Un maintien dur à comprendre
En poste depuis le 12 juillet 2004, Domenech avait connu une finale --perdue-- du Mondial-2006. Mais deux ans plus tard, il y eut le fiasco de l'Euro-2008, avec une élimination au premier tour, sur le bilan calamiteux de 6 buts encaissés pour 1 seul marqué. Pourtant, l'ex-sélectionneur des Espoirs fut reconduit à son poste alors que l'opinion publique le vouait aux gémonies pour avoir demandé la main de sa compagne en direct à la télé plutôt que de faire son mea-culpa. La Fédération française semble avoir pris peur à l'époque de la candidature spontanée de Didier Deschamps, capitaine des Bleus champions du monde 1998 et d'Europe 2000.
Un choix que le monde entier a eu du mal à comprendre. De l'autre côté des Alpes, l'Italie avait eu un autre fonctionnement. Après l'élimination en quarts de finale de la Nazionale, la fédération italienne avait "procédé à un examen des activités de ces deux dernières années et du déroulement du Championnat d'Europe" et n'avait pas renouvelé le contrat de Roberto Donadoni.
. Une image brouillée
Après l'Euro-2008 et l'image catastrophique renvoyée par des Bleus refermés sur eux même dans leur hôtel-nid d'aigle sur les hauteurs du lac Léman, tout devait changer. La Fédération avait promis de la "générosité" à tous les niveaux, sur le terrain et en dehors. Mais Domenech n'a pas répondu à cette attente. Au Mondial-2010, les Bleus se sont de nouveau enfermés dans un camp de base retranché, à Knysna, avec un terrain d'entraînement encaissé à l'abri des regards. William Gallas, au mépris de la charte que les Bleus sont censés avoir signée après l'Euro, a fait savoir qu'il refusait de parler à la presse.
. Des nuls en trompe-l'oeil
Avec un peu de recul, les meilleurs matches des Bleus post-Euro sont des nuls. Mais là, non plus, la Fédération n'a jamais rien trouvé à redire. Il y a d'abord eu ce qui restera dans l'histoire du football français comme le "miracle de Constanta" le 11 octobre 2008. Alors que Domenech joue sa tête, la France est menée 2 à 0 au bout de 17 minutes! Deux exploits personnels de Ribéry et Gourcuff en Roumanie sauvèrent le sélectionneur et les espoirs de qualification français (2-2). Puis le 9 septembre 2009, il y eut cet autre match à Belgrade, où les Bleus furent réduits à dix dès la 9e minute avec l'exclusion de Lloris, assortie d'un penalty concrétisé par les Serbes. Ce soir là, ce fut Henry qui sauva la maison Bleue en égalisant (1-1). Ces deux nuls masquèrent un manque de fond de jeu qui fut flagrant lors de l'épouvantable barrage retour contre l'Eire (1-1 a.p., avec un but de Gallas entaché par une main d'Henry) et lors d'un amical perdu contre l'Espagne (2-0, le 3 mars).
En poste depuis le 12 juillet 2004, Domenech avait connu une finale --perdue-- du Mondial-2006. Mais deux ans plus tard, il y eut le fiasco de l'Euro-2008, avec une élimination au premier tour, sur le bilan calamiteux de 6 buts encaissés pour 1 seul marqué. Pourtant, l'ex-sélectionneur des Espoirs fut reconduit à son poste alors que l'opinion publique le vouait aux gémonies pour avoir demandé la main de sa compagne en direct à la télé plutôt que de faire son mea-culpa. La Fédération française semble avoir pris peur à l'époque de la candidature spontanée de Didier Deschamps, capitaine des Bleus champions du monde 1998 et d'Europe 2000.
Un choix que le monde entier a eu du mal à comprendre. De l'autre côté des Alpes, l'Italie avait eu un autre fonctionnement. Après l'élimination en quarts de finale de la Nazionale, la fédération italienne avait "procédé à un examen des activités de ces deux dernières années et du déroulement du Championnat d'Europe" et n'avait pas renouvelé le contrat de Roberto Donadoni.
. Une image brouillée
Après l'Euro-2008 et l'image catastrophique renvoyée par des Bleus refermés sur eux même dans leur hôtel-nid d'aigle sur les hauteurs du lac Léman, tout devait changer. La Fédération avait promis de la "générosité" à tous les niveaux, sur le terrain et en dehors. Mais Domenech n'a pas répondu à cette attente. Au Mondial-2010, les Bleus se sont de nouveau enfermés dans un camp de base retranché, à Knysna, avec un terrain d'entraînement encaissé à l'abri des regards. William Gallas, au mépris de la charte que les Bleus sont censés avoir signée après l'Euro, a fait savoir qu'il refusait de parler à la presse.
. Des nuls en trompe-l'oeil
Avec un peu de recul, les meilleurs matches des Bleus post-Euro sont des nuls. Mais là, non plus, la Fédération n'a jamais rien trouvé à redire. Il y a d'abord eu ce qui restera dans l'histoire du football français comme le "miracle de Constanta" le 11 octobre 2008. Alors que Domenech joue sa tête, la France est menée 2 à 0 au bout de 17 minutes! Deux exploits personnels de Ribéry et Gourcuff en Roumanie sauvèrent le sélectionneur et les espoirs de qualification français (2-2). Puis le 9 septembre 2009, il y eut cet autre match à Belgrade, où les Bleus furent réduits à dix dès la 9e minute avec l'exclusion de Lloris, assortie d'un penalty concrétisé par les Serbes. Ce soir là, ce fut Henry qui sauva la maison Bleue en égalisant (1-1). Ces deux nuls masquèrent un manque de fond de jeu qui fut flagrant lors de l'épouvantable barrage retour contre l'Eire (1-1 a.p., avec un but de Gallas entaché par une main d'Henry) et lors d'un amical perdu contre l'Espagne (2-0, le 3 mars).