Yokohama, Japon | AFP | samedi 21/09/2019 - Et à la fin, les All Blacks gagnent... Invaincus en Coupe du monde depuis 2007, les Néo-Zélandais ont brandi à la face du monde leur ambition de décrocher un 3e titre consécutif début novembre, en battant l'Afrique du Sud (23-13), samedi à Yokohama.
Les prétendants au trône ont intérêt à se méfier: pour déloger les All Blacks, il faudra être fort. En tout cas bien meilleur que les Boks, qui n'ont tenu tête au tenant qu'une vingtaine de minutes en début de chaque période. Insuffisant face au collectif néo-zélandais, désormais assuré -sauf catastrophe industrielle- de la première place de la poule B et d'un quart de finale aisé, face au 2e de la poule A, celle de l'Ecosse ou du Japon.
"On a pris trop de temps à vraiment entrer dans le match. On s'en est tenus à notre plan et ça a plutôt fonctionné en deuxième période. On voulait marquer en premier et c'est ce qu'il s'est passé. Mais on n'a pas su capitaliser sur nos chances", a déploré le capitaine des Boks Siya Kolisi.
Car ces Blacks-là, malgré un quinzième succès de rang en Coupe du monde, n'ont pas encore retrouvé toute la confiance et l'assurance qui leur ont permis de dominer la planète rugby pendant dix ans mais ils ont de quoi compenser.
Et, si Steve Hansen n'a pas pas trouvé la formule pour transformer en rouleau compresseur son système à deux meneurs de jeu, les Néo-Zélandais disposent encore de suffisamment de talent individuel pour faire la différence.
Quand ce n'est pas Beauden Barrett, meilleur joueur de l'année 2016 et 2017 en tant qu'ouvreur mais décalé à l'arrière, c'est George Bridge, auteur du premier essai (24e), Scott Barrett qui a marqué le deuxième (27e) ou Richie Mo'unga (10 points au pied) qui font la différence.
- Réalisme et efficacité - Avec vingt-trois plaquages ratés en première période seulement, les Springboks, eux, ont semblé avoir oublié les principes défensifs mis en place par le sélectionneur Rassie Erasmus et qui ont fait déjouer leurs adversaires depuis un an.
Les grands requins de la planète rugby pensaient pourtant avoir senti l'odeur du sang: les Blacks, délogés de la place de N.1 mondial qu'ils occupaient depuis une décennie, ont un temps semblé sur le point de vaciller. Ils ne sont plus aussi impériaux que d'habitude et ont même chuté deux fois en moins d'un an (contre l'Irlande en novembre puis l'Australie en août).
Les All Blacks ont d'ailleurs laissé filer le Rugby Championship pour la première fois depuis 2016. Avec au passage, aussi, un nul (16-16) à domicile face aux mêmes Boks le 27 juillet.
Mais cette fois, l'essai de Pieter-Steph du Toit (47e, 17-8) puis le drop d'Handré Pollard (58e, 17-13) n'ont finalement été qu'illusoires. Même les percées du bondissant Cheslin Kolbe se sont révélées insuffisantes.
"Il nous a fallu pas mal défendre, surtout au début. Quand nous n'avez pas le ballon, il n'y a pas grand chose à faire. Mais, quand on en a eu l'opportunité, on a essayé d'accélérer le jeu. Mais c'était vraiment compliqué", a estimé de son côté le capitaine des Blacks Kieran Read, après un "sacré match, intense jusqu'au bout".
La Nouvelle-Zélande, qui doit encore trouver des réponses, est encore bien trop forte. Voilà les autres prétendants au titre (l'Angleterre, l'Australie, Galles, Irlande et... Boks) prévenus.
Les prétendants au trône ont intérêt à se méfier: pour déloger les All Blacks, il faudra être fort. En tout cas bien meilleur que les Boks, qui n'ont tenu tête au tenant qu'une vingtaine de minutes en début de chaque période. Insuffisant face au collectif néo-zélandais, désormais assuré -sauf catastrophe industrielle- de la première place de la poule B et d'un quart de finale aisé, face au 2e de la poule A, celle de l'Ecosse ou du Japon.
"On a pris trop de temps à vraiment entrer dans le match. On s'en est tenus à notre plan et ça a plutôt fonctionné en deuxième période. On voulait marquer en premier et c'est ce qu'il s'est passé. Mais on n'a pas su capitaliser sur nos chances", a déploré le capitaine des Boks Siya Kolisi.
Car ces Blacks-là, malgré un quinzième succès de rang en Coupe du monde, n'ont pas encore retrouvé toute la confiance et l'assurance qui leur ont permis de dominer la planète rugby pendant dix ans mais ils ont de quoi compenser.
Et, si Steve Hansen n'a pas pas trouvé la formule pour transformer en rouleau compresseur son système à deux meneurs de jeu, les Néo-Zélandais disposent encore de suffisamment de talent individuel pour faire la différence.
Quand ce n'est pas Beauden Barrett, meilleur joueur de l'année 2016 et 2017 en tant qu'ouvreur mais décalé à l'arrière, c'est George Bridge, auteur du premier essai (24e), Scott Barrett qui a marqué le deuxième (27e) ou Richie Mo'unga (10 points au pied) qui font la différence.
- Réalisme et efficacité - Avec vingt-trois plaquages ratés en première période seulement, les Springboks, eux, ont semblé avoir oublié les principes défensifs mis en place par le sélectionneur Rassie Erasmus et qui ont fait déjouer leurs adversaires depuis un an.
Les grands requins de la planète rugby pensaient pourtant avoir senti l'odeur du sang: les Blacks, délogés de la place de N.1 mondial qu'ils occupaient depuis une décennie, ont un temps semblé sur le point de vaciller. Ils ne sont plus aussi impériaux que d'habitude et ont même chuté deux fois en moins d'un an (contre l'Irlande en novembre puis l'Australie en août).
Les All Blacks ont d'ailleurs laissé filer le Rugby Championship pour la première fois depuis 2016. Avec au passage, aussi, un nul (16-16) à domicile face aux mêmes Boks le 27 juillet.
Mais cette fois, l'essai de Pieter-Steph du Toit (47e, 17-8) puis le drop d'Handré Pollard (58e, 17-13) n'ont finalement été qu'illusoires. Même les percées du bondissant Cheslin Kolbe se sont révélées insuffisantes.
"Il nous a fallu pas mal défendre, surtout au début. Quand nous n'avez pas le ballon, il n'y a pas grand chose à faire. Mais, quand on en a eu l'opportunité, on a essayé d'accélérer le jeu. Mais c'était vraiment compliqué", a estimé de son côté le capitaine des Blacks Kieran Read, après un "sacré match, intense jusqu'au bout".
La Nouvelle-Zélande, qui doit encore trouver des réponses, est encore bien trop forte. Voilà les autres prétendants au titre (l'Angleterre, l'Australie, Galles, Irlande et... Boks) prévenus.