Un programme culturel et sportif attend nos invités
La nage en eau libre est en plein développement en métropole. La France a terminé première lors des derniers championnats du monde de la discipline. La discipline est à la fois ancienne et nouvelle. Nager en cadre naturel se fait depuis toujours mais le besoin de reconnection avec l’environnement au sens large a boosté cette discipline depuis quelques années.
En Polynésie française, cette discipline apparaît comme une évidence. Lagons idylliques, températures idéales, attirance pour les sports nautiques…tout est là pour que la discipline se développe et la fédération tahitienne de natation l’a bien compris. Initiée en compétition par Stéphane Lambert dans le cadre du Waterman Tahiti Tour, la nage en eau libre possède désormais sa « Coupe de l’eau libre » proposée en huit étapes par la fédération tahitienne de natation.
Riche du succès de la première édition en 2016, cette deuxième édition de la Tahiti Swimming Experience vient à point pour faire la promotion de cette discipline en Polynésie. Cet événement avait remporté le prix de la catégorie « Best Event » des Trophées du sport 2017. Cette année encore, l’événement propose, du 3 au 8 décembre, un volet culturel et un volet sportif. SB
En Polynésie française, cette discipline apparaît comme une évidence. Lagons idylliques, températures idéales, attirance pour les sports nautiques…tout est là pour que la discipline se développe et la fédération tahitienne de natation l’a bien compris. Initiée en compétition par Stéphane Lambert dans le cadre du Waterman Tahiti Tour, la nage en eau libre possède désormais sa « Coupe de l’eau libre » proposée en huit étapes par la fédération tahitienne de natation.
Riche du succès de la première édition en 2016, cette deuxième édition de la Tahiti Swimming Experience vient à point pour faire la promotion de cette discipline en Polynésie. Cet événement avait remporté le prix de la catégorie « Best Event » des Trophées du sport 2017. Cette année encore, l’événement propose, du 3 au 8 décembre, un volet culturel et un volet sportif. SB
Stéphane Lecat, directeur sportif eau libre
Parole à Stéphane Lecat, directeur sportif à la fédération française de natation :
Quelques mots sur cette discipline ?
« C’est une discipline qui se passe en milieu naturel en mer, lac ou rivière et qui existe au niveau international depuis 1991. Elle est assez neuve mais vieille en même temps, on a commencé à nager dans les milieux naturels, les piscines sont venues ensuite. On y revient depuis les années 2000 pour ce qui concerne le continent européen, c’est très tendance parce qu’il y a le caractère écologique dedans. Il y a un regain d’intérêt depuis quatre ans et, pour ce qui concerne la métropole, on observe une explosion de la discipline depuis 2016-2017, depuis qu’on a eu des médailles internationales. En 2017, on a fait première nation mondiale aux championnats du monde. »
Comment expliquer de tels résultats ?
« Philippe Lucas a joué un rôle prédominant car on a eu la chance de pouvoir l’intégrer dans l’équipe de France, il a entrainé des nageurs exceptionnels. C’est un amalgame de tout un système : de bons entraineurs, - il n’y a pas que Philippe -, de supers bons nageurs comme Aurélie, Marc-Antoine, Logan et d’autres, avec également un système mis en place pour accompagner toutes ces personnes-là vers l’excellence. »
Une belle expérience polynésienne qui s’annonce ?
« Oui, nous avons plusieurs objectifs. Sur le plan sportif, comme vous le savez, les Jeux Olympiques vont avoir lieu à Tokyo et cela va se faire dans un milieu chaud, humide, la température de l’eau sera très chaude également, il y a le décalage horaire, on peut mettre ainsi un système d’adaptation par rapport à tout ça pour faire de Tahiti la première étape de notre préparation pour les Jeux Olympiques. »
« En tant que directeur sportif de la discipline, ce qui m’intéresse aussi c’est qu’on va permettre à monsieur tout le monde de partir en même temps qu’une championne du monde, ce qui est plaisant pour toutes les parties prenantes. Il n’y a pas que des épreuves olympiques, il y a des deux kilomètres, des cinq cent mètres alors venez nombreux. Vous avez un environnement exceptionnel ici, il faut en profiter. »
Un dernier mot, un remerciement ?
« On remercie les sponsors dont Air Tahiti Nui qui a été exceptionnel avec nous. Les partenaires institutionnels, les partenaires privés, sans eux rien n’aurait été possible et ça on l’oublie pas. La fédération tahitienne de natation, forcément, le travail de Sylvain Roux, Maeva Cavallo…On est très contents d’être ici. On a été nager ce matin en bassin de 50 mètres, on a trouvé les gens exceptionnels, très gentils, on est très contents d’être ici. »
Pour terminer sur une note d’humour, vous avez traversé la manche, vous n’allez pas tenter Moorea ?
« Non car je ne suis pas dans le même état de forme qu’avant, donc ce serait risqué pour moi et puis je n’ai pas envie de perturber l’événement ! (rires) Mais je vais quand même traverser en bateau. Ce sera différent et plus rapide ! » Propos recueillis par SB
Quelques mots sur cette discipline ?
« C’est une discipline qui se passe en milieu naturel en mer, lac ou rivière et qui existe au niveau international depuis 1991. Elle est assez neuve mais vieille en même temps, on a commencé à nager dans les milieux naturels, les piscines sont venues ensuite. On y revient depuis les années 2000 pour ce qui concerne le continent européen, c’est très tendance parce qu’il y a le caractère écologique dedans. Il y a un regain d’intérêt depuis quatre ans et, pour ce qui concerne la métropole, on observe une explosion de la discipline depuis 2016-2017, depuis qu’on a eu des médailles internationales. En 2017, on a fait première nation mondiale aux championnats du monde. »
Comment expliquer de tels résultats ?
« Philippe Lucas a joué un rôle prédominant car on a eu la chance de pouvoir l’intégrer dans l’équipe de France, il a entrainé des nageurs exceptionnels. C’est un amalgame de tout un système : de bons entraineurs, - il n’y a pas que Philippe -, de supers bons nageurs comme Aurélie, Marc-Antoine, Logan et d’autres, avec également un système mis en place pour accompagner toutes ces personnes-là vers l’excellence. »
Une belle expérience polynésienne qui s’annonce ?
« Oui, nous avons plusieurs objectifs. Sur le plan sportif, comme vous le savez, les Jeux Olympiques vont avoir lieu à Tokyo et cela va se faire dans un milieu chaud, humide, la température de l’eau sera très chaude également, il y a le décalage horaire, on peut mettre ainsi un système d’adaptation par rapport à tout ça pour faire de Tahiti la première étape de notre préparation pour les Jeux Olympiques. »
« En tant que directeur sportif de la discipline, ce qui m’intéresse aussi c’est qu’on va permettre à monsieur tout le monde de partir en même temps qu’une championne du monde, ce qui est plaisant pour toutes les parties prenantes. Il n’y a pas que des épreuves olympiques, il y a des deux kilomètres, des cinq cent mètres alors venez nombreux. Vous avez un environnement exceptionnel ici, il faut en profiter. »
Un dernier mot, un remerciement ?
« On remercie les sponsors dont Air Tahiti Nui qui a été exceptionnel avec nous. Les partenaires institutionnels, les partenaires privés, sans eux rien n’aurait été possible et ça on l’oublie pas. La fédération tahitienne de natation, forcément, le travail de Sylvain Roux, Maeva Cavallo…On est très contents d’être ici. On a été nager ce matin en bassin de 50 mètres, on a trouvé les gens exceptionnels, très gentils, on est très contents d’être ici. »
Pour terminer sur une note d’humour, vous avez traversé la manche, vous n’allez pas tenter Moorea ?
« Non car je ne suis pas dans le même état de forme qu’avant, donc ce serait risqué pour moi et puis je n’ai pas envie de perturber l’événement ! (rires) Mais je vais quand même traverser en bateau. Ce sera différent et plus rapide ! » Propos recueillis par SB
Philippe Lucas, entraineur national de natation
Parole à Philippe Lucas, entraineur :
Les spécificités du coaching sur l’eau libre ?
« Il y a plein de paramètres qui font que cela n’a rien à voir avec le bassin mais on a fait une Coupe du monde à Abu Dhabi il y a trois semaines, celui qui gagne c’est le champion d’Europe du 1500 mètres en piscine, les deuxième c’est le champion Olympique du 1500 en bassin donc ne peut pas dire qu’il y a deux catégories. Aujourd’hui, pratiquement tous les meilleurs nageurs en bassin sont en eau libre. »
« Après, il y a beaucoup de tactique, il faut en permanence surveiller pour voir s’il y n’y en a pas un qui se barre. Il y le froid, les vagues, vous prenez des coups…il faut être malin, rusé, c’est un peu comme le vélo. Il faut savoir quand se ravitailler, quand accélérer. Ce sont des courses difficiles car aux Jeux Olympiques ce sont des 10 kilomètres sur deux heures donc il faut bien s’alimenter, bien s’hydrater. C’est un sport qui demande beaucoup de travail. »
Qu’est-ce qui vous a poussé vers l’eau libre ?
« Quand j’entends « entraineur d’eau libre… ». Moi je suis entraineur, j’ai des nageurs en bassin et des nageurs en eau libre. J’ai une nageuse qui y a gouté un peu une fois et qui est devenue championne d’Europe et puis voilà c’est parti. Elle est devenue championne du monde, vice-championne olympique. J’ai des nageurs d’eau libre qui sont venus s’entrainer avec moi et voilà. Je ne suis pas spécialisé dans l’un ou dans l’autre. »
Cela donne un coup de frais sur la discipline ?
« Non, les nageurs de bassin progresseront en bassin vu qu’en eau libre, c’est très compliqué, très difficile. Je suis persuadé que lorsque ces nageurs reviendront en bassin ils seront plus performants. Ils se retrouvent dans une ligne d’eau sans vagues, sans prendre de coups…Au championnat du monde en eau libre vous êtes 80 avec des fois des groupes de 30, 40…Les nageurs s’appuient sur vous, vous prenez des coups aux passages des bouées…Ça forge un caractère. »
Une première en Polynésie ?
« Tout à fait. Content d’être là. J’ai voyagé dans ma vie mais on va découvrir ça un petit peu. Mais on est là pour être professionnels, pour être sérieux, pas pour être en vacances, loin de là. On est là pour être professionnels par rapport aux gens qui nous ont invités et on est venus aussi pour faire un certain travail. » Propos recueillis par SB
Les spécificités du coaching sur l’eau libre ?
« Il y a plein de paramètres qui font que cela n’a rien à voir avec le bassin mais on a fait une Coupe du monde à Abu Dhabi il y a trois semaines, celui qui gagne c’est le champion d’Europe du 1500 mètres en piscine, les deuxième c’est le champion Olympique du 1500 en bassin donc ne peut pas dire qu’il y a deux catégories. Aujourd’hui, pratiquement tous les meilleurs nageurs en bassin sont en eau libre. »
« Après, il y a beaucoup de tactique, il faut en permanence surveiller pour voir s’il y n’y en a pas un qui se barre. Il y le froid, les vagues, vous prenez des coups…il faut être malin, rusé, c’est un peu comme le vélo. Il faut savoir quand se ravitailler, quand accélérer. Ce sont des courses difficiles car aux Jeux Olympiques ce sont des 10 kilomètres sur deux heures donc il faut bien s’alimenter, bien s’hydrater. C’est un sport qui demande beaucoup de travail. »
Qu’est-ce qui vous a poussé vers l’eau libre ?
« Quand j’entends « entraineur d’eau libre… ». Moi je suis entraineur, j’ai des nageurs en bassin et des nageurs en eau libre. J’ai une nageuse qui y a gouté un peu une fois et qui est devenue championne d’Europe et puis voilà c’est parti. Elle est devenue championne du monde, vice-championne olympique. J’ai des nageurs d’eau libre qui sont venus s’entrainer avec moi et voilà. Je ne suis pas spécialisé dans l’un ou dans l’autre. »
Cela donne un coup de frais sur la discipline ?
« Non, les nageurs de bassin progresseront en bassin vu qu’en eau libre, c’est très compliqué, très difficile. Je suis persuadé que lorsque ces nageurs reviendront en bassin ils seront plus performants. Ils se retrouvent dans une ligne d’eau sans vagues, sans prendre de coups…Au championnat du monde en eau libre vous êtes 80 avec des fois des groupes de 30, 40…Les nageurs s’appuient sur vous, vous prenez des coups aux passages des bouées…Ça forge un caractère. »
Une première en Polynésie ?
« Tout à fait. Content d’être là. J’ai voyagé dans ma vie mais on va découvrir ça un petit peu. Mais on est là pour être professionnels, pour être sérieux, pas pour être en vacances, loin de là. On est là pour être professionnels par rapport aux gens qui nous ont invités et on est venus aussi pour faire un certain travail. » Propos recueillis par SB
PROGRAMME DE LA SEMAINE
Les journées culturelles :
- Lundi 3 décembre, à partir de 7 heures à Tautira : revivez la plus grande pêche aux cailloux de l’île de Tahiti avec le Tere Fatutira, dans la baie de Tautira. Au programme : animation kaina dans les trucks à destination de Tautira, spectacles et animations culturelles, pêche aux cailloux, ma’a tahiti, visite guidée. Tarif : 8 400 Fcfp.
- Mardi 4 décembre, à partir de 9 heures au marae Arahurahu : cérémonie du Fa’atau Aroha avec invocation de la protection des dieux, offrandes et spectacle traditionnel. Tarif : 3 400 Fcfp.
- Mercredi 5 décembre, à partir de 9 heures à pointe Vénus de Mahina : Mahana Ari’oi. Aux temps anciens, les Ari’oi se distinguaient les uns des autres par des tatouages et ornements qui signalaient leur ordre dans la confrérie. Glissez-vous dans la peau d’un Ari’oi et vivez l’expérience des arts de la culture polynésienne ! Tarif : 3 600 Fcfp.
Les journées sportives :
Mercredi 5 décembre à la pointe Vénus :
- 12 h 30 : 5 km TSE Fun Race (1 h 30 environ)
- 12 h 30 : 2 km TSE Ocean Race (45 minutes environ)
- 14 heures : relais 4 x 200 m Open Water School Race (réservé aux scolaires)
- 15 heures : remise des prix
Vendredi 7 décembre à Temae, Moorea :
- 9 heures : relais 4 x 200 m Moz School Open Water Race (réservé aux scolaires)
- 9 heures : 10 km Moz Coral Open Water Race
- 9 heures : 2 km Moz Coral Open Water Race
- 13 heures : remise des prix
- 19 heures au Morisson Papeete : Soirée Award Ceremony
Samedi 8 décembre à Taapuna, Tahiti :
- 9 heures : 5 km Taapuna Open Water
- 9 heures : 2,5 km Taapuna Open Water Race
- 9 heures : 4 x 500 m relais entreprises Taapuna Open Water Race
- 15 heures : remise des prix
Les journées culturelles :
- Lundi 3 décembre, à partir de 7 heures à Tautira : revivez la plus grande pêche aux cailloux de l’île de Tahiti avec le Tere Fatutira, dans la baie de Tautira. Au programme : animation kaina dans les trucks à destination de Tautira, spectacles et animations culturelles, pêche aux cailloux, ma’a tahiti, visite guidée. Tarif : 8 400 Fcfp.
- Mardi 4 décembre, à partir de 9 heures au marae Arahurahu : cérémonie du Fa’atau Aroha avec invocation de la protection des dieux, offrandes et spectacle traditionnel. Tarif : 3 400 Fcfp.
- Mercredi 5 décembre, à partir de 9 heures à pointe Vénus de Mahina : Mahana Ari’oi. Aux temps anciens, les Ari’oi se distinguaient les uns des autres par des tatouages et ornements qui signalaient leur ordre dans la confrérie. Glissez-vous dans la peau d’un Ari’oi et vivez l’expérience des arts de la culture polynésienne ! Tarif : 3 600 Fcfp.
Les journées sportives :
Mercredi 5 décembre à la pointe Vénus :
- 12 h 30 : 5 km TSE Fun Race (1 h 30 environ)
- 12 h 30 : 2 km TSE Ocean Race (45 minutes environ)
- 14 heures : relais 4 x 200 m Open Water School Race (réservé aux scolaires)
- 15 heures : remise des prix
Vendredi 7 décembre à Temae, Moorea :
- 9 heures : relais 4 x 200 m Moz School Open Water Race (réservé aux scolaires)
- 9 heures : 10 km Moz Coral Open Water Race
- 9 heures : 2 km Moz Coral Open Water Race
- 13 heures : remise des prix
- 19 heures au Morisson Papeete : Soirée Award Ceremony
Samedi 8 décembre à Taapuna, Tahiti :
- 9 heures : 5 km Taapuna Open Water
- 9 heures : 2,5 km Taapuna Open Water Race
- 9 heures : 4 x 500 m relais entreprises Taapuna Open Water Race
- 15 heures : remise des prix