La commune de Moorea-Maiao a reçu, jeudi 3 février 2010, la visite du nouveau haut-commissaire de la République en Polynésie, M. Richard Didier. Visite expresse de premier contact, qui a permis aux élus de la commune de présenter les projets et au représentant de l’État de prendre la mesure des efforts communaux.
Le haut-commissaire - accompagné de son épouse, du chef de la circonscription administrative des îles du Vent, du colonel commandant le groupement de gendarmerie de la Polynésie – a été accueilli à la mairie annexe de Teavaro dès 6 h 30 à sa descente du bateau par le maire Raymond Van Bastolaer et la quasi totalité du conseil municipal.
Après un rapide petit déjeuner dans la cour au bord du lagon ensoleillé, le maire devait se réjouir de cette visite faisant honneur à Moorea et prononça un important discours retraçant d’une part une description de Moorea et de Maiao et, d’autre part, l’ensemble des nombreux projets de la commune pour répondre aux besoins d’une population grandissante : en effet, la commune compte jusqu’à 27 000 habitants durant les week-end, ce qui la contraint à répondre à des charges lourdes en eau, en traitement des déchets, en infrastructures diverses, alors que ses moyens sont très limités. La réfection des réseaux hydrauliques (« autoroute de l’eau », potabilisation), la mise en marche de la station d’épuration des eaux à Haapiti, la reconstruction des écoles, les cimetières à mettre aux normes, la viabilisation des voies de pénétration, la sécurité et la surveillance des espaces maritimes… autant de réalisations où la commune investit « à marche forcée, car nous ne pouvons plus perdre de temps : la population ne le comprendrait pas », affirmait avec force le maire.
Celui-ci devait également expliquer la démarche communale alliant la recherche d’une gestion rigoureuse et efficace à celle d’une amélioration de ses recettes propres à l’heure où le Pays et l’État sont confrontés également à une crise budgétaire sans précédent.
Le haut-commissaire devait faire part de son écoute attentive et saluer les initiatives communales nombreuses, prenant place dans un ensemble de particularités au sein de la commune. Indiquant qu’il était déjà venu à Moorea dans le passé (au cours d’un séjour privé familial), il a assuré les élus de sa volonté de « vouloir travailler ensemble » en partenariat, « question centrale que je souhaite affermir ».
À l’issue de la remise traditionnelle d’un cadeau de bienvenue et de la non moins traditionnelle signature du livre d’or de la commune où Richard Didier se déclare « partenaire fidèle », un tour de l’île rapide menait les représentants de l’État à la stèle cénotaphe de l’accident d’avion du 9 août 2007, au Belvédère de Opunohu d’où l’on découvre le centre agricole de l’île et les deux grandes baies (paysages en cours de classement) d’un coup d’œil, puis à la station de traitement des eaux de Nuuroa (financement Pays, État, Fed) qui sera mise en fonctionnement dans les prochains jours après six ans de préparation.
Un arrêt à la mairie de Afareaitu mettait une conclusion à cette visite du haut-commissaire. (voir également sur www.mooreamaiao.com)
Le haut-commissaire - accompagné de son épouse, du chef de la circonscription administrative des îles du Vent, du colonel commandant le groupement de gendarmerie de la Polynésie – a été accueilli à la mairie annexe de Teavaro dès 6 h 30 à sa descente du bateau par le maire Raymond Van Bastolaer et la quasi totalité du conseil municipal.
Après un rapide petit déjeuner dans la cour au bord du lagon ensoleillé, le maire devait se réjouir de cette visite faisant honneur à Moorea et prononça un important discours retraçant d’une part une description de Moorea et de Maiao et, d’autre part, l’ensemble des nombreux projets de la commune pour répondre aux besoins d’une population grandissante : en effet, la commune compte jusqu’à 27 000 habitants durant les week-end, ce qui la contraint à répondre à des charges lourdes en eau, en traitement des déchets, en infrastructures diverses, alors que ses moyens sont très limités. La réfection des réseaux hydrauliques (« autoroute de l’eau », potabilisation), la mise en marche de la station d’épuration des eaux à Haapiti, la reconstruction des écoles, les cimetières à mettre aux normes, la viabilisation des voies de pénétration, la sécurité et la surveillance des espaces maritimes… autant de réalisations où la commune investit « à marche forcée, car nous ne pouvons plus perdre de temps : la population ne le comprendrait pas », affirmait avec force le maire.
Celui-ci devait également expliquer la démarche communale alliant la recherche d’une gestion rigoureuse et efficace à celle d’une amélioration de ses recettes propres à l’heure où le Pays et l’État sont confrontés également à une crise budgétaire sans précédent.
Le haut-commissaire devait faire part de son écoute attentive et saluer les initiatives communales nombreuses, prenant place dans un ensemble de particularités au sein de la commune. Indiquant qu’il était déjà venu à Moorea dans le passé (au cours d’un séjour privé familial), il a assuré les élus de sa volonté de « vouloir travailler ensemble » en partenariat, « question centrale que je souhaite affermir ».
À l’issue de la remise traditionnelle d’un cadeau de bienvenue et de la non moins traditionnelle signature du livre d’or de la commune où Richard Didier se déclare « partenaire fidèle », un tour de l’île rapide menait les représentants de l’État à la stèle cénotaphe de l’accident d’avion du 9 août 2007, au Belvédère de Opunohu d’où l’on découvre le centre agricole de l’île et les deux grandes baies (paysages en cours de classement) d’un coup d’œil, puis à la station de traitement des eaux de Nuuroa (financement Pays, État, Fed) qui sera mise en fonctionnement dans les prochains jours après six ans de préparation.
Un arrêt à la mairie de Afareaitu mettait une conclusion à cette visite du haut-commissaire. (voir également sur www.mooreamaiao.com)