Pékin, Chine | AFP | vendredi 17/08/2018 - Vous avez moins de deux enfants ? En Chine, des chercheurs émettent l'idée de vous faire payer une taxe, afin de stimuler la natalité face au vieillissement de la population, une idée qui scandalise les internautes.
Le Xinhua Daily, journal du Parti communiste chinois (PCC) au pouvoir dans la province du Jiangsu (est), a publié mardi un article signé par deux professeurs et intitulé "Augmenter la fertilité: une nouvelle mission pour le développement démographique de la Chine dans la nouvelle ère".
Ils proposent une mesure choc: taxer tous les moins de 40 ans, quel que soit leur sexe, jusqu'à ce qu'ils aient deux enfants. Cet impôt, prélevé directement sur le salaire, viendrait alimenter un fonds de soutien à la maternité.
A la naissance du deuxième bébé, la personne pourrait demander le remboursement des sommes versées au fonds. Mais aussi le versement d'une allocation pour compenser la perte de revenus liée à l'interruption de travail durant la grossesse.
Les citoyens n'ayant qu'un seul, ou aucun enfant, pourraient également récupérer le montant cotisé. Mais seulement au moment de leur retraite.
Sur internet, l'idée a été très majoritairement accueillie avec scepticisme et dérision.
"Le concept d'un fonds de maternité n'est pas mauvais. Mais il doit être alimenté par tous les contribuables. Pas juste par les citoyens qui n'ont pas assez d'enfants!", s'indignait vendredi un utilisateur du réseau social Weibo.
"Si le gouvernement veut stimuler la natalité, pourquoi ne pas faire des inséminations artificielles pour nous faire avoir des quintuplés, ou bien autoriser la polygamie?", ironisait un autre.
Confrontée au vieillissement de sa population, la Chine a démantelé ces dernières années sa politique dite "de l'enfant unique", qu'elle avait mise en place dans les années 1970. Depuis fin 2015, tous les couples sont ainsi autorisés à avoir un deuxième enfant.
Mais beaucoup de Chinois trouvent l'éducation d'un second enfant trop onéreux. Et le nombre de naissances a chuté en 2017 en Chine: un total de 17,23 millions de bébés sont nés l'an passé, contre 17,86 millions en 2016.
Le pays reste le plus peuplé du monde, avec environ 1,38 milliard d'habitants.
Le Xinhua Daily, journal du Parti communiste chinois (PCC) au pouvoir dans la province du Jiangsu (est), a publié mardi un article signé par deux professeurs et intitulé "Augmenter la fertilité: une nouvelle mission pour le développement démographique de la Chine dans la nouvelle ère".
Ils proposent une mesure choc: taxer tous les moins de 40 ans, quel que soit leur sexe, jusqu'à ce qu'ils aient deux enfants. Cet impôt, prélevé directement sur le salaire, viendrait alimenter un fonds de soutien à la maternité.
A la naissance du deuxième bébé, la personne pourrait demander le remboursement des sommes versées au fonds. Mais aussi le versement d'une allocation pour compenser la perte de revenus liée à l'interruption de travail durant la grossesse.
Les citoyens n'ayant qu'un seul, ou aucun enfant, pourraient également récupérer le montant cotisé. Mais seulement au moment de leur retraite.
Sur internet, l'idée a été très majoritairement accueillie avec scepticisme et dérision.
"Le concept d'un fonds de maternité n'est pas mauvais. Mais il doit être alimenté par tous les contribuables. Pas juste par les citoyens qui n'ont pas assez d'enfants!", s'indignait vendredi un utilisateur du réseau social Weibo.
"Si le gouvernement veut stimuler la natalité, pourquoi ne pas faire des inséminations artificielles pour nous faire avoir des quintuplés, ou bien autoriser la polygamie?", ironisait un autre.
Confrontée au vieillissement de sa population, la Chine a démantelé ces dernières années sa politique dite "de l'enfant unique", qu'elle avait mise en place dans les années 1970. Depuis fin 2015, tous les couples sont ainsi autorisés à avoir un deuxième enfant.
Mais beaucoup de Chinois trouvent l'éducation d'un second enfant trop onéreux. Et le nombre de naissances a chuté en 2017 en Chine: un total de 17,23 millions de bébés sont nés l'an passé, contre 17,86 millions en 2016.
Le pays reste le plus peuplé du monde, avec environ 1,38 milliard d'habitants.