Malgré les injonctions de la Fifa, qui a prévenu qu'elle "réagirait" en cas d'"ingérence politique", l'indignation quasi-unanime des élus devant le spectacle pitoyable offert par les Bleus en Afrique du Sud va trouver une manifestation concrète avec la convocation de Mme Bachelot et de M. Escalettes.
La démarche de la commission des Affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée n'a rien d'exceptionnel, celle-ci pouvant se saisir de tout dossier d'actualité relevant de son domaine de compétence (en l'occurence la "jeunesse et les sports") et en entendre les protagonistes.
Cette audition constituera la première sortie publique du patron de la +3F+ depuis l'annonce de son retrait, lundi, avant le Conseil fédéral de vendredi qui scellera définitivement son sort.
M. Escalettes ne s'attendait de toutes façons pas à être épargné. L'ancienne ministre communiste des Sports (1997-2002) Marie-George Buffet, membre de la commission, avait pointé du doigt, dès le 21 juin, le "président de la Fédération française de football", qui "semble en vacance, de pouvoir au moins".
Mots très durs
L'ex-double champion olympique de judo, David Douillet, aujourd'hui député de la majorité et également membre de la commission, avait lui lancé le 24 juin à propos de M. Escalettes: "Il n’est plus dans le coup, ça se voit. Ce n’est pas un patron de fédération comme on le conçoit aujourd’hui."
Mme Bachelot avait, de son côté, eu des mots très durs en rentrant en France, évoquant devant les parlementaires pour parler des joueurs de l'équipe nationale des "caïds immatures" qui "commandent à des gamins apeurés" et estimant que la démission de M. Escalettes était "inéluctable".
Cette dernière obtenue, la ministre devrait de nouveau insister sur le chantier de la gouvernance des fédérations sportives, l'un des enjeux des "Etats Généraux du football français" lancés pour le mois d'octobre par le président de la République Nicolas Sarkozy.
Elle devrait toutefois elle aussi subir les foudres de certains élus de l'opposition. Mme Buffet avait ainsi mis en avant "une responsabilité, y compris des politiques" dans la crise de l'équipe de France en déplorant "des lois" qui ont, selon elle, favorisé "l'entrée des financiers" dans le football.
La démarche de la commission des Affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée n'a rien d'exceptionnel, celle-ci pouvant se saisir de tout dossier d'actualité relevant de son domaine de compétence (en l'occurence la "jeunesse et les sports") et en entendre les protagonistes.
Cette audition constituera la première sortie publique du patron de la +3F+ depuis l'annonce de son retrait, lundi, avant le Conseil fédéral de vendredi qui scellera définitivement son sort.
M. Escalettes ne s'attendait de toutes façons pas à être épargné. L'ancienne ministre communiste des Sports (1997-2002) Marie-George Buffet, membre de la commission, avait pointé du doigt, dès le 21 juin, le "président de la Fédération française de football", qui "semble en vacance, de pouvoir au moins".
Mots très durs
L'ex-double champion olympique de judo, David Douillet, aujourd'hui député de la majorité et également membre de la commission, avait lui lancé le 24 juin à propos de M. Escalettes: "Il n’est plus dans le coup, ça se voit. Ce n’est pas un patron de fédération comme on le conçoit aujourd’hui."
Mme Bachelot avait, de son côté, eu des mots très durs en rentrant en France, évoquant devant les parlementaires pour parler des joueurs de l'équipe nationale des "caïds immatures" qui "commandent à des gamins apeurés" et estimant que la démission de M. Escalettes était "inéluctable".
Cette dernière obtenue, la ministre devrait de nouveau insister sur le chantier de la gouvernance des fédérations sportives, l'un des enjeux des "Etats Généraux du football français" lancés pour le mois d'octobre par le président de la République Nicolas Sarkozy.
Elle devrait toutefois elle aussi subir les foudres de certains élus de l'opposition. Mme Buffet avait ainsi mis en avant "une responsabilité, y compris des politiques" dans la crise de l'équipe de France en déplorant "des lois" qui ont, selon elle, favorisé "l'entrée des financiers" dans le football.