Nouméa, France | AFP | lundi 20/07/2015 - Les Kanak, qui représentent 39% de la population, sont la plus importante communauté de la Nouvelle-Calédonie devant les Européens (27,2%), selon les chiffres publiées lundi par l’Institut de la statistique et des études économiques (Isee).
Au recensement de 2014, la Nouvelle-Calédonie comptait 268.767 habitants, soit 23.200 habitants de plus qu’en 2009, équivalant à un accroissement démographique annuel de 1,8%.
Entre 2009 et 2014, la population mélanésienne est passée de 99.100 à 104.959 personnes et la population européenne de 71.700 à 73.199 personnes.
Lors du recensement effectué entre le 26 août et le 22 septembre 2014, les personnes interrogées avaient la possibilité de déclarer une appartenance communautaires. Plutôt que de se définir en fonction de tels critères, 46.000 personnes (8,7%) ont affirmé être Calédoniens ou n’appartenir à aucune communauté. Une proportion sensiblement égale - 8,6% - a revendiqué appartenir à plusieurs communautés.
En raison de la grave crise économique que traverse la Polynésie française, nombre de Tahitiens ont émigré en Nouvelle-Calédonie, où ils représentent désormais 2,9% de la population globale contre 2% cinq ans auparavant. A l’inverse et malgré l’exode continu vers Nouméa, la part de la communauté wallisienne et futunienne a reculé de 8,7 à 8,2%. Les autres communautés, indonésienne, vietnamienne, ni-Vanuatu ou asiatiques constituent 3,9% de la population.
Les statistiques de l’Isee indiquent par ailleurs que les Kanak représentent 94% de la population des îles Loyauté et 70% de celle de la province Nord. La composition ethnique de la province Sud, qui regroupe 75% de la population globale, est la plus diversifiée avec 33,3% d’Européens, 26% de Kanak, 10,7% de Wallisiens et Futuniens, 2,6% de Polynésiens et la plupart des Asiatiques de l’archipel.
A l’approche du référendum d’autodétermination, prévu au plus tard en 2018, ces données démographiques revêtent une importance particulière. Lors du comité des signataires extraordinaire du 5 juin, il a été convenu que toutes les personnes nées en Nouvelle-Calédonie et déjà inscrites sur les listes des élections provinciales seraient automatiquement inscrites sur la liste référendaire. De même, tout jeune Calédonien, né après 1989, et dont un des parents a voté lors de la consultation de 1998, sera lui aussi inscrit d’office sur la liste référendaire. Les Kanak de statut coutumier sont eux aussi inscrits automatiquement.
Le projet de loi modifiant la loi organique en ce sens a été adopté par l’Assemblée nationale et le Sénat.
Au recensement de 2014, la Nouvelle-Calédonie comptait 268.767 habitants, soit 23.200 habitants de plus qu’en 2009, équivalant à un accroissement démographique annuel de 1,8%.
Entre 2009 et 2014, la population mélanésienne est passée de 99.100 à 104.959 personnes et la population européenne de 71.700 à 73.199 personnes.
Lors du recensement effectué entre le 26 août et le 22 septembre 2014, les personnes interrogées avaient la possibilité de déclarer une appartenance communautaires. Plutôt que de se définir en fonction de tels critères, 46.000 personnes (8,7%) ont affirmé être Calédoniens ou n’appartenir à aucune communauté. Une proportion sensiblement égale - 8,6% - a revendiqué appartenir à plusieurs communautés.
En raison de la grave crise économique que traverse la Polynésie française, nombre de Tahitiens ont émigré en Nouvelle-Calédonie, où ils représentent désormais 2,9% de la population globale contre 2% cinq ans auparavant. A l’inverse et malgré l’exode continu vers Nouméa, la part de la communauté wallisienne et futunienne a reculé de 8,7 à 8,2%. Les autres communautés, indonésienne, vietnamienne, ni-Vanuatu ou asiatiques constituent 3,9% de la population.
Les statistiques de l’Isee indiquent par ailleurs que les Kanak représentent 94% de la population des îles Loyauté et 70% de celle de la province Nord. La composition ethnique de la province Sud, qui regroupe 75% de la population globale, est la plus diversifiée avec 33,3% d’Européens, 26% de Kanak, 10,7% de Wallisiens et Futuniens, 2,6% de Polynésiens et la plupart des Asiatiques de l’archipel.
A l’approche du référendum d’autodétermination, prévu au plus tard en 2018, ces données démographiques revêtent une importance particulière. Lors du comité des signataires extraordinaire du 5 juin, il a été convenu que toutes les personnes nées en Nouvelle-Calédonie et déjà inscrites sur les listes des élections provinciales seraient automatiquement inscrites sur la liste référendaire. De même, tout jeune Calédonien, né après 1989, et dont un des parents a voté lors de la consultation de 1998, sera lui aussi inscrit d’office sur la liste référendaire. Les Kanak de statut coutumier sont eux aussi inscrits automatiquement.
Le projet de loi modifiant la loi organique en ce sens a été adopté par l’Assemblée nationale et le Sénat.