Nouméa, France | AFP | samedi 24/11/2017 - Le député calédonien Philippe Gomès (Les Constructifs) a prôné samedi la construction d'une "souveraineté calédonienne" au sein de la République française, un an avant un référendum d'autodétermination historique en 2018, a constaté une journaliste de l'AFP.
"On est un peuple souverain sur l'avenir de notre pays, ce n'est pas l'Etat qui va décider si on sort ou pas de la République, c'est nous. Alors, traduisons cette souveraineté calédonienne au sein de la République", a déclaré M.Gomès, à l'occasion du 12éme congrès du parti qu'il dirige, Calédonie Ensemble (droite modérée).
Le leader du principal parti non indépendantiste du Caillou souhaite qu'une "déclaration commune" soit signée avec les indépendantistes avant le référendum pour "sanctuariser les acquis", notamment en termes de "valeurs, d'organisation institutionnelle, de vivre-ensemble et le droit à l'autodétermination".
Selon M.Gomès, qui se revendique "nationaliste calédonien", la Nouvelle-Calédonie est "une petite nation au sein de la France, de la même manière que l’Ecosse est une nation au sein du Royaume-Uni, ou que le Québec est une nation au sein du Canada".
Un processus original de décolonisation est en cours en Nouvelle-Calédonie depuis trente ans et doit aboutir en novembre 2018 à un référendum d'autodétermination, époque à laquelle la France ne devrait plus exercer dans l'archipel que les compétences régaliennes (justice, police, défense, monnaie, diplomatie).
"Calédonie Ensemble souhaite que la singularité du pays, de ses populations, de sa position géographique en Océanie et de son histoire soient davantage pris en compte dans l’exercice par l’Etat des compétences régaliennes", a également déclaré M.Gomès, qui prône une "calédonisation des administrations régaliennes".
Selon lui, particper à l'exerice de ces pouvoirs est "aussi manière de se les approprier, même si ils restent exercés sous l’autorité de l’Etat".
Le parti de Philippe Gomès espère que ces propositions, qui étirent au plus loin les limites de l'autonomie, permettront de "dépasser les oppositions entre non indépendantistes et indépendantistes (kanak, ndlr), qui sont fondées sur des schémas anciens".
"L'indépendance aujourd'hui n'a plus grand sens, on vit dans un monde globalisé d'interdépendances", a déclaré Philippe Michel, secrétaire général de CE à la radio locale RRB.
Ces déclarations sont faites à une semaine de l'arrivée en Nouvelle-Calédonie du Premier ministre Edouard Philippe à Nouméa.
"On est un peuple souverain sur l'avenir de notre pays, ce n'est pas l'Etat qui va décider si on sort ou pas de la République, c'est nous. Alors, traduisons cette souveraineté calédonienne au sein de la République", a déclaré M.Gomès, à l'occasion du 12éme congrès du parti qu'il dirige, Calédonie Ensemble (droite modérée).
Le leader du principal parti non indépendantiste du Caillou souhaite qu'une "déclaration commune" soit signée avec les indépendantistes avant le référendum pour "sanctuariser les acquis", notamment en termes de "valeurs, d'organisation institutionnelle, de vivre-ensemble et le droit à l'autodétermination".
Selon M.Gomès, qui se revendique "nationaliste calédonien", la Nouvelle-Calédonie est "une petite nation au sein de la France, de la même manière que l’Ecosse est une nation au sein du Royaume-Uni, ou que le Québec est une nation au sein du Canada".
Un processus original de décolonisation est en cours en Nouvelle-Calédonie depuis trente ans et doit aboutir en novembre 2018 à un référendum d'autodétermination, époque à laquelle la France ne devrait plus exercer dans l'archipel que les compétences régaliennes (justice, police, défense, monnaie, diplomatie).
"Calédonie Ensemble souhaite que la singularité du pays, de ses populations, de sa position géographique en Océanie et de son histoire soient davantage pris en compte dans l’exercice par l’Etat des compétences régaliennes", a également déclaré M.Gomès, qui prône une "calédonisation des administrations régaliennes".
Selon lui, particper à l'exerice de ces pouvoirs est "aussi manière de se les approprier, même si ils restent exercés sous l’autorité de l’Etat".
Le parti de Philippe Gomès espère que ces propositions, qui étirent au plus loin les limites de l'autonomie, permettront de "dépasser les oppositions entre non indépendantistes et indépendantistes (kanak, ndlr), qui sont fondées sur des schémas anciens".
"L'indépendance aujourd'hui n'a plus grand sens, on vit dans un monde globalisé d'interdépendances", a déclaré Philippe Michel, secrétaire général de CE à la radio locale RRB.
Ces déclarations sont faites à une semaine de l'arrivée en Nouvelle-Calédonie du Premier ministre Edouard Philippe à Nouméa.