Guizeh, Egypte | AFP | mardi 19/01/2021 - L'équipe de France masculine de handball commence à entrevoir les quarts de finale du Mondial en Egypte, avant d'affronter l'Algérie mercredi (18h00), mais les difficultés rencontrées contre la Suisse (25-24) et la blessure de Wesley Pardin rappellent qu'elle n'est pas intouchable.
Premiers nuages au-dessus des pyramides pour les Bleus, installés depuis une semaine au pied des fabuleux monuments. Non pas sur le plan comptable, puisque le triomphe surprise face à la Norvège (28-24) et le succès arraché contre les Helvètes leur permettent de démarrer le tour principal avec 4 points, mais sur le poste de gardien et le jeu.
Les Bleus ont en effet peut-être perdu Wesley Pardin, homme du match avec 18 arrêts face à la Norvège mais touché à un genou face à la Suisse.
Lundi, ils n'ont jamais réussi à creuser l'écart face aux Suisses, la faute à une efficacité relative en attaque (60%), notamment sur les tirs de près (4/7). "On doit plier le match un peu plus tôt car on loupe pas mal de ballons à 6 m", a reconnu le demi-centre Kentin Mahé.
En défense, les Bleus sont tombés dans le piège du rythme lent imposé par la Suisse, avec son jeu à sept joueurs de champ. "C'est toujours compliqué" de gérer cette infériorité numérique en défense (à six défenseurs contre sept attaquants, ndlr)", souligne le capitaine Michaël Guigou. "On avait l'impression qu'ils attaquaient pendant 2-3 minutes" à chaque fois, peste Mahé.
- Retrouvailles avec le Portugal -
Le problème, c'est que les prochains adversaires, notamment l'Algérie mercredi et le Portugal dimanche, devraient user voire abuser de ce jeu sans gardien. Surtout si les arbitres leur laissent autant de temps qu'aux Suisses, ce qui a agacé le sélectionneur Guillaume Gille et l'absent Nikola Karabatic, blessé et qui regarde ses équipiers depuis la France.
Malgré tout, les Bleus se sont sortis du piège en faisant preuve de "caractère", souligne Mahé. "C'est une bonne piqûre de rappel", estime le gardien Vincent Gérard, avant d'affronter trois outsiders.
"Le Portugal nous a posé énormément de problèmes ces derniers temps (défaite à l'Euro-2020), l'Islande joue toujours très bien au handball. L'Algérie, si on se souvient bien, en 2015, avait été très performante face à la France (les Bleus l'avaient emporté 32-26)", rappelle le portier. "On respecte tout le monde mais il va falloir être concentrés et sérieux parce que ce seront des matches de haut niveau."
Les matches nuls de la Croatie face au Japon, de l'Espagne face au Brésil ou la défaite de la Slovénie face à la Russie ont confirmé que le niveau général se resserrait, et que les favoris n'étaient pas à l'abri d'une déconvenue.
Comme celle subie il y a un an face aux Lusitaniens (28-25) qui avait précipité la chute du sélectionneur Didier Dinart, remplacé par Guillaume Gille, et ouvert une ère d'incertitudes pour la nation la plus titrée aux Mondiaux (6 sacres).
Mais l'objectif pour les Bleus est que cette revanche compte pour du beurre pour la qualification en quarts, en cas de succès préalables sur l'Algérie et l'Islande. "On doit avoir fait la différence avant", vise Guigou qui veut éviter une égalité à trois avec le Portugal et la Norvège. Les Bleus savent ce qu'il leur reste à faire pour s'éviter de nouvelles frayeurs.
Premiers nuages au-dessus des pyramides pour les Bleus, installés depuis une semaine au pied des fabuleux monuments. Non pas sur le plan comptable, puisque le triomphe surprise face à la Norvège (28-24) et le succès arraché contre les Helvètes leur permettent de démarrer le tour principal avec 4 points, mais sur le poste de gardien et le jeu.
Les Bleus ont en effet peut-être perdu Wesley Pardin, homme du match avec 18 arrêts face à la Norvège mais touché à un genou face à la Suisse.
Lundi, ils n'ont jamais réussi à creuser l'écart face aux Suisses, la faute à une efficacité relative en attaque (60%), notamment sur les tirs de près (4/7). "On doit plier le match un peu plus tôt car on loupe pas mal de ballons à 6 m", a reconnu le demi-centre Kentin Mahé.
En défense, les Bleus sont tombés dans le piège du rythme lent imposé par la Suisse, avec son jeu à sept joueurs de champ. "C'est toujours compliqué" de gérer cette infériorité numérique en défense (à six défenseurs contre sept attaquants, ndlr)", souligne le capitaine Michaël Guigou. "On avait l'impression qu'ils attaquaient pendant 2-3 minutes" à chaque fois, peste Mahé.
- Retrouvailles avec le Portugal -
Le problème, c'est que les prochains adversaires, notamment l'Algérie mercredi et le Portugal dimanche, devraient user voire abuser de ce jeu sans gardien. Surtout si les arbitres leur laissent autant de temps qu'aux Suisses, ce qui a agacé le sélectionneur Guillaume Gille et l'absent Nikola Karabatic, blessé et qui regarde ses équipiers depuis la France.
Malgré tout, les Bleus se sont sortis du piège en faisant preuve de "caractère", souligne Mahé. "C'est une bonne piqûre de rappel", estime le gardien Vincent Gérard, avant d'affronter trois outsiders.
"Le Portugal nous a posé énormément de problèmes ces derniers temps (défaite à l'Euro-2020), l'Islande joue toujours très bien au handball. L'Algérie, si on se souvient bien, en 2015, avait été très performante face à la France (les Bleus l'avaient emporté 32-26)", rappelle le portier. "On respecte tout le monde mais il va falloir être concentrés et sérieux parce que ce seront des matches de haut niveau."
Les matches nuls de la Croatie face au Japon, de l'Espagne face au Brésil ou la défaite de la Slovénie face à la Russie ont confirmé que le niveau général se resserrait, et que les favoris n'étaient pas à l'abri d'une déconvenue.
Comme celle subie il y a un an face aux Lusitaniens (28-25) qui avait précipité la chute du sélectionneur Didier Dinart, remplacé par Guillaume Gille, et ouvert une ère d'incertitudes pour la nation la plus titrée aux Mondiaux (6 sacres).
Mais l'objectif pour les Bleus est que cette revanche compte pour du beurre pour la qualification en quarts, en cas de succès préalables sur l'Algérie et l'Islande. "On doit avoir fait la différence avant", vise Guigou qui veut éviter une égalité à trois avec le Portugal et la Norvège. Les Bleus savent ce qu'il leur reste à faire pour s'éviter de nouvelles frayeurs.