Nouméa, France | AFP | mardi 04/06/2018 - Le sénateur calédonien Pierre Frogier, chef de file du Rassemblement-LR, a qualifié mardi "de manipulation du gouvernement" le groupe de dialogue mis en place par Edouard Philippe pour préparer le référendum sur l'indépendance, dont il vient de claquer la porte.
"Je considère que ce groupe est une forme de manipulation organisée par le gouvernement avec les deux complices locaux, Calédonie Ensemble (centre droit) et le Palika (indépendantiste)", a déclaré M. Frogier sur les ondes de la radio locale RRB.
"C'est une manipulation qui vise à tout faire soit pour démobiliser les Calédoniens le jour du vote le 4 novembre ou pire pour en altérer le résultat", a-t-il ajouté.
Jeudi dernier, le Rassemblement-LR a quitté avec fracas le groupe de dialogue "Sur le chemin de l'avenir" réuni sous la présidence du haut-commissaire, Thierry Lataste, et en présence du représentant personnel d'Edouard Philippe, à l'initiative en décembre de la création de cette instance. Les dirigeants des principales formations politiques - droite non indépendantiste et indépendantistes kanak- y siègent.
Le Rassemblement-LR met en cause la volonté de certains participants de "négocier une nouvelle solution (institutionnelle, ndlr) avant que les Calédoniens décident de leur avenir" ainsi que "le refus des indépendantistes" d'aborder plusieurs sujets comme l'évolution du corps électoral.
Un autre parti loyaliste, les Républicains Calédoniens, a lui aussi claqué la porte de ce groupe de dialogue destiné, selon les termes de M.Philippe, "à dessiner le chemin du vivre-ensemble pendant et après la consultation", compte tenu des risques que ce vote clivant ravive les tensions.
Le 23 mai, les participants avaient remis à l'Etat "des propositions de valeurs calédoniennes partagées", soumises à une consultation publique jusqu'au 14 juin.
"C'est une supercherie, je ne suis pas d'accord avec ce qui a été écrit", a fustigé Pierre Frogier, ajoutant qu'il n'irait "certainement pas à Paris" fin juin où une nouvelle réunion du groupe est programmée. Seuls y participent désormais quatre représentants du FLNKS, deux de Calédonie ensemble et un issu d'une petite formation de droite.
Le référendum d'autodétermination du 4 novembre en Nouvelle-Calédonie intervient à l'issue d'un processus de décolonisation progressif organisé par l'accord de Nouméa (1998).
"Je considère que ce groupe est une forme de manipulation organisée par le gouvernement avec les deux complices locaux, Calédonie Ensemble (centre droit) et le Palika (indépendantiste)", a déclaré M. Frogier sur les ondes de la radio locale RRB.
"C'est une manipulation qui vise à tout faire soit pour démobiliser les Calédoniens le jour du vote le 4 novembre ou pire pour en altérer le résultat", a-t-il ajouté.
Jeudi dernier, le Rassemblement-LR a quitté avec fracas le groupe de dialogue "Sur le chemin de l'avenir" réuni sous la présidence du haut-commissaire, Thierry Lataste, et en présence du représentant personnel d'Edouard Philippe, à l'initiative en décembre de la création de cette instance. Les dirigeants des principales formations politiques - droite non indépendantiste et indépendantistes kanak- y siègent.
Le Rassemblement-LR met en cause la volonté de certains participants de "négocier une nouvelle solution (institutionnelle, ndlr) avant que les Calédoniens décident de leur avenir" ainsi que "le refus des indépendantistes" d'aborder plusieurs sujets comme l'évolution du corps électoral.
Un autre parti loyaliste, les Républicains Calédoniens, a lui aussi claqué la porte de ce groupe de dialogue destiné, selon les termes de M.Philippe, "à dessiner le chemin du vivre-ensemble pendant et après la consultation", compte tenu des risques que ce vote clivant ravive les tensions.
Le 23 mai, les participants avaient remis à l'Etat "des propositions de valeurs calédoniennes partagées", soumises à une consultation publique jusqu'au 14 juin.
"C'est une supercherie, je ne suis pas d'accord avec ce qui a été écrit", a fustigé Pierre Frogier, ajoutant qu'il n'irait "certainement pas à Paris" fin juin où une nouvelle réunion du groupe est programmée. Seuls y participent désormais quatre représentants du FLNKS, deux de Calédonie ensemble et un issu d'une petite formation de droite.
Le référendum d'autodétermination du 4 novembre en Nouvelle-Calédonie intervient à l'issue d'un processus de décolonisation progressif organisé par l'accord de Nouméa (1998).