Un pan entier du secteur de Haapiti, à Moorea, est désormais alimenté en eau potable et les usagers, qui sont équipés désormais d’un compteur, ont commencé à rationnaliser leur consommation. L’économie, pour la production hydraulique, est réellement importante.
Le secteur de Nuuroa jusqu’à Tiahura, à Haapiti est le deuxième à bénéficier de l’eau potable à domicile après Teavaro (Vaiare-Maharepa). La commune a déjà mis à disposition des habitants deux fontaines publiques d’eau potable où l’on vient s’approvisionner, mais l’événement du jour s’inscrit dans la démarche de la commune de tenir le délai de 2016 pour distribuer à toute l’île cette fameuse eau potable.
Le conseiller Léon Domingo, en charge de l’eau, J.-P. Le Loch de la SPEA et Simon Bernis chargé d’opération hydraulique de la commune ont présenté la situation aux médias.
Depuis deux ans la commune, sous l’autorité de son maire Raymond Van Bastolaer, a entrepris de rénover tout le réseau hydraulique public. Dans ce secteur, les travaux principaux sont finis et, depuis six mois, avant d’officialiser la situation, la SPEA, fermier de la commune, a édité des factures à blanc permettant à chacun de mesurer sa consommation et d’entreprendre éventuellement les réparations nécessaires. La potabilisation du double forage de Nuuroa a donné des analyses positives.
Des fuites très importantes ont été débusquées dans les réseaux privés et les consommations sont en voie de revenir dans des limites plus acceptables. L’objectif est de parvenir à une consommation moyenne comparable à celle du secteur de Teavaro, soit environ 25 m3/mois/foyer. À Haapiti on a enregistré chez un particulier, jusqu’à 1000 m3/mois !
La démarche a ainsi permis d’économiser sur l’ensemble du secteur 8 000 m3, le forage passant d’une production de 1 700 m3/jour à près de 1 200.
La facturation « au réel », dès le mois de mars, devrait permettre de gagner encore sur la consommation et de disposer de davantage d’eau pour alimenter d’autres quartiers plus éloignés et passer plus sereinement la période sèche de juin à octobre.
Le secteur de Nuuroa jusqu’à Tiahura, à Haapiti est le deuxième à bénéficier de l’eau potable à domicile après Teavaro (Vaiare-Maharepa). La commune a déjà mis à disposition des habitants deux fontaines publiques d’eau potable où l’on vient s’approvisionner, mais l’événement du jour s’inscrit dans la démarche de la commune de tenir le délai de 2016 pour distribuer à toute l’île cette fameuse eau potable.
Le conseiller Léon Domingo, en charge de l’eau, J.-P. Le Loch de la SPEA et Simon Bernis chargé d’opération hydraulique de la commune ont présenté la situation aux médias.
Depuis deux ans la commune, sous l’autorité de son maire Raymond Van Bastolaer, a entrepris de rénover tout le réseau hydraulique public. Dans ce secteur, les travaux principaux sont finis et, depuis six mois, avant d’officialiser la situation, la SPEA, fermier de la commune, a édité des factures à blanc permettant à chacun de mesurer sa consommation et d’entreprendre éventuellement les réparations nécessaires. La potabilisation du double forage de Nuuroa a donné des analyses positives.
Des fuites très importantes ont été débusquées dans les réseaux privés et les consommations sont en voie de revenir dans des limites plus acceptables. L’objectif est de parvenir à une consommation moyenne comparable à celle du secteur de Teavaro, soit environ 25 m3/mois/foyer. À Haapiti on a enregistré chez un particulier, jusqu’à 1000 m3/mois !
La démarche a ainsi permis d’économiser sur l’ensemble du secteur 8 000 m3, le forage passant d’une production de 1 700 m3/jour à près de 1 200.
La facturation « au réel », dès le mois de mars, devrait permettre de gagner encore sur la consommation et de disposer de davantage d’eau pour alimenter d’autres quartiers plus éloignés et passer plus sereinement la période sèche de juin à octobre.
L’autoroute de l’eau
La commune s’est lancé dans depuis 2008 dans un très important programme hydraulique pour répondre d’une part à la vétusté d’un réseau extrêmement fuyard, et aux besoins d’une population rapidement croissante et d’un poids grandissant de weekendeurs. C’est que la commune doit pouvoir fournir – dès à présent - de l’eau à plus de 30 000 personnes (20 000 il y a 10 ans, 50 000 dans vingt ans).
L’opération complète consiste à intervenir pour 200 millions CFP sur des petits et moyens travaux prioritaires (en cours) et à mettre en place « l’Autoroute de l’eau » pour interconnecter toutes les ressources et réseaux de distribution autour de l’île et dans les vallées. Cet investissement de plus de 2 milliards de francs est financé par le contrat de projet et la commune, et plus de 500 millions sont déjà en cours de réalisation.
Au terme de ces travaux, à compter de 2016, la commune servira tout le monde par un réseau prévu pour répondre aux besoins de la population pendant trente ans.
L’opération complète consiste à intervenir pour 200 millions CFP sur des petits et moyens travaux prioritaires (en cours) et à mettre en place « l’Autoroute de l’eau » pour interconnecter toutes les ressources et réseaux de distribution autour de l’île et dans les vallées. Cet investissement de plus de 2 milliards de francs est financé par le contrat de projet et la commune, et plus de 500 millions sont déjà en cours de réalisation.
Au terme de ces travaux, à compter de 2016, la commune servira tout le monde par un réseau prévu pour répondre aux besoins de la population pendant trente ans.