NOUMÉA, 22 avril 2014 (AFP) - Dix-sept listes seront en compétition pour les élections provinciales du 11 mai en Nouvelle-Calédonie, a indiqué mardi le Haut Commissariat, alors que la droite non-indépendantiste, minée par les divisions, pourrait perdre du terrain face aux indépendantistes kanaks.
Crucial, ce scrutin ouvre le dernier mandat de l'accord de Nouméa (1998), qui a mis en place un processus de décolonisation progressif dans cet archipel du Pacifique sud, français depuis 1853.
Entre 2014 et 2018, un référendum d'autodétermination doit être organisé. Sa date sera fixée par les élus du Congrès à la majorité des 3/5e ou par l'Etat si, en 2018, le pouvoir local ne s'est pas mis d'accord.
Les élections provinciales vont renouveler les conseillers des trois provinces: sud (40 élus), nord (32) et îles Loyauté (15). Répartis proportionnellement, 54 de ces élus forment le Congrès du territoire, assemblée législative.
Dans la province sud, où se trouvent Nouméa et 75% de la population, six listes sont en compétition.
La droite part sous trois bannières différentes, dont celle du Front pour l'Unité-UMP de la présidente sortante de la collectivité, Cynthia Ligeard.
Elle est notamment menacée par la liste du député UDI Philippe Gomes, dont le parti Calédonie ensemble (centre droit) vient de gagner la mairie de Nouméa.
Dans cette province acquise aux non-indépendantistes, les indépendantistes présentent une liste unitaire pour la première fois depuis 1989, ce qui, sur le papier, pourrait leur permettre d'obtenir jusqu'à 10 sièges contre 4 actuellement.
Dans la province nord majoritairement kanake, les loyalistes (anti-indépendantistes) ne sont pas parvenus à s'entendre, au risque de ne pas étoffer leur faible représentation (2 sièges).
Cette province, qui détient 51% du capital d'une gigantesque usine métallurgique de nickel entrée en production l'an dernier, sera le théâtre d'une âpre bataille entre Paul Néaoutyine, président sortant (Parti de Libération Kanak) et Gilbert Tyuienon, de l'Union Calédonienne.
Dans la province des îles Loyauté, cinq listes indépendantistes et une liste loyaliste sont en course. Dans la précédente mandature, aucun élu de droite ne siégeait dans cette collectivité.
Grâce à leur unité dans le sud, les indépendantistes pourraient améliorer leur représentation au Congrès, où ils disposent de 23 élus sur 54.
Des observateurs n'excluent pas qu'ils s'approchent de la majorité.
En vertu du processus de décolonisation, seules peuvent voter à ce scrutin provincial les personnes présentes dans l'archipel depuis novembre 1998. Environ 25.000 électeurs sont exclus du scrutin.
cw/cgd/ed
Crucial, ce scrutin ouvre le dernier mandat de l'accord de Nouméa (1998), qui a mis en place un processus de décolonisation progressif dans cet archipel du Pacifique sud, français depuis 1853.
Entre 2014 et 2018, un référendum d'autodétermination doit être organisé. Sa date sera fixée par les élus du Congrès à la majorité des 3/5e ou par l'Etat si, en 2018, le pouvoir local ne s'est pas mis d'accord.
Les élections provinciales vont renouveler les conseillers des trois provinces: sud (40 élus), nord (32) et îles Loyauté (15). Répartis proportionnellement, 54 de ces élus forment le Congrès du territoire, assemblée législative.
Dans la province sud, où se trouvent Nouméa et 75% de la population, six listes sont en compétition.
La droite part sous trois bannières différentes, dont celle du Front pour l'Unité-UMP de la présidente sortante de la collectivité, Cynthia Ligeard.
Elle est notamment menacée par la liste du député UDI Philippe Gomes, dont le parti Calédonie ensemble (centre droit) vient de gagner la mairie de Nouméa.
Dans cette province acquise aux non-indépendantistes, les indépendantistes présentent une liste unitaire pour la première fois depuis 1989, ce qui, sur le papier, pourrait leur permettre d'obtenir jusqu'à 10 sièges contre 4 actuellement.
Dans la province nord majoritairement kanake, les loyalistes (anti-indépendantistes) ne sont pas parvenus à s'entendre, au risque de ne pas étoffer leur faible représentation (2 sièges).
Cette province, qui détient 51% du capital d'une gigantesque usine métallurgique de nickel entrée en production l'an dernier, sera le théâtre d'une âpre bataille entre Paul Néaoutyine, président sortant (Parti de Libération Kanak) et Gilbert Tyuienon, de l'Union Calédonienne.
Dans la province des îles Loyauté, cinq listes indépendantistes et une liste loyaliste sont en course. Dans la précédente mandature, aucun élu de droite ne siégeait dans cette collectivité.
Grâce à leur unité dans le sud, les indépendantistes pourraient améliorer leur représentation au Congrès, où ils disposent de 23 élus sur 54.
Des observateurs n'excluent pas qu'ils s'approchent de la majorité.
En vertu du processus de décolonisation, seules peuvent voter à ce scrutin provincial les personnes présentes dans l'archipel depuis novembre 1998. Environ 25.000 électeurs sont exclus du scrutin.
cw/cgd/ed