Dijon, France | AFP | mercredi 12/02/2020 - En matière de campagne électorale, la stratégie est culottée: un candidat écologiste aux municipales à Dijon a inscrit le mot "sexe" en gros caractères sur certaines affiches, dans le but avoué d'attirer l'attention des électeurs.
"Maintenant que vous êtes attentifs, occupons nous du climat", poursuit, en plus petits caractères, l'affiche de la liste "Un printemps écologiste pour Dijon", placardée dans les rues de la capitale bourguignonne.
"On est un groupe d'écologistes amateurs, on s'est dit que pour avoir un espace dans les médias, il fallait un peu bousculer le genre", explique à l'AFP Bruno Louis, médecin généraliste de 55 ans et tête de liste.
Et le pari semble réussi, puisque après avoir "fait le buzz" localement, les affiches dijonnaises se sont retrouvées dans les pages du quotidien Le Parisien, avant d'essaimer dans la presse nationale.
"Ça aura eu le mérite de nous imposer au milieu de la campagne", se félicite M. Louis même si, reconnaît-il, cela ne fait pas rire tous les Dijonnais à qui il distribue des tracts sur les marchés.
D'autres apprécient cette façon de lancer le sujet de l'écologie. "Nous voulons faire de la politique sans nous prendre au sérieux: la situation écologique et sociale est telle qu'il ne servait à rien de faire du catastrophisme", poursuit Bruno Louis.
Mais c'est aussi une façon de se démarquer pour le candidat, ex-EELV et conseiller municipal de Dijon de 2008 à 2014, alors que deux listes écologistes sont concurrentes dans la ville - l'autre étant menée par EELV.
Le tout bien sûr sans oublier de parler du projet: une ville "plus verte, plus frugale et plus résiliente", avec davantage de transports en commun, moins de voitures, l'accent mis sur la végétalisation ou encore l'arrêt de l'artificialisation des sols.
"Maintenant que vous êtes attentifs, occupons nous du climat", poursuit, en plus petits caractères, l'affiche de la liste "Un printemps écologiste pour Dijon", placardée dans les rues de la capitale bourguignonne.
"On est un groupe d'écologistes amateurs, on s'est dit que pour avoir un espace dans les médias, il fallait un peu bousculer le genre", explique à l'AFP Bruno Louis, médecin généraliste de 55 ans et tête de liste.
Et le pari semble réussi, puisque après avoir "fait le buzz" localement, les affiches dijonnaises se sont retrouvées dans les pages du quotidien Le Parisien, avant d'essaimer dans la presse nationale.
"Ça aura eu le mérite de nous imposer au milieu de la campagne", se félicite M. Louis même si, reconnaît-il, cela ne fait pas rire tous les Dijonnais à qui il distribue des tracts sur les marchés.
D'autres apprécient cette façon de lancer le sujet de l'écologie. "Nous voulons faire de la politique sans nous prendre au sérieux: la situation écologique et sociale est telle qu'il ne servait à rien de faire du catastrophisme", poursuit Bruno Louis.
Mais c'est aussi une façon de se démarquer pour le candidat, ex-EELV et conseiller municipal de Dijon de 2008 à 2014, alors que deux listes écologistes sont concurrentes dans la ville - l'autre étant menée par EELV.
Le tout bien sûr sans oublier de parler du projet: une ville "plus verte, plus frugale et plus résiliente", avec davantage de transports en commun, moins de voitures, l'accent mis sur la végétalisation ou encore l'arrêt de l'artificialisation des sols.