui t'as donné envie de participer à ce festival ?
C'est un très beau projet pour ceux qui sont défavorisés ici en Polynésie, les sans-abris. On fait un projet solidaire, mais on aime aussi la musique. Et puis, ici les gens ne connaissent pas forcément l'électro. C'est un bon moyen de transmettre ce style, de mettre en avant de nouveaux DJs.
Aurais-tu un conseil pour ces jeunes ?
Oui, il faut toujours que ça soit fait avec passion. Si c'est juste pour frimer, on le ressentira forcément dans la qualité du travail et dans la personnalité de la personne. Il faut savoir rester simple et faire la meilleure musique possible.
Tu te considères comme un exemple pour ces jeunes ?
J'essaye de leur montrer qu'on peut percer en musique, même à Tahiti. Actuellement, beaucoup de gens pensent qu'avec la musique on finit par chuter. Avec les réseaux sociaux les jeunes ont plus de chances d'aller loin en musique.
Cela fait 12 ans que je suis dans le métier. J'ai commencé à 12 ans sur un tout petit ordinateur. Aujourd'hui je suis sur NRJ, directeur artistique du Morrison et DJ.
Qu'est-ce qui t'as donné envie de participer à ce festival ?
C'est un très beau projet pour ceux qui sont défavorisés ici en Polynésie, les sans-abris. On fait un projet solidaire, mais on aime aussi la musique. Et puis, ici les gens ne connaissent pas forcément l'électro. C'est un bon moyen de transmettre ce style, de mettre en avant de nouveaux DJs.
Aurais-tu un conseil pour ces jeunes ?
Oui, il faut toujours que ça soit fait avec passion. Si c'est juste pour frimer, on le ressentira forcément dans la qualité du travail et dans la personnalité de la personne. Il faut savoir rester simple et faire la meilleure musique possible.
Tu te considères comme un exemple pour ces jeunes ?
J'essaye de leur montrer qu'on peut percer en musique, même à Tahiti. Actuellement, beaucoup de gens pensent qu'avec la musique on finit par chuter. Avec les réseaux sociaux les jeunes ont plus de chances d'aller loin en musique.