PAPEETE, 13 février 2018 - Un médecin de 60 ans a été condamné ce mardi à une année de prison avec sursis assortie d'une interdiction définitive d'exercer la médecine sportive pour homicide involontaire.
En mai 2012, le praticien avait dû prendre en charge un boxeur néo-zélandais mis KO par son adversaire lors d'une exhibition à Pirae. Le jeune sportif de 29 ans était décédé 20 minutes après le choc. L'enquête a établi que la mort était consécutive à une prise en charge défaillante de la part du médecin. L'affaire avait été instruite à l'audience, en correctionnelle, le 16 janvier dernier. Le délibéré a été rendu ce mardi matin. Le médecin est condamné à un an de prison avec sursis pour homicide involontaire. Il écope en outre d'une interdiction définitive d'exercer.
Le 4 mai 2012, un boxeur néo-zélandais affronte un autre boxeur polynésien lors d'un gala de boxe professionnelle dans une salle à Pirae. A peine 32 secondes après le début du match, l'anglo-saxon s'effondre sous le coup d'un violent KO. Le médecin, ainsi que trois pompiers, interviennent pour tenter de réanimer la victime mais cette dernière décède tragiquement après avoir été transportée à l'hôpital.
Alors que le boxeur était inconscient, son entraîneur le place en Position latérale de sécurité (PLS) puis le médecin avait vainement tenté d'enlever le protège-dents du sportif. Placée sous oxygène, la victime fut évacuée au bout de 10 minutes vers le CHPF où elle arriva sans le médecin, resté sur place. Les soignants de l'hôpital constatent alors que le jeune boxeur n'est plus en PLS et qu'il a gravement manqué d'assistance respiratoire lors de sa prise en charge. L'autopsie confirmera que la victime est morte d'une oxygénation insuffisante durant sa prise en charge le soir du drame. Présenté lors du procès en correctionnelle, un rapport accablant du médecin légiste a conclu que la prise en charge était totalement "inadaptée" à la "gravité" du cas.
En mai 2012, le praticien avait dû prendre en charge un boxeur néo-zélandais mis KO par son adversaire lors d'une exhibition à Pirae. Le jeune sportif de 29 ans était décédé 20 minutes après le choc. L'enquête a établi que la mort était consécutive à une prise en charge défaillante de la part du médecin. L'affaire avait été instruite à l'audience, en correctionnelle, le 16 janvier dernier. Le délibéré a été rendu ce mardi matin. Le médecin est condamné à un an de prison avec sursis pour homicide involontaire. Il écope en outre d'une interdiction définitive d'exercer.
Le 4 mai 2012, un boxeur néo-zélandais affronte un autre boxeur polynésien lors d'un gala de boxe professionnelle dans une salle à Pirae. A peine 32 secondes après le début du match, l'anglo-saxon s'effondre sous le coup d'un violent KO. Le médecin, ainsi que trois pompiers, interviennent pour tenter de réanimer la victime mais cette dernière décède tragiquement après avoir été transportée à l'hôpital.
Alors que le boxeur était inconscient, son entraîneur le place en Position latérale de sécurité (PLS) puis le médecin avait vainement tenté d'enlever le protège-dents du sportif. Placée sous oxygène, la victime fut évacuée au bout de 10 minutes vers le CHPF où elle arriva sans le médecin, resté sur place. Les soignants de l'hôpital constatent alors que le jeune boxeur n'est plus en PLS et qu'il a gravement manqué d'assistance respiratoire lors de sa prise en charge. L'autopsie confirmera que la victime est morte d'une oxygénation insuffisante durant sa prise en charge le soir du drame. Présenté lors du procès en correctionnelle, un rapport accablant du médecin légiste a conclu que la prise en charge était totalement "inadaptée" à la "gravité" du cas.