Les enfants du Fare Moe Tini posent aux côtés du vice-recteur Jean-Louis Baglan.
MOOREA, le 16 juin 2016. Les enfants de la Permanence éducative médicale spécialisée (Pems) de Moorea ont reçu ce jeudi le prix des "Scientifiques en herbe" des mains du vice-recteur Jean-Louis Baglan. Avec du matériel très simple (bassine, ballon, ventilateur et colorant), ils ont expliqué le mécanisme d'un tsunami. Une belle récompense pour cette structure qui existe depuis 20 ans.
A droite en arrivant, un bus jaune a été recyclé. Après avoir transporté à de nombreuses reprises des enfants, c'est désormais le bureau du directeur de l’association Taatiraa Huma no Moorea, qui s'occupe d'enfants et adolescents présentant des déficiences physiques ou intellectuelles. L'association gère deux centres : le Fare Moe Tini, PK13 à Maatea, pour les plus jeunes et le Fare Arii, PK 9,2, pour les adultes.
A gauche, dans une salle du Fare Moe Tini, Bérangère Pretat, éducatrice, est en atelier avec trois enfants. Ce jeudi, c'est le goût qui est travaillé. Les enfants appréhendent les saveurs de la pomme sous toutes ses formes : coupée en morceaux, en compte ou en jus.
Le centre a été créé en 1996 à l'initiative de John Toromona, papa d'une "fille autiste". De nombreux pictogrammes sont accrochés au mur pour détailler le déroulement de la journée et aider les enfants dans différentes tâches.
Dans la cuisine, un peu plus loin, Maui, aux côtés de Vaihaiva, tend un plateau de cookies aux smarties. Les enfants ont réalisé cette recette grâce à un livre de cuisine adapté qui détaille avec des pictogrammes la marche à suivre.
Le représentant à l'assemblée et maire délégué de Afareaitu guide ce mercredi à travers la structure le vice-recteur dans la structure à l'occasion de la remise d'un des prix du concours « i-pédagogie 2016 » (lire encadré). Le thème cette année était le développement durable.
Thomas Picq, enseignant spécialisé, a encadré les enfants pour ce concours : "C'était un projet intéressant pour un enseignant spécialisé qui a permis à chaque élève de développer ses capacités personnelles. Certains savent écrire, d'autres non. Ils ont pu s'exprimer devant la caméra et se regarder ensuite".
A droite en arrivant, un bus jaune a été recyclé. Après avoir transporté à de nombreuses reprises des enfants, c'est désormais le bureau du directeur de l’association Taatiraa Huma no Moorea, qui s'occupe d'enfants et adolescents présentant des déficiences physiques ou intellectuelles. L'association gère deux centres : le Fare Moe Tini, PK13 à Maatea, pour les plus jeunes et le Fare Arii, PK 9,2, pour les adultes.
A gauche, dans une salle du Fare Moe Tini, Bérangère Pretat, éducatrice, est en atelier avec trois enfants. Ce jeudi, c'est le goût qui est travaillé. Les enfants appréhendent les saveurs de la pomme sous toutes ses formes : coupée en morceaux, en compte ou en jus.
Le centre a été créé en 1996 à l'initiative de John Toromona, papa d'une "fille autiste". De nombreux pictogrammes sont accrochés au mur pour détailler le déroulement de la journée et aider les enfants dans différentes tâches.
Dans la cuisine, un peu plus loin, Maui, aux côtés de Vaihaiva, tend un plateau de cookies aux smarties. Les enfants ont réalisé cette recette grâce à un livre de cuisine adapté qui détaille avec des pictogrammes la marche à suivre.
Le représentant à l'assemblée et maire délégué de Afareaitu guide ce mercredi à travers la structure le vice-recteur dans la structure à l'occasion de la remise d'un des prix du concours « i-pédagogie 2016 » (lire encadré). Le thème cette année était le développement durable.
Thomas Picq, enseignant spécialisé, a encadré les enfants pour ce concours : "C'était un projet intéressant pour un enseignant spécialisé qui a permis à chaque élève de développer ses capacités personnelles. Certains savent écrire, d'autres non. Ils ont pu s'exprimer devant la caméra et se regarder ensuite".
Une des vidéos réalisées par les enfants de Moorea
Ensemble, ils ont réalisé un site web qui présente des vidéos explicatives. Avec du matériel simple : une bassine, du colorant, un ballon, un ventilateur…, les enfants ont expliqué comment se forment des tsunamis.
Le vice-recteur Jean-Lous Baglan a tenu à récompenser ces enfants. "Votre réalisation est à l'image de ce centre", a-t-il souligné. "Vous avez montré comment avec pas grand-chose on peut faire quelque chose de super, qu'on arrive à donner de la vie".
Les enfants ont été très heureux d'être récompensés et les cris de joie en voyant les prix (rétroprojecteur, enceinte et caméra sportive…) ainsi que les diplômes l'ont prouvé. "Cette récompense est la reconnaissance de notre travail et de sa qualité", souligne le directeur Thierry Leclere. "Les enfants sont au cœur de nos préoccupations. Les résultats en terme d'insertion montrent qu'on est sur la bonne voie".
La structure coûte 70 millions de Fcfp par an et est financé à hauteur de 85 à 87 % par la CPS. "Le reste doit être complété par l'organisation de tombolas, bals… ", explique Thierry Leclere. Seize personnes sont salariées et des prestataires de services (médecin coordinateur, psychologue et psychomotricien) interviennent aussi.
Les enfants peuvent être accueillis à partir de 5 ans dans la structure. Quand ils sont plus grands, ils vont dans la partie pour adultes au Fare Arii, situé près du collège de Afareaitu. Là, ils continuent à apprendre à être autonomes et des métiers. "Une dizaine de jeunes issus du Fare Arii ont aujourd'hui un travail salarié", se félicite John Toromona. Dans une des salles, un tableau a été créé spécialement pour mettre en valeur ces parcours. On apprend ainsi qu'Enrico est employé à l'hôpital de Afareaitu, que Thomas est agent de maintenance dans un hôtel, que Mariata est femme de chambre dans un établissement hôtelier. Au-dessus de ce panneau, une étiquette "Nos modèles" a été posée.
Le vice-recteur Jean-Lous Baglan a tenu à récompenser ces enfants. "Votre réalisation est à l'image de ce centre", a-t-il souligné. "Vous avez montré comment avec pas grand-chose on peut faire quelque chose de super, qu'on arrive à donner de la vie".
Les enfants ont été très heureux d'être récompensés et les cris de joie en voyant les prix (rétroprojecteur, enceinte et caméra sportive…) ainsi que les diplômes l'ont prouvé. "Cette récompense est la reconnaissance de notre travail et de sa qualité", souligne le directeur Thierry Leclere. "Les enfants sont au cœur de nos préoccupations. Les résultats en terme d'insertion montrent qu'on est sur la bonne voie".
La structure coûte 70 millions de Fcfp par an et est financé à hauteur de 85 à 87 % par la CPS. "Le reste doit être complété par l'organisation de tombolas, bals… ", explique Thierry Leclere. Seize personnes sont salariées et des prestataires de services (médecin coordinateur, psychologue et psychomotricien) interviennent aussi.
Les enfants peuvent être accueillis à partir de 5 ans dans la structure. Quand ils sont plus grands, ils vont dans la partie pour adultes au Fare Arii, situé près du collège de Afareaitu. Là, ils continuent à apprendre à être autonomes et des métiers. "Une dizaine de jeunes issus du Fare Arii ont aujourd'hui un travail salarié", se félicite John Toromona. Dans une des salles, un tableau a été créé spécialement pour mettre en valeur ces parcours. On apprend ainsi qu'Enrico est employé à l'hôpital de Afareaitu, que Thomas est agent de maintenance dans un hôtel, que Mariata est femme de chambre dans un établissement hôtelier. Au-dessus de ce panneau, une étiquette "Nos modèles" a été posée.
Maui, avec d'autres enfants, a réalisé des cookies avec des smarties.
Les prix
L’appel à projets i-pédagogie pour l’année scolaire 2015-2016 a porté sur « L'éducation au développement durable en Polynésie française ». Le jury, réuni sous la présidence du vice-recteur, a sélectionné trois projets particulièrement
Le premier prix a été décerné à l’IIME (Institut d'Insertion Médico-Educatif) Tearama de Paea qui a réalisé un livre numérique. Le prix « scientifiques en herbe » revient à la PEMS de Moorea qui a réalisé un mini site internet.
Le prix de l’originalité revient au Journal télévisé réalisé par l’IIME de Taravao.
L’appel à projets i-pédagogie pour l’année scolaire 2015-2016 a porté sur « L'éducation au développement durable en Polynésie française ». Le jury, réuni sous la présidence du vice-recteur, a sélectionné trois projets particulièrement
Le premier prix a été décerné à l’IIME (Institut d'Insertion Médico-Educatif) Tearama de Paea qui a réalisé un livre numérique. Le prix « scientifiques en herbe » revient à la PEMS de Moorea qui a réalisé un mini site internet.
Le prix de l’originalité revient au Journal télévisé réalisé par l’IIME de Taravao.
Les enfants apprennent avec les éducateurs à faire du mono'i et de la vanille.
La structure fête ses 20 ans
La structure fête ses 20 ans le 9 juillet prochain. Une grande fête sera organisée à cette occasion. L'évènement aura lieu à Maatea (à la P.E.M.S "Fare Moe Tini"). Au cours de cette journée, il sera proposé diverses productions réalisées par les jeunes. Ainsi vous pourrez vous rendre à Moorea Déco, pour accessoiriser vos tenues avec des sautoirs, des bracelets, changer vos lumières avec de magnifiques halogènes crées par les jeunes ou alors visité le stand à Moz Artisanat, où les jeunes se feront une joie de vous faire découvrir leurs sacs à main, leurs chapeaux en niau, leur mono'i… Vous pourrez aussi chiner au marché aux puces. Un stand restauration est également prévue (ma'a tahiti, jus, crêpes…).
La structure fête ses 20 ans le 9 juillet prochain. Une grande fête sera organisée à cette occasion. L'évènement aura lieu à Maatea (à la P.E.M.S "Fare Moe Tini"). Au cours de cette journée, il sera proposé diverses productions réalisées par les jeunes. Ainsi vous pourrez vous rendre à Moorea Déco, pour accessoiriser vos tenues avec des sautoirs, des bracelets, changer vos lumières avec de magnifiques halogènes crées par les jeunes ou alors visité le stand à Moz Artisanat, où les jeunes se feront une joie de vous faire découvrir leurs sacs à main, leurs chapeaux en niau, leur mono'i… Vous pourrez aussi chiner au marché aux puces. Un stand restauration est également prévue (ma'a tahiti, jus, crêpes…).
Bérangère Pretat, éducatrice, est en atelier avec trois enfants.
Au centre, Thomas Picq est l'enseignant qui a encadré les élèves pour le concours
Le Fare Arii, PK 9,2, accueille les adultes.