Julien de Sousa (à droite) va animer l'atelier "4h pour créer sa start-up", en compagnie d'Alan Touchard, nouveau "chargé d'émergence et d'innovation" du PRISM.
PAPEETE, le 16 septembre 2017 - Julien de Sousa forme les aspirants entrepreneurs à l'innovation. Il travaille avec les start-up parisiennes et les étudiants des plus grandes écoles métropolitaines pour les aider à trouver et concrétiser leurs projets de création d'entreprise. Il est à Tahiti pour deux semaines et organise un atelier ouvert à tous le jeudi 28 septembre au matin. L'ambition : "4h pour monter sa start-up" !
Vous avez l'âme d'un l'entrepreneur ? Vous rêvez de créer quelque chose qui changera la vie des gens ? Alors réservez la date : le jeudi 28 septembre de 8h à 12h, le PRISM (l'incubateur de start-up de la CCISM) organise un atelier SenseFiction, ou "4h pour créer sa start-up". Il est gratuit et ouvert à tous, son ambition est de vous donner les outils pour imaginer et définir un projet de start-up.
>>> Inscrivez-vous à l'évènement, nommé "SenseFiction"
L'animateur de cet atelier sera Julien de Sousa. Il nous présente le concept : "C'est vraiment une formation aux outils de 'design thinking', qui servent à innover. En quatre heures les apprenants auront développé une idée de start-up, imaginé l'expérience utilisateur, imaginé un premier prototype et pratiqué le pitch de leur start-up. L'atelier a très peu de théorie, c'est quelque chose qui doit se tester 'en live'. Donc ce sera de l'apprentissage par l'engagement : nous allons présenter certains des grands défis sociaux polynésiens à nos apprenants, qui développeront des produits ou solutions pendant ces quatre heures en utilisant les outils du 'design thinking'. Cette façon de procéder fonctionne très bien, ça nous permet de sensibiliser les entrepreneurs aux grands problèmes sociaux, ils sont très fiers de leurs projets car ils ont du sens. Certains vont même les mettre en pratique. Et grâce à tout ça ils arrivent facilement à acquérir ces nouveaux talents très utiles pour innover."
LES TECHNIQUES UTILISÉES DANS LES START-UP EUROPÉENNES ET LES MEILLEURES ÉCOLES
Ces ateliers sont organisés à travers le monde par l'ONG MakeSense, pour qui travaille Julien de Sousa. MakeSense promeut et accompagne des centaines d'entrepreneurs sociaux sur tous les continents et gère plusieurs incubateurs de start-up, dont SenseCube Paris. MakeSense est maintenant une gigantesque organisation qui a permis l'émergence de plus de 1300 entreprises sociales, un concept plein d'avenir. La connexion avec Tahiti s'est faite grâce au jeune Tahitien Christian Vanizette, le fondateur de MakeSense. Christian Vanizette vit maintenant entre Paris et San Francisco pour développer son beau projet, mais il est tout de même revenu au Fenua l'année dernière pour monter l'incubateur PRISM en partenariat avec la CCISM.
Ces ateliers destinés à développer le "design thinking" sont très populaires dans le monde des start-up, et se répandent désormais dans le reste du monde de l'entreprise. Julien de Sousa nous explique avoir organisé des ateliers d'innovation dans la plupart des meilleures écoles de commerce, écoles d'ingénieurs et universités françaises. Il en a aussi organisé pour des géants comme Sanofi, Bouygues Telecom ou CISCO… "Ça intéresse tout le monde, et pour ces ateliers les meilleurs résultats sont obtenus quand il y a des profils très différents, ce qui permet de confronter les perspectives, compléter les talents et trouver des idées nouvelles. Donc venez tous à l'atelier jeudi 28 septembre, quel que soit votre parcours !"
Vous avez l'âme d'un l'entrepreneur ? Vous rêvez de créer quelque chose qui changera la vie des gens ? Alors réservez la date : le jeudi 28 septembre de 8h à 12h, le PRISM (l'incubateur de start-up de la CCISM) organise un atelier SenseFiction, ou "4h pour créer sa start-up". Il est gratuit et ouvert à tous, son ambition est de vous donner les outils pour imaginer et définir un projet de start-up.
>>> Inscrivez-vous à l'évènement, nommé "SenseFiction"
L'animateur de cet atelier sera Julien de Sousa. Il nous présente le concept : "C'est vraiment une formation aux outils de 'design thinking', qui servent à innover. En quatre heures les apprenants auront développé une idée de start-up, imaginé l'expérience utilisateur, imaginé un premier prototype et pratiqué le pitch de leur start-up. L'atelier a très peu de théorie, c'est quelque chose qui doit se tester 'en live'. Donc ce sera de l'apprentissage par l'engagement : nous allons présenter certains des grands défis sociaux polynésiens à nos apprenants, qui développeront des produits ou solutions pendant ces quatre heures en utilisant les outils du 'design thinking'. Cette façon de procéder fonctionne très bien, ça nous permet de sensibiliser les entrepreneurs aux grands problèmes sociaux, ils sont très fiers de leurs projets car ils ont du sens. Certains vont même les mettre en pratique. Et grâce à tout ça ils arrivent facilement à acquérir ces nouveaux talents très utiles pour innover."
LES TECHNIQUES UTILISÉES DANS LES START-UP EUROPÉENNES ET LES MEILLEURES ÉCOLES
Ces ateliers sont organisés à travers le monde par l'ONG MakeSense, pour qui travaille Julien de Sousa. MakeSense promeut et accompagne des centaines d'entrepreneurs sociaux sur tous les continents et gère plusieurs incubateurs de start-up, dont SenseCube Paris. MakeSense est maintenant une gigantesque organisation qui a permis l'émergence de plus de 1300 entreprises sociales, un concept plein d'avenir. La connexion avec Tahiti s'est faite grâce au jeune Tahitien Christian Vanizette, le fondateur de MakeSense. Christian Vanizette vit maintenant entre Paris et San Francisco pour développer son beau projet, mais il est tout de même revenu au Fenua l'année dernière pour monter l'incubateur PRISM en partenariat avec la CCISM.
Ces ateliers destinés à développer le "design thinking" sont très populaires dans le monde des start-up, et se répandent désormais dans le reste du monde de l'entreprise. Julien de Sousa nous explique avoir organisé des ateliers d'innovation dans la plupart des meilleures écoles de commerce, écoles d'ingénieurs et universités françaises. Il en a aussi organisé pour des géants comme Sanofi, Bouygues Telecom ou CISCO… "Ça intéresse tout le monde, et pour ces ateliers les meilleurs résultats sont obtenus quand il y a des profils très différents, ce qui permet de confronter les perspectives, compléter les talents et trouver des idées nouvelles. Donc venez tous à l'atelier jeudi 28 septembre, quel que soit votre parcours !"
Julien de Sousa, concepteur de programme de formation à l'innovation
"N'importe qui peut venir, il suffit d'avoir envie de se lancer dans l'entreprenariat !"
Que vont faire ceux qui viendront à l'atelier du 28 septembre au matin ?
Ce sera un atelier pour favoriser l'émergence des start-up, organisé par le PRISM, l'incubateur de start-up de la CCISM, où n'importe quel habitant de la Polynésie française pourra venir pour s'entrainer à monter une équipe et lancer un concept de start-up. N'importe qui peut venir, que l'on ait ou pas une idée d'entreprise, que l'on soit diplômé ou non, que l'on sache coder ou pas… Il suffit d'avoir envie de se lancer dans l'entreprenariat ! Et même si on ne lance pas son entreprise derrière, ce sera un moment intéressant pour découvrir des méthodes d'innovation, comment créer un concept complet en quelques heures, être dans l'action et pas seulement dans la réflexion, comment se challenger (NDLR : se mettre au défi) auprès d'autres personnes, monter une équipe avec des gens que l'on ne connait pas et collaborer…
Donc comment on monte un projet en quatre heures ?
Il y a une petite recette, et il y aura différentes étapes à suivre. Moi je vais simplement animer cette séance de travail et laisser les gens travailler. La première étape est d'abord de se concentrer sur un problème pour lequel il n'y a pas encore de solution. Un problème, par exemple, ça pourrait être se dire "il y a beaucoup de bouchons à Tahiti, comment on peut faire pour les limiter ?" Une des étapes primordiales se sera de bien comprendre ce problème : il vient d'où, quels sont les besoins, quelles sont les tensions, les contradictions du système, quelles sont les attentes des utilisateurs qui sont confrontés à ce problème… Une des première phase sera donc de creuser ce problème, regarder les solutions existantes aujourd'hui, parler aux utilisateurs potentiels.
La deuxième phase, ce sera de la créativité. Toutes les idées, même les plus folles, qui vous passent par la tête, seront notées. Ce n'est pas encore de la qualité, mais de la quantité. On cherche même la divergence, les idées folles. Là, il y a des post-it qui volent dans tous les sens.
Ensuite on entre dans une phase de convergence où on conceptualise le projet. Là on entre dans du beaucoup plus concret, et il va falloir élaguer et faire des choix. C'est là que l'on crée le concept, et pour arriver à le définir on va l'expérimenter sous forme de story-board. On fait une bande dessinée pour se rendre compte des étapes principales par lesquelles passeront ceux qui vont utiliser la solution imaginée, toutes les étapes-clés jusqu'au résultat final. Une fois que cette solution est prête, on la présente sous forme de pitch aux autres équipes.
Et si on avait plus que 4hpour développer un projet, quelles seraient les différences ?
Avec plus de temps, on peut aller rencontrer les gens, se déplacer physiquement. Pour les bouchons, on pourrait aller voir des automobilistes, mais aussi des agents de la circulation, des experts en urbanisme, les administrations, les entreprises de transport… Juste pour recueillir des témoignages et des informations qui vont nous permettre de bien comprendre les besoins et les difficultés des utilisateurs. Bien comprendre les besoins doit être l'étape la plus longue avant de pouvoir passer à l'étape de la créativité. Ensuite, pour monter la structure, venez au Prism et à la CCISM pour avoir de l'aide !
Comment s'inscrire à l'atelier SenseFiction
L'atelier est gratuit mais n'a que 40 places disponibles. Inscrivez-vous sur le site de la CCISM ou sur la page Facebook de son incubateur, "PRISM Tahiti".
"N'importe qui peut venir, il suffit d'avoir envie de se lancer dans l'entreprenariat !"
Que vont faire ceux qui viendront à l'atelier du 28 septembre au matin ?
Ce sera un atelier pour favoriser l'émergence des start-up, organisé par le PRISM, l'incubateur de start-up de la CCISM, où n'importe quel habitant de la Polynésie française pourra venir pour s'entrainer à monter une équipe et lancer un concept de start-up. N'importe qui peut venir, que l'on ait ou pas une idée d'entreprise, que l'on soit diplômé ou non, que l'on sache coder ou pas… Il suffit d'avoir envie de se lancer dans l'entreprenariat ! Et même si on ne lance pas son entreprise derrière, ce sera un moment intéressant pour découvrir des méthodes d'innovation, comment créer un concept complet en quelques heures, être dans l'action et pas seulement dans la réflexion, comment se challenger (NDLR : se mettre au défi) auprès d'autres personnes, monter une équipe avec des gens que l'on ne connait pas et collaborer…
Donc comment on monte un projet en quatre heures ?
Il y a une petite recette, et il y aura différentes étapes à suivre. Moi je vais simplement animer cette séance de travail et laisser les gens travailler. La première étape est d'abord de se concentrer sur un problème pour lequel il n'y a pas encore de solution. Un problème, par exemple, ça pourrait être se dire "il y a beaucoup de bouchons à Tahiti, comment on peut faire pour les limiter ?" Une des étapes primordiales se sera de bien comprendre ce problème : il vient d'où, quels sont les besoins, quelles sont les tensions, les contradictions du système, quelles sont les attentes des utilisateurs qui sont confrontés à ce problème… Une des première phase sera donc de creuser ce problème, regarder les solutions existantes aujourd'hui, parler aux utilisateurs potentiels.
La deuxième phase, ce sera de la créativité. Toutes les idées, même les plus folles, qui vous passent par la tête, seront notées. Ce n'est pas encore de la qualité, mais de la quantité. On cherche même la divergence, les idées folles. Là, il y a des post-it qui volent dans tous les sens.
Ensuite on entre dans une phase de convergence où on conceptualise le projet. Là on entre dans du beaucoup plus concret, et il va falloir élaguer et faire des choix. C'est là que l'on crée le concept, et pour arriver à le définir on va l'expérimenter sous forme de story-board. On fait une bande dessinée pour se rendre compte des étapes principales par lesquelles passeront ceux qui vont utiliser la solution imaginée, toutes les étapes-clés jusqu'au résultat final. Une fois que cette solution est prête, on la présente sous forme de pitch aux autres équipes.
Et si on avait plus que 4hpour développer un projet, quelles seraient les différences ?
Avec plus de temps, on peut aller rencontrer les gens, se déplacer physiquement. Pour les bouchons, on pourrait aller voir des automobilistes, mais aussi des agents de la circulation, des experts en urbanisme, les administrations, les entreprises de transport… Juste pour recueillir des témoignages et des informations qui vont nous permettre de bien comprendre les besoins et les difficultés des utilisateurs. Bien comprendre les besoins doit être l'étape la plus longue avant de pouvoir passer à l'étape de la créativité. Ensuite, pour monter la structure, venez au Prism et à la CCISM pour avoir de l'aide !
Comment s'inscrire à l'atelier SenseFiction
L'atelier est gratuit mais n'a que 40 places disponibles. Inscrivez-vous sur le site de la CCISM ou sur la page Facebook de son incubateur, "PRISM Tahiti".