Moorea, le 27 mai 2021 - Le Syndicat de promotion des communes de la Polynésie française (SPCPF) organisait mercredi une tournée sur l'île de Moorea avec des élus et agents communaux du fenua sur les thèmes de la valorisation des déchets organiques et celle des produits locaux dans les cantines scolaires. Ils ont ainsi visité deux écoles modèles en la matière, celle de Maharepa et Papetoai.
Le SPCPF a organisé mercredi, en faveur de plusieurs élus et agents communaux du fenua, une tournée à Moorea autour du thème de la valorisation des déchets organiques issus de la restauration scolaire. Les visiteurs ont ainsi pu découvrir comment ces déchets sont valorisés dans quelques écoles de l’île sœur. Un premier arrêt a été effectué à l’école primaire de Maharepa. Pour rappel, cette école a obtenu le label École en santé (attribué par la direction de la Santé) et vient de mettre en place, en partenariat avec Jonathan Biarez (de Ninamu Solutions), un projet intitulé modèle d’économie et d’alimentation circulaire. Celui-ci consiste à transformer, à l’aide d’un composteur collectif, les déchets organiques (de la cantine scolaire et des habitations extérieures) en compost et de les utiliser ensuite pour des potagers pédagogiques de l’école et du quartier. L’idée était, pour les élus et les agents communaux, de voir les différentes étapes à suivre pour obtenir également ce label de santé et comment mettre en place un projet similaire.
La délégation a ensuite poursuivi sa visite sur les terrains domaniaux de la vallée de Opunohu. Teddy Oopa, le conseiller en développement agricole de la direction de l’Agriculture (DAG) de Moorea a présenté leur projet de location des terres domaniales aux agriculteurs de l’île afin que ces derniers approvisionnent les cantines scolaires en produits locaux. Une idée qui plaît énormément au SPCPF. “L’un des gros soucis que les communes rencontrent, c’est qu’elles n’ont pas de foncier. Or, les projets de pépinières pédagogiques demandent énormément d’espace. L’idée est de pouvoir repérer les parcelles domaniales et de trouver un partenariat avec le Pays pour profiter des parcelles qui ne sont pas exploitées dans les îles”, explique Herenui Teriierooiterai, technicienne qualité au SPCPF.
Enfin, la tournée s’est terminée à l’école primaire de Papetoai, l'occasion pour cette dernière de faire une présentation des bénéfices d'être une école bioclimatique ainsi que des actions mises en place par les enfants dans le cadre du label Ecole en Santé. Les visiteurs ont pu découvrir les pépinières pédagogiques de l’établissement qui, en transformant ses déchets organiques en compost, fournissent des produits locaux à la restauration scolaire pour certains repas et goûters des enfants. "Notre objectif est d’accompagner les communes dans les projets de leur restauration scolaire. On valorise les biodéchets pour les potagers pédagogiques. La restauration scolaire est vraiment au centre de plusieurs enjeux comme la santé, l’éducation des enfants sur les bénéfices des produits locaux, le développement durable, etc. Il y a aussi en parallèle des impacts économiques comme on peut voir avec les producteurs de fruits et légumes”, souligne encore Herenui Teriierooterai. Après une journée riche en enseignements, les quelques élus et agents ont retrouvé leur commune avec pour objectif d’adapter au mieux les projets aperçus à Moorea.
Le SPCPF a organisé mercredi, en faveur de plusieurs élus et agents communaux du fenua, une tournée à Moorea autour du thème de la valorisation des déchets organiques issus de la restauration scolaire. Les visiteurs ont ainsi pu découvrir comment ces déchets sont valorisés dans quelques écoles de l’île sœur. Un premier arrêt a été effectué à l’école primaire de Maharepa. Pour rappel, cette école a obtenu le label École en santé (attribué par la direction de la Santé) et vient de mettre en place, en partenariat avec Jonathan Biarez (de Ninamu Solutions), un projet intitulé modèle d’économie et d’alimentation circulaire. Celui-ci consiste à transformer, à l’aide d’un composteur collectif, les déchets organiques (de la cantine scolaire et des habitations extérieures) en compost et de les utiliser ensuite pour des potagers pédagogiques de l’école et du quartier. L’idée était, pour les élus et les agents communaux, de voir les différentes étapes à suivre pour obtenir également ce label de santé et comment mettre en place un projet similaire.
La délégation a ensuite poursuivi sa visite sur les terrains domaniaux de la vallée de Opunohu. Teddy Oopa, le conseiller en développement agricole de la direction de l’Agriculture (DAG) de Moorea a présenté leur projet de location des terres domaniales aux agriculteurs de l’île afin que ces derniers approvisionnent les cantines scolaires en produits locaux. Une idée qui plaît énormément au SPCPF. “L’un des gros soucis que les communes rencontrent, c’est qu’elles n’ont pas de foncier. Or, les projets de pépinières pédagogiques demandent énormément d’espace. L’idée est de pouvoir repérer les parcelles domaniales et de trouver un partenariat avec le Pays pour profiter des parcelles qui ne sont pas exploitées dans les îles”, explique Herenui Teriierooiterai, technicienne qualité au SPCPF.
Enfin, la tournée s’est terminée à l’école primaire de Papetoai, l'occasion pour cette dernière de faire une présentation des bénéfices d'être une école bioclimatique ainsi que des actions mises en place par les enfants dans le cadre du label Ecole en Santé. Les visiteurs ont pu découvrir les pépinières pédagogiques de l’établissement qui, en transformant ses déchets organiques en compost, fournissent des produits locaux à la restauration scolaire pour certains repas et goûters des enfants. "Notre objectif est d’accompagner les communes dans les projets de leur restauration scolaire. On valorise les biodéchets pour les potagers pédagogiques. La restauration scolaire est vraiment au centre de plusieurs enjeux comme la santé, l’éducation des enfants sur les bénéfices des produits locaux, le développement durable, etc. Il y a aussi en parallèle des impacts économiques comme on peut voir avec les producteurs de fruits et légumes”, souligne encore Herenui Teriierooterai. Après une journée riche en enseignements, les quelques élus et agents ont retrouvé leur commune avec pour objectif d’adapter au mieux les projets aperçus à Moorea.