NOUMEA, 4 novembre 2011 (AFP) - Le tribunal de Nouméa a prononcé vendredi des peines de prison d'un à six mois fermes à l'encontre de 18 prévenus, impliqués dans des dégradations, en marge des violences, qui avaient fait quatre morts et 30 blessés le 6 août dernier sur l'île de Maré.
Ils étaient poursuivis pour la destruction et l'incendie de cases, de commerces et de voitures. Un seul d'entre eux, déja en détention, est également mis en cause dans le volet criminel, en cours d'instruction.
Le 10 octobre, le ministère public avait requis de la prison ferme mais aussi des peines de sursis à l'encontre des prévenus, originaires du district de Guahma à Maré, à 200 km dans l'est de Nouméa.
"Depuis le début, mes clients veulent que la vérité soit faite sur tout le dossier et ils vont mener un combat pour participer avec le juge d'instruction à déterminer les responsables des morts et de la fusillade", a déclaré à la presse leur avocat, Pierre-Louis Vuillaume.
Le 6 août, un mouvement des usagers de la compagnie Air Calédonie contre la cherété des billets a donné lieu à une flambée de violences, attisée par de vieilles rivalités coutumières et foncières.
Plusieurs centaines d'habitants du district de Guahma, dont le chef kanak est également président d'Air Calédonie, ont mené une expédition pour déloger les manifestants de l'aéroport, habitants d'un autre district.
Un jeune Maréen, dans les rangs des usagers, a été tué par balles puis trois habitants de Guahma ont trouvé la mort, lors d'une fusillade.
Depuis ces évènemens, des renforts de gendarmerie sont toujours présents dans cette île de l'archipel des Loyauté, et la vente d'alcool y est interdite.
cw/jcc
Ils étaient poursuivis pour la destruction et l'incendie de cases, de commerces et de voitures. Un seul d'entre eux, déja en détention, est également mis en cause dans le volet criminel, en cours d'instruction.
Le 10 octobre, le ministère public avait requis de la prison ferme mais aussi des peines de sursis à l'encontre des prévenus, originaires du district de Guahma à Maré, à 200 km dans l'est de Nouméa.
"Depuis le début, mes clients veulent que la vérité soit faite sur tout le dossier et ils vont mener un combat pour participer avec le juge d'instruction à déterminer les responsables des morts et de la fusillade", a déclaré à la presse leur avocat, Pierre-Louis Vuillaume.
Le 6 août, un mouvement des usagers de la compagnie Air Calédonie contre la cherété des billets a donné lieu à une flambée de violences, attisée par de vieilles rivalités coutumières et foncières.
Plusieurs centaines d'habitants du district de Guahma, dont le chef kanak est également président d'Air Calédonie, ont mené une expédition pour déloger les manifestants de l'aéroport, habitants d'un autre district.
Un jeune Maréen, dans les rangs des usagers, a été tué par balles puis trois habitants de Guahma ont trouvé la mort, lors d'une fusillade.
Depuis ces évènemens, des renforts de gendarmerie sont toujours présents dans cette île de l'archipel des Loyauté, et la vente d'alcool y est interdite.
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